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Les somnifères... 



... béquille ou prothèse?

C'est censé être une béquille momentanée, mais au final, j'ai plutôt l'impression que c'est une prothèse, qui laisse l'impression d'être amputé quand tu l'enlèves...

J'ai donc commencé il y a environ 1 an, et rapidement, après avoir vu mon ami L (c.f article précédent) prendre son Subutex en trace, j'ai voulu voir si les effets du Stilnox étaient différents si je les sniffais aussi.

J'avais déjà  remarqué que ça me défonçait, sans pour autant me faire dormir.
Il m'arrivait très fréquemment d'en prendre entre 3 et 7 par soir, avec de l'alcool, histoire d'amplifier tout ça, et je commençais vers 19/20h pour finir par aller dormir entre 4 et 6h du matin, avec un réveil aux alentours de 9/10h.

J'ai toujours très peu dormi, petite, j'allais dans des écoles à  1h et quelques de chez moi, donc habituée à  me lever tôt. Ado, on faisait des concours à  celle qui dormirait le moins avec les copines. A la réflexion, déjà  c'était con, mais en plus, pas une seconde je ne me suis posée la question quant à  savoir si ces "records" étaient véridiques de la part des copines avant il y a quelques semaines... J'ai toujours été assez naïve, ma mère me le disait depuis mon enfance, et je rejetais le constat de toutes mes forces.
Puis, vers la vingtaine, j'ai fini par me rendre à  l'évidence.
Et maintenant, je le suis un tout petit peu moins, mais quand même, je suis surprise de voir à  quel point je fais confiance facilement aux gens et je mets très longtemps à  réaliser que non, certaines personnes ne sont pas gentilles, paisibles, pleines de bonnes intentions, mais c'est un autre sujet.

Donc tout ça pour dire que le truc de ne pas dormir date depuis que j'ai au moins 8 ans.
J'ai commencé les somnifères à  la base pour pouvoir dormir et être en forme au boulot, parce que j'ai énormément de mal à  décrocher, je pense à  tellement de choses que ça m'empêche de dormir, je rêve même de mon boulot, et là  où avant, mes rêves étaient complètement irréalistes, depuis environ 1 an et demi, mes rêves sont complètement la suite réaliste de mon boulot, c'est-à -dire que je continue de bosser en dormant, ce qui souvent me réveille, et du coup je n'arrive plus à  dormir parce que je pense à  ce que je pourrais faire et bref, c'est un cercle sans fin.

Aussi, mon travail me prend tout mon temps, je bosse tous les jours, en moyenne 12h par jour, et en fait, ça correspond à  ce qui est attendu de moi en terme de temps à  accorder à  mon travail.
Avant, je travaillais autant parce que j'étais lente et que je ne connaissais pas trop le boulot, mais maintenant, c'est parce que j'ai accumulé les responsabilités, et même en travaillant autant, j'ai souvent pris du retard, j'ai dû travailler pendant quasiment tous mes congés pour essayer de rattraper un peu, et là , ma convalescence m'a permis de terminer tout ce que j'avais en retard.

Mon addiction aux somnifères a beaucoup été mise en parallèle avec ma charge de travail.
Depuis que j'ai accepté d'augmenter ma charge de travail, c'est-à -dire quelques mois, je suis obligée de me réveiller (en semaine) entre 3h et 5h pour avoir le temps d'avancer mon boulot, ensuite, je fais environ 8h-19h/19h30 au boulot, et ensuite, je rentre.
Donc quand je rentre, je suis morte. Je suis littéralement incapable de travailler en rentrant le soir et quand je rentre, je mange rapidement, j'écrase mon premier somnifère, je mets ma chanson rituelle, me verse un verre pour faire passer le goût dégueu du somnifère et m'endormir plus vite, j'éteins les lumières et je sniffe ma trace.

Le souci, c'est que j'ai remarqué que quand je prenais des somnifères, je faisais des trucs en me croyant parfaitement lucide, mais en réalité, je ne m'en rappelle pas. Je réalise le lendemain en voyant les indices.
Et souvent, je remange...

Donc j'essaie au maximum de ne pas communiquer quand je prends des trucs, pour éviter de me ridiculiser principalement.

Ce qui fait que depuis 1 an, je refuse systématiquement de téléphoner, skyper, parce que je n'ai pas envie de dire n'importe quoi, et surtout, pour pas qu'on me pourrisse ma défonce...

Donc voilà , le résultat de la prise de somnifères pour moi: oubli de ce que je fais après en avoir pris, isolement (encore plus parce que je suis naturellement solitaire), prise de poids (plusieurs repas par soir/ nuit), fatigue le lendemain (moins performante pour le travail), plus envie de rien faire à  part me défoncer, sommeil encore plus fucked up, et j'en oublie sûrement.

Là , je n'en ai pas pris depuis 2 soirs, je n'ai pas dormi la première nuit, et cette nuit, j'ai dormi 5 heures.

Pour moi, le plus dur, c'est le soir, pourtant, je ne fais pas forcément plus de trucs la journée que le soir, à  part, à  l'occasion, de la musique, donc je ne sais pas pourquoi le soir c'est plus dur de résister.

Jusqu'à  présent, j'ai toujours attendu qu'il soit environ 19h pour prendre mon 1er somnifère du soir, sauf une ou deux fois, où j'ai commencé vers les 16h.

Enfin voilà  pour mon expérience avec les somnifères.
Est-ce que c'est pareil pour vous? Est-ce que certains d'entre vous en ont pris pendant une durée assez longue et ont réussi à  arrêter? Si oui, quelles conséquences?

Merci à  vous de m'avoir lue, bon dimanche à  tous :)

Catégorie : Produits licites - 15 juin 2014 à  10:51

#zolpidem



Commentaires
#1 Posté par : melodynelson 15 juin 2014 à  12:36
Salut Ontheverge,

Dis-moi, tu travailles dans quoi? Car ton boulot semble prendre le plus clair de ton temps et de ton energie.

T as bien dormi sinon?

 
#2 Posté par : pouety 15 juin 2014 à  13:05
bonjour,
Ca me choque : "je bosse tous les jours, en moyenne 12h par jour, et en fait, ça correspond à  ce qui est attendu de moi en terme de temps à  accorder à  mon travail".
Ce n'est pas humain de devoir travailler autant, y compris pendant tes congés pour "rattraper ton retard" et que "ta convalescence t'a permis de rattraper ton retard." Personne n'a le droit d'exiger autant, même de manière implicite, en te mettant la pression. D'ailleurs, souvent, ceux qui mettent la pression sur les autres, sont ceux qui glandent le  plus, en exploitant les autres....

