Catégorie : Actualités - 30 mai 2019 à 18:20
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Anonyme813 a écrit
elle reprend ma prescription et ma carte vitale et me dit que je les récupérerai pas tant que je lui aurait pas payé.
Hallucinant
Anonyme813 a écrit
Je trouve que cette histoire illustre à bien des égards la violence symbolique dont parle Pierre.
Alors la pour le coup la violence n'a plus rien de symbolique !!! On est en plein dans la maltraitance la plus crasse... Des personnes devraient répondre de tels comportements. C est une violence qui découle d'un problème systémique également. En un mot comme en "sang" c est tour bonnement dégeulasse.
Je regrette que tu aies eu à subir cela et que très probablement des gens le subisse encore.
Bravo pour la suite de ton parcours!
Ocram
Anonyme813 a écrit
Ça me fait penser à un épisode qui remonte à 2004, c’est loin...
Tu veux rire? C'est trés récent au contraire! Je pourrais raconter, à peu de chose près, exactement la même histoire qui nous est arrivée à moi et ma meuf de l'époque en...1982!
L'entrée volontaire, la confiscation (définitive) des médocs apportés (dans nos cas, c'était les....pilules contraceptives de ma copine ), l'ignorance et le mépris total pour l'ordonnance de catapressan que nous avait fait notre toubib,le deshabillage devant tout le monde d'une petite nana de 20 piges,les hurlements et les déambulations délirantes des séniles mélangés aux schizos, aux paranos, aux dépressifs et à nous mêmes (toxicos venus décrocher), la piqure dans le cul ,forcée, de neuroleptique à ma nana trop revendicatrice, la réception par un "infirmier"qui ressemblait plus à un vieux pochtron de bar aviné qu'à un personnel médical et qui te regarde comme un flic moralisateur en te disant:"Ya pas d'ça ici! C'est fini ici la DROGUEUUUH!, le psychiatre complètement buté et qui parle à peine français (il était brésilien ) qui n'est jamais disponible,les clefs de la taille d'un marteau à toutes les portes, les chiottes avec des battants de saloon,la baignoire au milieu de la carrée, les infirmier(e)s complètement blasé(e)s qui jouent aux dés et matent la tv à longueur de temps, et le refus de te laisser partir librement (alors que, je le rappelle on était là de notre plein gré!) le ramdam et les menaces de porter plainte avec avocat et cie (il a fallut ça et des heures pour qu'ils nous laissent enfin signer notre décharge!)et, au départ, toujours cet "infirmier" qui nous dit: "Vous reviendrez!" "C'est toujours comme ça avec les drogués!"...
Bref, comme tu dis, Vol au dessus d'un nid de coucou, c'est pas QUE de la fiction...Vécu début 80 à Clermont de l'Oise (pour ne pas le nommer )
Notre "infirmier" ressemblait à ça, sans la barbe :
Junon a écrit
Là où je suis plus tolérant (du moins un minimum compréhensif) sur le rejet du toxicomane dans l'opinion générale, elle m'est assez douloureuse au sein de l'institution médicale.
J'ai fait une année en école d'infirmier, durant laquelle j'ai pu assister à certaines frasques de professeurs sur les toxicomans, l'un racontant sans aucune nuance qu'il ne faut rien céder au patient toxicomane qui vous fera du chantage pour obtenir de la morphine à la première occasion, un autre que les toxicomanes utilisaient des chiens pour passer la drogue à la frontière, chiens qu'ils éventraient sans état d'âme ensuite pour récupérer la drogue.
Ainsi dès la formation le personnel médical est martelé de l'image du patient dépendant fourbe et méchant.
Ce qui amène au vrai problème selon moi, la violence symbolique médicale.
Perso je l'ai subi plusieurs fois avec la remplaçante de mon médecin, c'est mon addicto qui me prescrit mon subutex, mais quand je dépasse où que j'en perd je dois gérer avec mon médecin de famille (sa remplaçante en l'occurrence)
Les deux consultations où j'ai eu à composer avec ce médecin c'était une horreur,
dédain, suffisance, alors que je lui expose la situation je sens qu'elle ne me crois pas, méfiance constante, obligée d'appeler mon centre, mon addicto (ce qui est assez gênant en plus de la situation)
J'ai le droit à un cachet en moins par rapport à mon besoin, sans doute pour me faire réfléchir (souffrance gratuite) je sens dans son discours que la situation est totalement de ma faute, que c'est déjà bien fait si j'en suis là et que j'ai bien le culot de venir la déranger.
La seconde fois il me manque quelques euros pour la consult', je lui dit que je reviendrais lui rendre dans l'après midi, elle reprend ma prescription et ma carte vitale et me dit que je les récupérerai pas tant que je lui aurait pas payé. Dans son esprit dépendant = délinquant = voleur
Je ressors complètement déshumanisé à chaque fois.
Si bien que la dernière fois que c'est arrivé j'ai préféré faire un écart d'Hero plutôt qntue d'avoir à subir ça.
