Bonjour les amis, je n'ai aucune idée de la tournure que va prendre mon histoire, mais j'ai besoin et envie de le raconter.
Pour me connaitre un peu, j'ai 21 ans plutot joyeux excité et taquin, j'ai toujours aimé jouer, j'ai toujours voulu tester mes limites, les extremes, le danger et l'amour.
A 18 ans j'ai découvert la "drogue" j'ai commencé par le
DXM, qui en une 10 aine de fois en 3mois m'a bien retourné le cerveau à l'époque, j'ai ressenti des symptomes de dépersonalisation, je sentais que ca tournais pas rond, je flippais de rester bloquer. J'en ai repris en octobre pour me rendre compte que la
descente durait 2 semaines et que j'étais toujours marqué par ce sirop pour la toux qui est très loin d'être un jouet.
Cette même année 1er année après le bac pour mois, j'ai du tester 4/5 fois le
LSD, 2/3 fois le
2cb-fly, je commencais à fumer du
cannabis tout les soirs, et j'ai pris du
DXM 3 fois et de l'ephenidine 1 ou 2 fois. Tout ca reste assez soft mais j'ai passé une semaine entierement sous
MXP, un
dissociatif assez costaud, et pendant une semaine j'étais h24 sous ca ( je dormais ,mais reveillé c'était a
base de 50mg dans le pif tout les 3/4h).
Ca c'étais moins gentil, c'était mon premier abus wtf, le
dxm encore j'espacé mes prises de 2 semaine, c'était bete mais je savais pas qu'à 18ans j'étais pas assez solide pour taper un gros
dissociatif sale tout les 14jours.
J'ai eu quelques semaine pas dans le top pour recuperer de ca.
J'ai du prendre
codeine et
tramadol 5/6fois sans depasser 120mg dans l'année mais j'aimais pas tant l'effet
opiacés, j'étais plus en quete d'aventure.
La 2eme année j'ai découvert plus de psyché
Je devais prendre un psyché (lsd/2ce/champis/2cb/2cc/4homet...) a peu près toutes les 3 semaines, la
descente durant peu j'trouvais ca restais raisonnable
J'ai pu tester 2/3 fois genre 1ou2 rail de C mais j'étais pas vraiment attiré
J'ai du prendre 3 fois de la
MD dans l'année rien de fou, et presque pas de
dissociatif.
Après l'été on prenait du
tramadol toute les semaines pendant 1 mois à genre 150mg sinon je devais prendre genre 1/2 fois tout les 2 mois
Cette année là le borderline ca a été 1 mois ou j'ai du prendre du
2cb 6/7 fois, j'ai eu genre 2 petites semaine ou c'était pas top ou j'étais dans le flou mais rien de bien méchant.
Je fumais tout les jours 2/3 pet par jour.
A ce moment là a part le
cannabis que je fumais tout les jours j'trouvais pas ma consomation abusive surtout que j'étais pas du tous
alcool, après j'ai commencé a devenir accro au
tabac cette année là.
La 3eme année :
C'est cette année ou j'ai abusé, ou à un moment j'me suis donné "carte blanche" pour les drogues.
Au début j'étais clean, j'avais eu un petit mois sobre sans RIEN genre vrmt rien(meme pas une clopinita) avant septembre.
Du coup là bah j'ai recu comme truc cadeau d'un
RC shop de l'
U-47700pour ceux qui sont curieux :
Psychowiki U-47700pour les autres bah c'est un opiacé bien puissant qui se
sniff.
A part lui jusqu'en janvier j'ai du tripper 6 fois au psyché, j'ai fumé tout les jours, j'ai pris de la
MD 2/3 fois, 1 trace de C et un weekend au
speed, c'était assez clean en terme de conso.
Mais vu que j'avais pas de regle pour le
U-47700 ca m'arrivais d'en prendre tout les 2/3j en
sniff comme ca, sans que ce soit particulierement agreable ou quoi, pendant peut etre 2/3 mois mais j'étais pas aussi regulier en conso ( genre jrester sans 2 semaine j'y pensais pas). Un jour un voisin a moi en voulait et je lui ai vendu ce qui me restait en mode ( ce truc c'est pas cool autant s'en debarasser), inconsciemment ca a du me laisser un petit "rest-in touch" avec les
opiacés.
De decembre à avril je reste assez soft (2fois
md, 2/3 trip, une trace de
Ké)
et j'suis dans une période ou j'suis assez perdu sentimentalement, j'sors d'une rupture amoureuse et je retombe amoureux de mon ex au
mexique, à partir de là bah je commence à dealer pour aller au
Mexique la voir, et là ca commence à deconner vu que j'ai des dizaines de prod chez moi.