Les congés c'est fait pour se reposer, la convalescence c'est fait pour se remettre d'un souci de santé et non pour travailler. Ce n'est pas parce que tu as des responsabilités que tu dois en faire autant. Tu dois prendre soin de toi.

Je ne sais pas si je m'exprime bien et si tu comprendras ce que je veux dire, mais fais attention à  toi, le burn-out ça arrive plus vite qu'on ne croit. A mon sens, tu en fais trop pour ton boulot, et pas assez pour toi... Prends soin de toi !

 
#3 Posté par : melodynelson 15 juin 2014 à  13:12
Je me suis fait la meme reflexion Pouety.
Apres, peut etre que ton taf est si passionnant que tu t investis sans compter.
Ou alors, tu te jettes a corps perdu dedans pour combler un truc.
Oula c est pas bon quand je fais ma docteur Podium LOL :-)

 
#4 Posté par : pouety 15 juin 2014 à  13:17
Je suis entièrement d'accord Melodynelson. Si je me suis permis de le dire ainsi, c'est parce que j'ai moi même fait comme Ontheverge, et que j'ai fini (une fois de plus !) en burn-out...

Ontheverge, prends soin de toi.

 
#5 Posté par : Sister Ray 15 juin 2014 à  13:30
Salut à  toi :)

Personnellement, j'ai pas mal consommé de benzos, pour insomnies et douleurs musculaires dans le dos, mais surtout de manière récréative en augmentant les doses et en combinant avec de l'alcool. J'ai arrêté, parce que ça m'arrivait de partir en vrille, ma tolérance montait beaucoup, etc. De cette expérience, j'ai remarqué l'impact sur ma mémoire. Aujourd'hui, à  22 piges, j'ai une mauvaise mémoire, à  cause de l'alcool, de la beuh, et des benzos. Et aussi ça a aggravé mon côté naturellement maladroit.

Ensuite, je sais que ce que je vais dire parait moralisateur, mais je t'assure que c'est pas le cas. En sniffant des benzos, non seulement tu diminues la biodisponibilité, qui est très bonne par voie orale, et surtout, tu diminues leur durée d'action. Donc ils t'endorment, mais ne te gardent pas endormie.

Finalement, fais gaffe à  toi quand même, j'imagine que tu le sais déjà , mais le sevrage de benzos peut être très violent, et même mortel, comme celui de l'alcool (alors que le sevrage d'opiacés n'est pas mortel).

Sur ce, bonne journée ! big_smile

 
#6 Posté par : ontheverge 15 juin 2014 à  15:10
Salut à  tous,

@ Sister Ray: tu as arrêté depuis combien de temps? Tu arrives à  ne pas en reprendre du tout?
Tu as arrêté d'un coup ou progressivement?
Au bout de combien de temps sans en prendre est-ce qu'on est en sevrage (et qu'on en ressent les douleurs)?

@Melody & Pouety: je comprends tout à  fait votre point de vue, je trouve ça abérant également.
Je ne peux pas dire où je travaille, mais c'est un peu spécial, et j'ai beau être fonctionnaire, c'est un poste un peu particulier pour lequel j'ai dû postuler (donc obtenir un concours de cat. A en fonction publique + C.V/ Lettre de motivation) et c'est un poste comme un CDD, donc j'en suis à  ma deuxième année, normalement, je vais en faire une troisième, mais tous les ans, je dois faire mes preuves pour être prolongée.

D'ailleurs, c'est un peu stupide de prendre autant de somnifères vu que ça me met des bâtons dans les roues en terme de performance.

Sinon, pour ce qui est de la pression, en plus d'avoir mon boulot en soi à  coeur, et de savoir que tout ce que je fais est surveillé pour savoir si je conviens pour l'année d'après, j'ai aussi des collègues complètement barges qui ne doivent pas être très sûrs de leurs décisions, je donne deux exemples de reproches qu'ils m'ont fait:
Déjà , pour le contexte, j'ai entre 15 et 20 ans de moins que mon équipe (tous cadre donc aucun n'est le supérieur de l'autre), et on n'a pas la même façon de travailler.

-Ils m'ont reproché d'être réfractaire à  faire des réunions (non payées, en dehors de notre temps de présence sur site)

-J'ai eu textuellement cette remarque, je passe le contexte: "on dirait que tu ne veux pas travailler pendant tes vacances" d'une collègue... Ce à  quoi j'ai répondu: "non, je ne veux pas travailler pendant mes vacances, parce que légalement, je suis en congés, c'est un moment pour me reposer, et pourtant, je travaille quand même".

Donc voilà , et aussi, ils me reprochent de ne pas faire mes pauses avec eux... Tu m'étonnes, quand je suis arrivée, j'ai essayé de sympathiser, notamment avec la seule autre divorcée de la bande (nous sommes 5). Je lui ai proposé d'aller boire un verre et elle a refusé à  plusieurs reprises, invoquant le fait que je pourrais être sa fille donc qu'on n'a rien à  se dire, ou encore, que si on sortait, elle n'allait pas se faire draguer (WTF??? les liens qui se font dans sa tête...). Je n'avais pas capté avant très récemment qu'elle m'en voulait vraiment, j'avais vu qu'elle était jalouse, surtout quand il y a un peu plus d'un an, on devait se voir (un dimanche) pour du boulot, et je venais d'avoir des nouvelles de L qui me demandait qu'on se voit après notre premier rdv, donc j'étais comme une dingue et ça se voyait, elle m'a demandé ce que j'avais, je lui ai raconté.
Sauf que j'aurais dû faire plus gaffe, sachant qu'elle m'avait raconté qu'après son divorce (10 ans plus tôt), elle n'avait plus été au restaurant, apparemment pas eu de copain, et bref, vu ses remarques sur le fait qu'elle se fasse draguer ou non, je pense qu'elle a dû voir ça un peu comme une claque dans la tronche.
Aussi, elle n'arrête pas de faire de remarques sur mon 'jeune' âge et elle se traite de 'tromblon', 'vieille bique', etc. Donc elle a un gros problème avec moi pour ça.

