Comme une silhouette omniprésente
Tu ne cesse de me hanter
Toi l'épouvante
Toi qui ne cesse de m'empaler
D'ici j'observe les cieux
Mais même le ciel est caché
Même la peur m'appelle
Me serais-je trompé ?
Dans mes yeux passe un oiseau
De mes pupilles coule la pluie
Comme un ruisseau
Tombant et puis
Le long de mon cou
Traversant ma poitrine
Coulant de mes jambes de fou
Finissant par mes pieds en résine
Au fond tout mon corps pleure
Cherchant je ne sais quoi
Que je vive ou que je meure
Je suis encore et toujours là
T'observant de ce lieu
Te désirant d'ici
Te voulant ici
Avec moi en ces lieu
Toi qui m'as transpercée
Je ne peut que t'observer
Et je ne sais te détester
Et je ne sais t'abandonner
Tant qu'il y a de l'espoir
Tu gardera ce pouvoir
Pas besoin de l'utiliser
Je te suis dévoué
Tu es la silhouette de ma vie
Je suis l'ombre de ma mort
Catégorie : Poèmes - 16 juin 2022 à 22:48