Mes derniers exam étaient le 20 avril, mais j'avais passer plus de temps à vendre qu'à aller en cours honnetement, j'étais tout de même serein j'suis assez habile et debrouillard dans les études, dès que je fini mes exam ( ou la veille plutot) jme donne carte blanche, j'ai reussi mon année, j'ai mon voyage pour le
mexique dans un moins, mon mensonge avec moi même c'était : bon dans un mois j'vais etre avec ma copine je vais pas penser à la drogue, du coup là jvais reussir mon année, j'ai un mois ou jpeux me lacher completement.
C'est allez très vite, la premiere semaine j'ai du dormir 2nuit, j'ai alterner entre
Meth/speed et
coke a 70% du deepweb.
La
meth et le
speed m'ont pas vraiment plus, mais j'ai senti que la C à laisser sa marque dans le temps, genre vu que j'avais "vraiment joué" avec et pas juste testé comme dans le passé, bah j'ai senti dans le rush, la vitesse, que j'avais ouvert un truc pas gentil, on peut pas jouer avec un truc aussi proche du feu sans en avoir les marques,la premiere session apres avoir fini mon gramme solo en2jours, le premier truc que j'ai fait au reveil c'était aller sur le deep et en commander un autre gramme, ca m'a fait peur comme action par dessus coup, mais c'était tellement bon, j'avais l'impression de corrompre le temps, d'être plus proche de l'extase à chaque rail, chaque rail était une nouvelle note dans un poème.
Mais chaque fleur de flamme que je faisais naitre après chaque rail, laissais mon desir s'enflammer et le plaisir s'envenimer, avec les tic qui arrivent, bloquer la narine pour aspirer le restant, avoir l'impression d'être plus proche de l'amour à chaque miligram qu'on ramène dans le sang, j'ai refait tomber 1 gram 2 semaine après, pour plus de conso pour moins de plaisir, une
descente moins gentille et un désir plus ardent pour un plaisir pour marmonnant, je commencais à voir que l'autre joueur en moi qui en voulait encore n'étais pas si fair-play que ca.
Je me retrouvais dans des courses au plaisir folle, genre j'me masutrbais en meme temps j'enchainais les clopes et je tapais des rails.
Au final avec du recul j'étais prisonnier de mon desir, et j'enchainais les plaisir en cherchant un sommet ou un pic, que je n'atteignais jamais vraiment car en enchainant les plaisirs c'était moi-même que j'enchainais.
A ce moment là j'ai commencé a prendree beaucoup de
tramadol c'est passé de 300mg par semaine debut avril a 400mg par jour la derniere semaine en mai avant d'aller au
mexique.
J'arrive et au bout que quelques jours ca se passe mal, et là j'suis solo dans un pays que je connais pas avec le coeur brisé, au bout d'une semaine je me rend compte que le
tramadol est sans ordonnance ici, et ca repars a coup de 400/600mg par jour, jfais genre 4j avec, 4j sans, mais les4j sans bah j'avais2jours
descente puis 2j de manque, je sentais ca partait en couille à l'interieur, que je devenais accro physiquement mais j'avais peur de me l'avouer. La tolerance est montée vite, en 50jours de conso abusive, ce que ca me faisait 150 de
tramadol ressemblait a 40mg de
codeine l'année d'avant. J'ai aussi pris 1/2g de
coke du
mexique, une bonne qualité, j'étais dans le rush, le kiff, mais c'était un jour ou j'étais en manque de
tramadol, du coup c'était a peine agreable.
Et la ca m'a fait peur, j'me suis dit merde si c'est moi le joueur, j'pose une carte sur la table et j'suis a peine bien alors qu'une
descente m'attend.
C'était comme si j'avais plus les cartes en main, je tenais plus le rythme, je jouais à découvert.
En revenant je passes les
tramadol à une amie, et la je passe une semaine de
sevrage pas gentil ( ou quand je me reveil le matin c'est avec une grosse douleur au ventre, et le suspens c'est de savoir si je vais commencer par vomir ou chier une diarhée immonde).
Je fumais 7/8 pet par jour dosé pour un porc pour compenser ca marchais à peine, j'étais pas bien, courbaturé, douleur partout, plus associable qu'a l'habitude alors que j'suis une vraie pile quand y a plein de gens d'habitude. Là bah pendant 1 mois j'ai commencé à compenser avec du
kratom et tout et n'importe quoi, genre je prenais du
kratom 3/4j et j'en prenais pas 3/4j pour baisser mon addiction et ma tolérance, et au début j'avais besoin de 10/12g de
kratom pour compenser mon manque de
tramadol, à la fin j'étais plus qu'a 3/5g, mais c'est fou de se dire qu'une dose élevé de
kratom, c'était juste suffisant à faire croire à mon corps qu'il y a un équilibre temporaire actuel, à coté bah jcommencais à prendre 1 prod tout les 2/3j, que ce soit
2cb,keta,ghb,alcool.