Donc bref, j'ai essayé de sympathiser, je n'ai pas trouvé d'echo, donc ça va, si on ne veut pas me fréquenter, je ne vais pas insister.
Et puis ils ne font que parler boulot pendant leur pause.
Je leur ai expliqué que moi, j'avais besoin de mes pauses pour me recentrer et être la plus performante possible, que j'avais sans doute un rythme différent du leur, mais c'est ma façon de fonctionner.
(Je vais fumer une clope, j'écoute de la musique, je ferme les yeux quelques minutes)

Ajoutez à  ça que souvent, pour des décisions à  prendre, quand on avait des nouvelles directives très peu claires, et donc qui nous demandait d'interpréter au mieux de notre intelligence/ compétence, notamment l'an dernier, j'ai dit qu'il fallait faire d'une certaine manière, elle a critiqué. Elle a été jusqu'à  me descendre auprès de tous les collègues en disant que je ne savais pas quelles exigences attendre...
Cette année, on a eu des directives plus précises, et j'avais raison. Elle ne s'est jamais excusé.
Et d'ailleurs, pour ces directives dont je parle, cette année, APRES qu'on ai eu les directives plus précises, ils voulaient encore se réunir en dehors du temps de présence requis.
Un jour que j'étais à  la salle de pause avec eux, et qu'ils me demandaient mes disponibilités, je leur ai dit que je ne voyais pas l'intérêt de perdre notre temps, que pour moi, c'était déjà  clair depuis le début, je leur ai résumé ma manière de faire, tout en reliant tout ça aux dernières directives.
Ca m'a pris 5 minutes (de leur expliquer, donc autant dire que leur réunion à  la con de minimum 1h, je leur ai dit que c'était plus qu'inutile.)

Donc voilà  le genre de trucs abérants que j'entends, même pas de mes supérieurs, non, de gens à  mon niveau!

Bon allez, j'arrête là , c'était pour expliquer le contexte.
En gros, j'en fais beaucoup trop pour pouvoir continuer comme ça bien longtemps, mais c'est le minimum ou pas loin, que je dois fournir.

MISE A JOUR SOMNIFERES: je n'ai toujours rien pris depuis vendredi 13/6 à  2h30 du matin, et j'ai toujours ces espèces de micro-évanouissements, tout à  l'heure, je suis sortie acheter du pain, et dans la rue, j'ai failli tomber une multitude de fois, c'est très rapide, mais très fréquent, et là , ça me le fait même assise. Demain, j'appelle le médecin pour avoir un rdv parce que ça devient chiant!

 
#7 Posté par : liloubich 15 juin 2014 à  15:51
Bonjour,

Quelque chose que a super bien marché pour moi c'est l’acupuncture.
Je ne suis pas une grosse dormeuse et j'ai des périodes d’insomnies qui peuvent durer pendant un mois sans sommeil profond. C'est l'horreur. Pendant ses périodes mon médecin m'a prescrit des somnifères mais je constatais à  chaque fois que je dormais mais quand je me réveillais j'avais l'impression d'être dans du coton, tête dans le cul et je ne me sentais pas mieux pour autant.
Je suis allée voir un accupuncteur un vendredi soir. Je te jure que lorsque je suis rentrée chez moi, j'ai dormi tout le week end. il faut faire deux séances par semaine au début. Mais je peux te dire que maintenant je n'ai plus aucun pb et que je dors comme un bébé.
Les médocs à  long terme modifient ta personnalité, t'affaiblissent et te donnent effectivement des trous de de mémoire.

 
#8 Posté par : melodynelson 15 juin 2014 à  15:53
Re coucou,

Bizarres bizarres ces " micro-evanouissements". Ca serait pas du aux carences dont tu parlais dans un autre post?

T as raison, une visite chez le medecin s impose.

 
#9 Posté par : Sister Ray 16 juin 2014 à  14:43
Salut Ontheverge! :)

Alors, pour répondre à  tes questions: je n'ai jamais été vraiment dépendant, en fait le problème était que j'en prenais souvent de manière récréative et surtout compulsive, et ça me faisait perdre les pédales. Plusieurs fois j'ai commencé à  en prendre à  minuit, je redosais une fois par heure toute la nuit en mélangeant avec de l'alcool, jusqu'à  l'aube pour finir par m'endormir, et là  je dormais toute la journée et j'étais encore défoncé toute la soirée du lendemain, du coup je manquais des rendez vous ou j'arrivais encore complètement dans les vapes...

Donc ce que j'ai arrêté c'est ce type de consommation, mais je prends toujours des benzos très occasionnellement, quand je sais que je dois me lever tôt le matin et j'ai besoin d'un bon sommeil profond, et pour éviter de cogiter toute la nuit comme ça m'arrive trop souvent. Quand j'ai du mal à  dormir mais pas vraiment d'obligations le lendemain, je préfère faire mon insomnie sans rien consommer (ou juste du cannabis qui peut aider parfois, mais j'ai cru comprendre que tu n'aimais pas ça). En tout cas ma conso n'a jamais été quotidienne, donc je n'ai jamais été dépendant, du coup je pense que d'autres seront plus qualifiés à  répondre à  tes questions sur le sevrage.

Ensuite, ta situation au travail a l'air vraiment difficile, j'espère que tu arriveras à  surmonter tout ça... Les micro-évanouissements, oui, c'est assez inquiétant, tu devrais consulter en effet. Comme Melodynelson, je pense que ça doit être du aux carences, mais je ne suis pas médecin wink

Bonne journée à  toi, on attends de tes nouvelles :)

 
#10 Posté par : Mammon 17 juin 2014 à  09:46
Yo! Sérieux ça t'arrache pas le pif le zolpidem en trace? O_o
J'ai essayé 2/3 fois par curiosité et raaaaaaaah la dernière fois j'ai passé la soirée à  me mettre du sérum physiologique dans les naseaux pour évacuer tout ça.

Bon en même temps j'ai toujours eu le nez un peu délicat... quand je vois les traces que s'envoient mes potes, ça me fait mal rien que de regarder... du coup (vu que je ne suis pas injecteur) je suis passé au water-line quand j'ai un prod sniffable;
Une seringue sans aiguille, de l'eau stérile, un stérifiltre, pis une fois le prod dans la seringue tu te mets sur le dos tête à  l'envers (y'aurait une blague à  faire avec le fait de se retourner la tête mais j'ai pas la force ^^) et tu t'envoies ça RDR style

Ça marche très bien avec toutes les substances que j'ai essayé de cette manière.
Je dis juste ça pasque je trouve dommage de se flinguer le pif juste pour du Stilnox quoi... donc si cette méthode te convenait ça serait cool, quand tu vois le tas d'excipients retenu par le filtre ça fait réfléchir.