C'est une violence invisible, qui touche encore plus car elle vient des personnes qui sont censés nous aider.
Des chiens éventré !!! Pourquoi pas un éléphant rose ? C est bien connu leur estomac sont beaucoup plus gros
Stelli a écrit
On m’avait tellement bourré le crâne « la drogue c’est mal »...
Et puis j’ai découvert le journal d’Asud! Et ma vision des choses a complètement changé!
Je connais pas ça peux m'intéresser, t'as un lien :)?
Junon a écrit
Stelli a écrit
On m’avait tellement bourré le crâne « la drogue c’est mal »...
Et puis j’ai découvert le journal d’Asud! Et ma vision des choses a complètement changé!Je connais pas ça peux m'intéresser, t'as un lien :)?
Anonyme813 a écrit
j’ai même été utilisée par une mère qui menait sa guerre contre la drogue dans les collèges, elle écrivait des livres et avait utilisé des écrits à moi...
Tout d'abord je ne suis on ne peut plus d'accord avec tout ce qui a été dit, certaines histoires m'ont même fait verser quelques larmichettes.
Concernant la prévention des ados, je pense que la manière dont elle est faite et les nombreux mensonges que contiennent les documents à propos du produit contribuent plus à orienter les gens vers la drogue que l'inverse.
Exemple le plus marquant :
- La cocaïne rend acccro dès la première prise. Alors si quelqu'un tape de la C il se rendra bien compte que ce n'est pas le cas, et puisque les infos qu'il a eu concernant ce produit sont fausses, toutes les autres le sont aussi sûrement !
La prévention dans les établissements scolaires pourquoi pas, mais avec des informations justes car sinon cela discrédite totalement toutes les autres infos qu'on a eues.
Hail
Mecru
ismael77 a écrit
Bonjour les NA se présentent je suis toxicomane malade et je suis abstinent depuis x jours waaa bravo! Tu es la personne la plus importante ici prions!
A ce propos, les seules affiches d'assos traitant des drogues, c'est au calme celle des NA, ils ont mm un gp de parole hebdo ou mensuel.
Voir que la seule asso pr ud (hors carrud) que promeut Marmottant, cest ce gp de parole NA...
Jsuis tentée d'en demander plus, je suis hyper surprise de ce choix...
EDIt :
En lisant Stelli j'ai eu plusieurs flashback de reflexions venant du milieu soignant / social...
Le premier qui me revient c'est cette phrase d'un referent en post cure, en gros le gars me sort normal que même si j'en parle pas il sait ce que ça implique d'être accro à l'héro...
Je tique je vois pas quel est le sous entendu...
Ben en gros pour lui femme + hero = irrémédiablement prostitution.
Le mec m'a choqué dans ses propos, son approche, sa brutalité qd il te sort normal que il sait bien que t'as du vendre tes fesses pour consommer.
Les idées reçues d'une violence et d'une ringardise pas croyable...
Merci de m'apprendre ce qu'est ma vie et que nous avons toutes eu un parcours digne de Christiane F...
Après ça j'ai esquivé cet intervenant, pas moyen que je bosse ou parle avc un neandertal de l'addictologie....
Anonyme813 a écrit
Marmottant,
Anonyme813 a écrit
NA
Soissons, et bien d'autres fermées du père Jaouen au Patriarche (pédophilie arnaque pas un seul ex de ces cures qui soit positif à ma connaissance.
Pas de cachets? La chef de Soissons fille de Birkin s'est tuée...
Nuls, pour moi, dépassé, olive. Mais collait à l'époque, maintenant c'est "abstinence et baignoire!" pourtant les TSO? Ca a du changé. Mais j'exagère à peine. Reviens Olive ils sont devenus cons (un peu à cause de toi, mais grand merci pour tout Dr, tu as changé les mentalité, RIP).
Merci
Anonyme813 a écrit
J'ai toujours pensé uque les drogues devaient être légal et produit par l'état
D'accord pour légaliser mais l'Etat on a connu la régie, et le système commercial est beaucoup plus efficace. la légalisation est pareille exactement que l'alcool.
Il y a les malades, et las récré-actifs. En tant que malade, je serai séduit par des CAARUD vendant plusieurs marques de tout.
Puis un dark pas dark. Et tout ce qu'il y avait au début du siècle.
En plus l'etat fait de la morphine et du cannabis et du tabac et de l'alcool. Mais avec des fournisseurs privés (ce n'est pas l'Etat qui fabrique la morphine?). Si les champs de pavot.
Les consommateurs n'augmentent pas comme au Portugal et le btc empêche les taxes douanes.
Enfin, on a acces à tout mais aussi à la prison. Alors d'accord mais pas de monopole des fournisseurs en pharmacie et asso et boutique, correspondance. Un vrai matrché seulement peut stopper la criminalité et baisser les prix, l'etat ce serait cher, et gratuit pour les ALD Tox!
tu crois pas qu'agrément même labo inventeurs des produits, et délivrance sécurisée serait bien, même en passant par un csapa si on veut.
Merci
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