3 semaines. 3 semaines avant ces foutus partiels. Me revoila, le coeur serré, devant ces montagnes de fiches, me sentant tels hercule devant les écuries d'Augias. Pourquoi paniquer? J'ai 16 de moyenne pour l'instant, j'ai assurer jusqu'a présent !
Et pourtant, je sens bien que quelque chose a changer. Je me suis remis a fumer, me sentant incapable de tenir a nouveau un confinement entier dans une triste mais sobriété qui pourtant, aurait été nécessaire.
Incapable, de me concentrer, je retourne dans mes angoisses, celle de tout rater.
Les mots que je lis defilent dans ma tête mais refusent de s'y installer, la météo ne doit pas être à leur
gout la dedans sûrement. Et dans mon désarroi, je me demande pourquoi je ne suis pas capable d'accepter le doux mais monotone bonheur de la vie sans produits.
Putain, je devrais le savoir que c'est pas bon pour moi! Je sais deja qu'un petit renard vit dans m'on cerveau, se nourissant de mes capacités intellectuelles et de mon équilibre. Ce dernier était tenu en laisse par ce genre de pillules que l'on ne prend pas pour s'amuser, mais pour se soigner.
Mais, je ne sais pour qu'elle raison, j'ai décidé de relacher mon renard, peut-être me faisait il de la peine, immobile dans sa vaste cage qu'est mon hypotalamus. Et je l'ai ensuite nourris a outrance de cette fleur verte qui nourissaient deja les différents animaux de nos voisins les indiens il y a des milliers d'années.
Bon, si je n'arrive pas a te garder en cage, je dois apprendre a vivre avec toi! Dis petit renard... Tu penses qu'on pourrait trouver un compromis?
Requiem