Enfin bon courage, d'un insomniaque à  un autre.

Mammon

 
#11 Posté par : ontheverge 17 juin 2014 à  22:50
@ Sister Ray: je vois qu'on avait des habitudes récréatives assez similaires... Sauf que moi, même couchée à  6h du matin, je me lève rarement après 9/10h et je ne suis pas vraiment défoncée, je peux assurer mon boulot, mais je sens que j'ai plus de mal...

@Mammon: Génial ta technique!! Perso, le Stilnox ne me fait pas mal, tout juste parfois une petite larme, et encore, de plus en plus rare,
Par contre, l'Atarax, j'ai du mal, et j'ai essayé une fois la Sertraline, c'était l'enfer, donc merci pour le tuyau si jamais ça me reprend wink
Je ne sais pas ce qu'est un Stérifiltre, enfin ça parle de soi-même, et c'est vrai qu'évacuer les excipients, c'est pas mal (sachant tout ce qu'il me reste d'Ixprim, donc de Tramadol, ça peut être pas mal d'évacuer le paracétamol pour pas me flinguer les reins!), ça s'achèteoù/ se fabrique comment?

Sinon, je voulais faire une petite MAJ, je n'ai toujours rien pris depuis 4 soirs, mais là , j'ai trop envie, le pire, c'est que j'arrive à  dormir quand même, genre hier, je n'ai pas fait de sieste et j'ai dormi de 22h30 à  6h30, exemplaire n'est-ce pas!

J'ai toujours mes malaises chelous, je vois le médecin demain matin, j'espère qu'il va vite trouver ce que c'est parce que là , 5 jours sans merdes dans la tête, une nourriture saine, je prends bien mes vitamines, je ne comprends pas.
Et puis j'ai tout le temps mal à  la tête, j'ai essayé de faire sans anti-douleurs, aujourd'hui j'ai pris 4 Lamaline et ça allait mieux sur les douleurs.

Donc voilà , en résumé, des malaises pénibles et incompréhensibles, et une forte envie de me mettre la tête à  l'envers ce soir hmm

 
#12 Posté par : ontheverge 18 juin 2014 à  01:01
Bon ben j'ai craqué, 2 traces. Ca se voit, j'écris à  2 à  l'heure et il est possible que ça ne ressemble à  rien.

Je m'en veux d'avoir ccraqué peut-être que ça arrêtera les vertiges, ce qui sous-tendrait un phénomène de manque. Eh merde... hmm

 
#13 Posté par : Mammon 18 juin 2014 à  08:44
T'en fait pas trop quand même, les rechutes ça arrive à  tout le monde, faut souvent passer par là  avant d'arriver à  son objectif.
/!\ Attention, psychologie de comptoir sous grosse dose de kratom+opium(Poppy pod tea)+kava+benzo(Valium), ne pas glisser /!\

Enfin perso les rechutes (pour les drogues que j'ai, depuis, arrêté pour de bon) ça m'a aidé à  bien détecter les... heu... "triggers"? ^^' je trouve pas d'équivalent en Français, "gâchette", non, ça veut rien dire dans ce contexte.
Les ptits trucs qui te donnent soudainement envie de consommer? ^^' Pour faire très général hein.

Genre: une musique que tu mettais tout le temps quand tu prenais le prod que t'essayes d'arrêter, et tu l'entends par hasard, !bam d'un coup envie d'une trace (ou autre chose).
Quand j'ai arrêté les douilles (j'étais bien accroché à  ce mode de consommation, j'ai eu du mal à  re-passer aux joints, et là  j'arrête entièrement le cannabis, pour l'instant je tiens bon. Et je pars en hors-sujet accessoirement sad ).......
RECENTRONS NOUS big_smile

..... donc quand j'ai arrêté les douilles y'a plein de tracks, voir d'album complets, qu'il a fallut que j'arrête d'écouter car comme tout le monde j'avais ma petite sélection de "chansons de douille" privée, et ça a été primordial que je les évite, sinon cravings assurés.

Enfin c'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres, des triggers y'en a de toutes sortes. Je considère chaque rechute comme une étape ou un progrès (si on arrête à  nouveau bien sûr). => (tentative d')explication.

*hem* donc je disais, en gros pasque j'ai perdu le fil (à  cause d'un long coup de fil), les rechutes sont parfois utiles pour mieux se connaitre et comprendre pourquoi exactement on prend ce produit.

Et si on fait la bonne gymnastique mentale, c'est un bon outil pour faire en sorte que le prochaine sevrage se passe mieux, car il y a déjà  un problème en moins: la raison pour laquelle tu as "replongée". Si tu l'as identifiée et trouvé un moyen de la contourner la prochaine fois , ça fait déjà  ça en moins.

Si tu rechutes encore, ça sera pour une raison différente si tu as réussi à  éliminer la dernière, et au bout d'un moment y'en a aura plus... Inch Allah!

Dans un registre totalement différent

@Mammon: Génial ta technique!! Perso, le Stilnox ne me fait pas mal, tout juste parfois une petite larme, et encore, de plus en plus rare,

Ah mais je ne suis pas l'inventeur du water-line© , c'est une methode d'administration très répandue, sur les forums anglophones comme Bluelight, Drugs-Forum ou Opiophiles, ils en parlent assez souvent.
Sur Lucid State on est quelques uns à  pratiquer aussi Mais c'est vrai qu'ici je n'ai jamais lu de posts à  ce sujet...

Par contre, j'ai été convaincu au premier essai - avec de la rabla - j'ai passé beaucoup de temps en Hollande (famille sur place) et à  la fac de mon frère y' avait quelques un de ses amis qui pratiquaient.

Depuis j'ai convaincu à  mon tour quelques potes de tester cette méthode, retours positifs dans l'ensemble, mais y'a toujours le "c'est cool niveau santé, mais t'as pas la sensation d'une bonne trace qui te rentre dans le pif, ça manque de pas sniffer à  sec"
Vu que j'ai jamais aimé l'acte du sniff en lui-même, perso ça m'a pas dérangé du tout.
Je n'y ait vu que des avantages:
1) excipients/coupe virés grace au stéri... et faut que tu te balades un peu plus sur le fofo si tu ne sais pas ce que c'est, avec toute la propagande pro-stéri (et toupie maintenant!) je sais pas comment t'as réussi à  passer à  côté tongue
2) ça arrache beaucoup moins le nez, j'ai testé avec mon Subutex (je suis à  2mg/j) pour la science, et si en trace ça m'arrache le nez, une fois filtré et dilué dans du sérum physiologique, ça passe tout seul.
3) Je trouve ça plus pratique pour doser, par exemple avec la CC ou le MXE (Methoxetamine) style en teuf, je préfère avoir une grosse dose dans ma seringue-sans-aiguille et soit l'utiliser directement ou la transvaser dans un "pshit-pshit", tu sais les trucs qui servent à  s'envoyer les médicaments (ceux qu'on prend quand on est malade hein big_smile ) dans le nez, et m'envoyer régulièrement un pshit que de me faire plein de traces toute la nuit.
Déjà  c'est 100 fois plus discret (tu peux t'envoyer l’équivalent d'un rail de coke devant un flic, il pensera juste que tu es congestionné. Pis c'est plus rapide. Pas besoin de préparer ta trace, tu sors juste le truc de ta poche, un pshit et c'est repartit!
4) Je suis carrément en hors-sujet, je vais donc m'arrêter après un dernier détail:

Tu dis que ça te fait pleurer d'un  œil quand tu sniffes ton zolpidem? C'est quand même pas anodin, enfin moi ça me le fait qu'avec les prods qui passent mal....
Et ensuite tu parles de sniffer de l'atarax (un A-H, aucun intérêt en sniff), et pire, du Zoloft, un antidépresseur surpris .

j'ai essayé une fois la Sertraline, c'était l'enfer, donc merci pour le tuyau si jamais ça me reprend wink

Wowowow si tu tu mets à  sniffer ton Zoloft, il n'y a aucune RDR possible, franchement il ne faut surtout pas le faire et c'est tout.
Déjà  ça ne produit aucun effet psychotrope (sauf placebo éventuellement), et c'est en général nocif.
Si personne ne sniffe d'antidépresseurs, c'est qu'il y a une raison...

Du coup je me demande, mais en même temps je réalise que même si c'est pas du tout mon intention, ma question suivante pourrait être mal prise...
>Afin de comparer l'inconfort du Stilnox en trace, as-tu déjà  sniffé des "vraies" (dans le sens traditionnelles, coke, héro, kéta, etc) drogues? thinking

(déso j'ai été absent longtemps du forum, et actuellement je ne viens pas très régulièrement donc j'ai pas les consos de tout le monde en tête)

Peut-être que tu ne te rends pas compte que le Stilnox est anormalement inconfortable (ou alors c'est juste moi qui fait ma chochotte tongue ) car tu n'as pas d'éléments de comparaison, à  part 2 médicaments encore pires.

Limite le zolpidem en sniff je peux comprendre l'attrait (pour preuve, j'ai testé moi aussi; par curiosité mais aussi pour atteindre plus vite la face psychédélique du Zolpi -longue histoire-)mais, c'est un pseudo-benzo soluble dans l'eau, donc dans le sang, donc sniffable...
Mais le zoloft et l'atarax, c'est le genre de cas où on ne peut que conseiller fortement de ne pas se bousiller les naseaux pour ça.
L'atarax j'en prend parfois pour mes allergies, et quand je sens le goût du cachet (e les casse en deux, un demi suffit pour tolérer les chats de ma copine) je me dt que ça doit vraiment être ignoble en intranasal.

Bon ça rend bavard mon petit combo là , opi/kratom/kava/valium... je vais donc arrêter de rajouter des couches à  mon pâté et aller faire quelque chose de constructif, genre bosser mon Allemand ou mon Jap', les exams, toussa.

Courage, si tu peux t'en passer c'est franchement mieux d'arrêter les benzos (même "pseudos") le plus tôt possible, avant de se retrouver vraiment empêtré dedans...

Courage courage! Moi je n'en ait pas pour me relire, espérons donc que je n'ai pas fait trop de fautes bicauze la flemme demon1

Mammon


 
#14 Posté par : Sister Ray 18 juin 2014 à  11:52
Mammon: Oui, Ontheverge a déjà  sniffé coke/héro, si j'ai bien tout suivi.
Et je suis on ne peut plus d'accord sur les "triggers" musicaux. Depuis que je prends plus d'héro, je peux plus écouter "The Velvet Underground and Nico" (pour les non-initiés c'est l'album banane, l'avatar de Laura Zerty ^^), alors que c'est un de mes albums préférés...

Ontheverge: Ne t'inquiètes pas, c'est normal les rechutes, mais du coup tu devrais peut être mettre quelques règles en place, genre: pas plus de x fois dans la semaine, pas 2 jours de suite, etc. Histoire d'éviter la dépendance physique...
Tiens nous au courant pour ton RDV médical! :)

 
#15 Posté par : ontheverge 18 juin 2014 à  21:05
Salut à  tous,

Pas de souci pour les anglicismes, je parle anglais depuis que j'ai 2 ans (je traduirais "trigger" par "déclencheur" ici) :)

Sinon, effectivement, j'ai déjà  sniffé de la coke et de l'héro, d'ailleurs, c'était l'objet de ma question initiale, quant à  savoir à  quel point c'était addictif, mais bref, je vais (essayer de) faire court pour une fois!

Donc hier, je crois m'être couchée vers 1h et quelques, et levée à  7h, pas spécialement de soucis, quelques vertiges encore.

Chez le médecin, on a vu que j'avais une tension assez basse (10/7), et je suis très carencée en vitamines et en hypoglycémie. En gros, elle m'a dit que je ne m'étais pas assez reposée pendant mon arrêt maladie...
Tu m'étonnes, j'ai rien dit, mais c'est clair que de conduire 100 km d'affilé à  partir de J+5, prendre des prods, puis conduire beaucoup plus loin au bout de 2 semaines post-op, coucher dans tous les sens, faire un petit 8 jours héro + crack/ coke, sans compter les trucs de base comme ménage, balades, etc. Ca repose moyennement, mais je dirais que l'aller-retour à  j+14 de 600 km, et celui à  j+20 à  400, c'était assez fatigant...

En ce qui concerne les triggers, j'ai ma chanson fétiche ("Seven Devils" de Florence + the Machine), et puis surtout, je m'emmerde...
Pourtant je suis sur 2 écrans d'ordinateur, sur un j'ai toujours une série, un film, des vidéos musicales, etc. qui passent, et sur l'autre, je bosse, je regarde des trucs sur internet, je joue à  des jeux vidéo, etc.

Sinon, je joue (enfin j'essaie d'apprendre en auto-didacte) de la guitare électrique et plus récemment de la batterie, je vois laaaaargement assez de gens à  mon goût, et ne parlons pas de la charge de travail.

Mais arrivé le soir, quand j'ai bien épuisé mon cerveau et que je me suis lassée de mes activités, je ne sais plus trop quoi faire, alors quelques benzos, de la bonne musique, un tout petit peu d'alcool, vu que je n'aime pas ça, c'est juste pour coupler aux effets du somnifère et ça va mieux.

@ Mammon ou n'importe qui qui aurait une réponse: tu me fais remarquer, à  juste titre, que se défoncer au Stilnox, c'est de la merde.
Aurais-tu une suggestion pour trouver un prod avec de meilleurs effets, et sans addiction ?

Et sinon, pourquoi avoir tenté de sniffer de l'Atarax et de la Sertraline: parce que je voulais savoir si c'était sniffable et quels effets ça avait, un peu pour conduire une expérience. Résultat: dégueu, aucun effet psychotrope en plus, donc à  éviter impérativement.

Voilà  voilà , bonne soirée à  vous, à  ++ :)

 
#16 Posté par : Sister Ray 19 juin 2014 à  12:45
Aaah l'ennui ^^ C'est une des raisons principales pour lesquelles j'ai commencé à  me défoncer. Y'a beaucoup de stéréotypes sur les raisons pour lesquelles les UD se droguent: traumatisme, dépression, abus physiques/sexuels, maladie mentale... Mais l'ennui, je pense, a mené beaucoup d'entre nous aux expériences psychotropes diverses et variées...

 
#17 Posté par : ontheverge 19 juin 2014 à  17:57
Eh oui, on cherche toujours des raisons graves pour justifier le besoin d'être perché, alors que parfois, y'a rien...

Enfin bref, petite MAJ: hier soir j'ai pris encore 2 Stilnox.

Je me sens toujours pleine de vertiges, je verrai ça avec mon chirurgien mardi, maintenant qu'on sait que je suis carencée en vitamines.

Sinon, j'ai quand même un autre souci, les somnifères m'anesthésient un peu physiquement, ce qui fait que sexuellement, je me trouve moins sensible.

Toutefois, c'est à  relativiser, là  je viens de voir une collègue avec qui je parle bien, mais vu la masse de travail, on n'avait pas eu le temps de vraiment discuter depuis plus de 6 mois.

Donc je lui ai raconté en très très édulcoré mes rebondissements avec L, et je lui ai parlé de mon voisin, elle m'a demandé s'ils m'avaient injecté des hormones pendant mon opération (et Dieu sait que j'ai quasiment rien raconté, et que dans l'implicite).

Le voisin, il m'a tapé dans l'oeil depuis que j'ai emménagé, c'est-à -dire en août 2012, mais à  part lui dire bonjour peut-être 3 fois depuis ce moment-là , et l'apercevoir de loin dans la rue, je n'avais jamais eu d'interactions avec lui.

Là , je l'ai vu la semaine dernière dans le couloir, je lui ai demndé de m'aider à  sortir la batterie de ma voiture pour la ramener chez moi, on a discuté vite fait, puis, il est venu hier pour un truc qui concerne l'immeuble, on a discuté pendant 1h30, et il m'a proposé de passer un soir.

Je l'ai recroisé ce matin, il m'a reproposé, je vais y aller tout à  l'heure.

Alors certes, je me trouve un peu anesthésiée au niveau libido et sensibilité physique, mais c'est comparé à  mon état naturel.

Et là , je ne sais pas ce qu'il se passe mais je suis fébrile, j'ai peur d'être comme une crétine chez lui tout à  l'heure, j'ai envie de le bouffer!!

Bon, pour être honnête, et pardon si ça dérange quelqu'un, mais comme dirait mon meilleur ami (gay donc il a le droit^^), je suis un "PD", c'est-à -dire libido anormalement élevée pour une fille et pratiques "actives" et sans retenue.

Donc là , je me sens un peu bizarre, comme une ado rougissante devant son "crush", et j'ai pas couché depuis vendredi, j'ai trop trop envie, et j'ai envie de prendre un petit somnifère pour me calmer, parce qu'en général, ça me calme, que ce soit angoisse ou excitation.

J'ai peut-être fait quelques digressions, pardon pour ça, mais tout ça pour dire qu'encore une fois, ma solution impulsive, c'est les somnifères...

 
#18 Posté par : ontheverge 24 juin 2014 à  18:25
Des petites nouvelles: je n'ai pas passé un soir sans rien prendre, de nouveau plongée dedans, maintenant que mes malaises sont passés (grosses carences, surtout en vitamine D, donc après massive supplémentation en ampoules + injection IM, ça va mieux).

Je dirais vraiment que j'en prends soit pour un "relief" (en rentrant d'une journée de boulot), soit par ennui, donc y'a que quand je suis en vacances en famille, donc pas stressée du travail et occupée par tous les gens à  voir, que je n'en prends pas, mais je ne supporte pas la compagnie bien longtemps, alors c'est des périodes d'une semaine par-ci par-là .

Victoire: j'ai vu mon médecin traitant + le chirurgien qui m'a opérée il y a 1 mois et je n'ai demandé d'ordonnance à  aucun des deux pour des somnifères :) Espérons que je ne fasse pas un transfert sur le Tramadol quand je n'aurai plus de Stilnox...

 
#19 Posté par : Mammon 25 juin 2014 à  01:31
Salut Ontheverge, bravo pour ta "petite" victoire wink Un petit pas pour l'homme blabla.

Et désolé je viens de capter ta question:

@ Mammon ou n'importe qui qui aurait une réponse: tu me fais remarquer, à  juste titre, que se défoncer au Stilnox, c'est de la merde.
Aurais-tu une suggestion pour trouver un prod avec de meilleurs effets, et sans addiction ?

Ben déjà  c'est vraiment contraire aux règles du forum hmm
Et chacun ses drogues de choix, difficile d'en conseiller une... la réponse la plus basique qu'on pourrait te donner c'est "Smoke weed systa, rastafari rasta" mais perso le cannabis est la drogue avec laquelle j'ai eu le plus de problèmes, donc je recommande jamais rien... sad

C'est pas contre toi évidemment!
Bon courage

Mammon


 
#20 Posté par : ontheverge 25 juin 2014 à  11:40
Salut,

Pas de souci, disons que j'aime bien qu'on me propose une solution quand on me dit que  quelque chose ne va pas, mais ça, c'est vrai dans tous les domaines wink

Je citerais Alice in Chains:

"What my drug of choice?"
"Well, what have you got?"
Reputation de ce commentaire
 
Junkhead yeah !!!!! Away

 
#21 Posté par : ontheverge 30 juin 2014 à  12:01
J'ai eu quelqu'un chez moi pendant 4 soirs, ce qui fait que ma conso de somnifères a été un peu entravée.

Cela dit, hier soir, j'ai été seule de nouveau, et même si toute la journée, j'ai attendu ce moment en me disant que j'allais proposer à  mon voisin de se voir, quand j'ai effectivement été toute seule, je n'ai pensé qu'à  prendre des traces. Et puis quand je prends des somnifères, je veux apprécier tranquillement, donc je ne communique avec personne, donc interactions humaines quand je prends ça = zéro. Et ça vaut mieux, parce que je dis n'importe quoi en me croyant super lucide.

Je me suis même relevée cette nuit pour en prendre encore, de 3h à  6h du matin, parce que ce que je préfère, c'est passer au moins 1h30/2h éveillée après en avoir pris.

Quand je travaille, ça ne dure pas plus, mais quand je ne travaille pas, (sauf si ça m'endort), je peux rester éveillée à  en taper toute la nuit, je me couche vers 4/6h du matin.

Donc voilà , j'en suis à  préférer prendre ça plutôt qu'à  interagir avec les gens, même si lorsque des gens veulent me voir (et que je n'ai pas trop le choix de dire non, sinon je trouve toujours une excuse), je reporte mes envies pour passer du temps à  socialiser.

 
#22 Posté par : ontheverge 08 juillet 2014 à  21:01
Une bonne semaine plus tard, j'ai liquidé ce qui est préscrit pour 2 mois, c'est à  dire une soixantaine de Stilnox.
Je n'ai quasiment plus rien, tout juste une boîte et demi d'une autre marque de somnifères que je n'aimais pas, j'ai re-testé aujourd'hui, le goût est vraiment immonde, par contre l'effet était plus que sympa, voire meilleur que le Stilnox (sans doute suis-je accoutumée).

Avant, j'attendais toujours au moins 19h pour commencer à  taper, quitte à  en prendre jusqu'à  6h du matin.
Ces derniers temps, je suis en vacances, et j'avoue que j'ai commencé à  11h du matin, je me relève la nuit pour en prendre, je mélange toujours avec de l'alcool.

Heureusement, je déteste le goût de l'alcool et c'est juste pour amplifier la défonce avec les somnifères, donc je bois assez peu, mais toujours quand je tape.

Et je me pose la question de savoir si les somnifères sont vraiment mortels à  haute dose.
En 8 jours, j'ai pris l'équivalent de 2 mois, toujours avec de l'alcool et quasiment du matin au soir, et ça ne m'endort même pas, en tout cas pas le Stilnox.

L'autre que j'ai pris tout à  l'heure m'a bien fatiguée, et j'ai été dormir 1h. Une seule putain d'heure.

Je n'ai pas demandé à  faire renouveler ma prescription, je vais bientôt aller chez mes parents, j'espère que ma mère a été chercher l'ordonnance de mon père pour me la donner. Même si elle l'a fait, elle n'aura qu'un mois à  me donner, ce qui me durera 3/4 jours.

Je ne fais plus rien de ma journée à  part attendre de me défoncer, mon voisin vient me voir souvent, avant, je ne voulais pas être sous somnifères devant les gens ni communiquer avec qui que ce soit, mais depuis 8 jours, je m'en fous, vu qu'il passe et qu'il reste des heures, genre jusqu'à  2/3h du matin et que je commence à  taper à  11h/ midi, je ne peux pas attendre toute la journée qu'il vienne, puis des heures qu'il reste pour me retrouver seule et pouvoir taper, ça serait trop long. Et même si je suis fortement attirée par lui, quand il est là , j'apprécie sa présence mais une partie de moi ne pense qu'à  écraser quelques pilules et me les envoyer.

Aujourd'hui, il est venu à  11h et j'avais déjà  froid, il est parti vers 13h et là , j'avais trop froid et des frissons, j'ai juste tapé 1 cachet du nouveau somnifère quand il est parti, ça a calmé les frissons, et c'était bon un peu.

Je n'ai plus rien chez moi pour noyer l'alcool, donc je n'ai pas bu aujourd'hui avec. Je n'ai presque plus de cachets, plus rien pour masquer le goût dégueulasse de l'alcool, je vais devoir passer 2 semaines avec ma famille que j'adore, mais niveau défonce, ça ne vaut pas le coup, et puis pas de verrou sur la porte de ma chambre d'ado, donc intimité moyen (j'imagine la tête de mes parents - qui rentrent sans frapper - qui me surprendraient une paille dans le nez...).

Bref, je sens assez mal les quelques semaines qui arrivent.
Et je sens que si ma mère a été prendre les Stilnox, ça va y aller quand je vais rentrer. Premier truc que je ferai, ça n'a pas encore eu lieu que je ne pense qu'au moment où je vais rentrer et m'en mettre plein la tête.

Je me demande quand même quelle dose serait inconfortable (maux divers, vomissements, etc.), et quelle dose serait léthale.

J'ai cru lire qu'ils ne vendaient plus de somnifères mortels, pour éviter les accidents ou les suicides.

 
#23 Posté par : Mammon 08 juillet 2014 à  23:46

J'ai cru lire qu'ils ne vendaient plus de somnifères mortels, pour éviter les accidents ou les suicides.

En fait avant il y avait les barbituriques (il en existe encore 2/3, j'en ai testé 2 et ça vaut pas les benzos niveau effet....) qui pouvaient être fatals en surdose, et sans rien prendre d'autre.
Alors qu'avec les benzos, il est trèèèèèès difficile de se tuer avec si c'est la seule drogue dans ton sang. Si t'as de l'alcool ou des opioïdes dans le système, les benzo deviennent très dangereux quand tu connais mal les produit et ta tolérance.
Par contre pris seuls, c'est assez safe.

j'ai juste tapé 1 cachet du nouveau somnifère quand il est parti, ça a calmé les frissons, et c'était bon un peu.

Mais c'est quoi ce nouveau somnifère?
Pasque si tu pouvais sniffer le Stilnox, c'est que le zolpidem (un "pseudo-benzo" est "water-soluble", ce qui est très rare.
A part si tu as eu de l'Havlane, les autres hypnotiques français sont inutiles en sniff/shoot.

Enfin bon courage, je ne me souviens plus si tu vois/peu voir un addicto, paque ça serait le moment là , le moment où les aspects négatifs>positifs, faut revoir sa conso.

Mammon


 
#24 Posté par : ontheverge 09 juillet 2014 à  16:31
Salut Mammon,

Le nom de l'autre c'ets l'Imovane, nom générique: Zopiclone.
Je n'y avais plus touché, alors que je l'ai depuis janvier, parce que je trouvais que l'effet était pas terrible, parce que ça a un goût vraiment immonde et que c'est chiant à  dépelliculer.
Mais n'ayant plus rien d'autre, j'ai retenté, en sniff et par voie orale (normalement). Les deux me font dormir, sauf qu'en sniff, je me sens défoncée, beaucoup plus qu'avec le Stilnox.

Avec le Stilnox, je peux rester réveillée des heures, avec l'Imovane, je m'endors en 15 mn en sniff et environ 30 mn par voie orale.

Pour l'addicto, j'avais pris un RDV en janvier ou février, et quand j'y suis allée, le médecin m'a dit tout de suite de ne pas commencer à  lui raconter ma vie parce que le service d'addicto allait fermer dans le mois.

L'addicto le plus proche est à  50 km et ne consulte qu'un jour par semaine, quand je travaille, donc c'est foutu.
Il faudrait que j'en parle à  mon médecin traitant ou à  mon psy, mais en même temps, c'est mes fournisseurs d'ordonnances, donc je sais que le jour où je l'ouvre, je peux faire une croix dessus.
Parfois j'ai envie de le dire quand même...

 
#25 Posté par : ontheverge 10 juillet 2014 à  18:39
Ca y est, j'arrête les somnifères.
En gros, j'ai découvert les effets d'abus de Tradamol, et effectivement, les somnifères à  côté, c'est nul au niveau effets. Par contre, niveau tête à  l'envers et incapacité à  être complètement fonctionnel, c'est beaucoup plus long.
J'ai pris 6 comprimés il y a 24h, et je ne suis pas encore tout à  fait opérationnelle, par contre, quel pied pendant au moins 14h!

 
#26 Posté par : Mammon 11 juillet 2014 à  00:52
Attention à  ne pas dépasser 400mg/jour avec le tramadol (ou alors c'est 600? à  vérifier, je me souviens plus trop et j'ai la gueule de bois ><), risque de syndrome serotoninergique si on dépasse!
Le zopiclone laisse un gout bizarre "métallique" dans la bouche même le lendemain, heureusement que t'as pas sniffée ça longtemps ^^'

 
#27 Posté par : ontheverge 24 juillet 2014 à  22:38
J'en ai sniffé pendant un an quand même, et c'est clairement dégueu question goût!
En tout cas, je n'ai pas retouché un somnifère depuis le 10 apparemment, donc deux semaines, et malgré le fait que j'en ai pour 2 mois (enfin 8 jours...).

400 mg de Tramadol, c'est déjà  beaucoup, enfin tout dépend de ta tolérance, mais il me semble que les médecins ne prescrivent pas trop plus de 200 mg par jour.

En tout cas pour l'instant, je n'ai jamais fait plus de 300 mg par jour, c'était de l'Ixprim, donc avec pas mal de paracétamol par la même occasion hmm

Mais là , en venant chez mes parents, je suis tombée en cherchant des médocs pour mon père, sur une boîte de Tramadol 50 mg, sans paracétamol, autant dire le Graal.

Je m'en suis fait prescrire un peu par un médecin du coin, enfin par 2 médecins, j'ai pu récupérer la première ordonnance hier, et aujourd'hui, j'y suis retournée pour l'ordonnance du 2ème, la pharmacienne m'a refusé le truc en me disant que c'était contrôlé par la Sécu, que si on voyait que j'avais eu la prescription de 2 médecins sur le même mois, c'était pas bon, bref, chaud de se droguer légalement dans ce pays (illégalement aussi cela dit).

Enfin là , depuis 10 jours que je suis chez mes parents, je ne me suis défoncée qu'une fois, avec 250 mg pris en 3 fois (100 mg, puis 1h après 100 mg, et 50 mg encore 1h après), c'était génial.

Par contre, quand je fais ça, j'ai intérêt à  n'avoir rien à  faire le lendemain parce que je suis encore bien ralentie, mais c'est trop bon!!

Et autre effet indésirable, j'ai eu 2 jours après mes contractions musculaires incontrôlables, qui m'empêchent de dormir.
J'en avais parlé dans mon topic sur l'héroine, et ça me le fait en sortie d'opération, donc je pense que les opiacés (héro, morphine pour les opérations, tramadol) ont cet effet sur moi.

Du coup, j'ai pris 2 lamaline pour donner un peu d'opium à  mon corps, qu'il se calme, et ça a marché.
J'imagine que c'est un genre de withdrawal syndrom??

 
#28 Posté par : Mammon 25 juillet 2014 à  02:31

Je m'en suis fait prescrire un peu par un médecin du coin, enfin par 2 médecins, j'ai pu récupérer la première ordonnance hier, et aujourd'hui, j'y suis retournée pour l'ordonnance du 2ème, la pharmacienne m'a refusé le truc en me disant que c'était contrôlé par la Sécu, que si on voyait que j'avais eu la prescription de 2 médecins sur le même mois, c'était pas bon, bref, chaud de se droguer légalement dans ce pays (illégalement aussi cela dit).

Je suis pas sûr d'avoir bien compris, t'as essayé de te faire rembourser des boites de tramadol prescrites par 2 toubibs différents dans le même mois? surpris
Pourquoi tu les a pas payées ces boites? Ça coûte pas grand chose le tramadol en générique...

Salut au passage, tiens bon pour le zolpidem/zopiclone, et prudence avec le trama; la tolérance monte carrément plus vite qu'avec les autres zopis... j'ai su la raison un jour ^^'

Mammon


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