J'avais besoin de faire "varier" les plaisirs pour compenser, et le pire c'est qu'au fond ca marcher même pas.
La derniere semaine j'suis parti avec un ami une semaine en espagne à dormir sur les rocher en road trip, j'avais que a fumé un peu et tout le reste j'ai fait une pause, mais c'était pas gentil, j'avais l'impression que les
opiacés c'était limite une femme vraiment, comme si j'pouvais me faire kiffer la vie à coup de pillule quand bon me semblerait.
Et inconsciemment avec toutes mes conso j'étais dans une course au plaisir de plus en plus dangereuse, douloureuse et vide de sens, j'enchainais les clopes et les pet et les chocolat et les chips et les branlette à chaque conso
Pour m'écraser de plus en plus haut, je pouvais plus me reveiller un matin sans allumer une
cigarette et avaler 5 pillule de
kratom dès le reveil en allant me branler en attendant que ca kick.
En rentrant au maroc le 17juillet j'ai stop toutes mes consos, je fume encore mais moins, et j'ai du boire un verre de whisky aleatoire qlq part mais voila.
Les 2 premieres semaines était pas gentil, t'a mal, t'en vois pas le bout, tu lis des temoignages qui te rassurent pas, avec le manque de
kratom, mal de ventre, de foie ou de rate je sais pas mais un organe dans le ventre que j'sentais qu'il prenait cher a chaque conso.
Après c'était comme la fin d'un pont, genre petit a petit je m'éloigner de la rive, mais genre j'étais pas serein, je passais devant les pharmacies sans sourire avec un
gout amer de defaite.
Le souvenir des
opiacés disparait petit a petit, une fois j'ai sniffer de l'
heroine c'est un des souvenirs les plus dur à laisser partir, des fois certaines prises kiffante du debut remontait avec regret dans mes souvenirs, mais il fallait la laisser partir avec sa "clef" de jeu "plaisir/desir" qu'il y avait.
J'avais l'impression chaque jour je me reveillais "perdant" avec un "manque à gagner", je devais attendre 19h et 3
bedo dans le sang pour me sentir "neutre", avant tout mes plaisirs n'était la que pour cacher la souffrance.
Avec la
cocaine c'est comme si des fois mon cerveau pense
coke, mais j'en ai pas ici de toute facon donc ca part comme c'est venu, mais j'ai eu l'impression qu'a chaque fois que je m'en detachais j'y repensais, des moments j'y pensais en mode comme un rat de laboratoire "heho jsais que ca existe un truc qui ZRGLUUUMBUM ma
dopamine ptn c'est où j'en veux"
ou des fois je pensais " si maintenant on me pose de la C devant moi je pourrait refuser ? " et au bout d'un moment c'est comme si j'ai accepté le lacher prise dessus, et j'ai senti en moi, que j'avais perdu la carte du joker, genre y avait une part de moi qui voulais encore en avoir même si je m'étais dis de plus toucher, et j'suis partie en introspection pour me comprendre jusqu'à que la seule excuse de mon cerveau c'était "oui mais juste pour moi", cette drogue de l'ego le gonfle tellement qu'il veut se voir avec.
J'avais l'impression c'était comme un anneau de force et de puissance, et au moment ou j'ai accepté de lacher prise dessus, les yeux fermé j'avais un anneau lié à une chaine qui disparaissait.
Je sais pas comment expliquer mais à chaque moment où j'ai eu l'impression de niquer le game en terme de plaisir et de corrompre le temps.
Longtemps après je vois que les cartes que j'ai posé, j'ai du les recupérer de l'autre coté de la lune de miel.
Chaque jour est plus joli que le precedent, et aujourd'hui ca fait 1 mois sans C, 3 semaine sans
opiacés, le reste j'ai pas touché depuis mais j'ai jamais vraiment senti d'addiction, même si il faut être vigilant.
Le jeu va plus vite que vous, rappeler vous que même hors jeu et hors conso, vous jouez toujours, et plus vous vous voilez la face sur les moment creux du "jeu" ( exemple : grosse
descente pas gentil après conso intensive ).
Et c'est un jeu dans lequel, au final avant d'avoir connu un produit, on vivait en paix et sans besoin.
J'ai senti a postériori que j'étais entrain de renvoyer mes souffrances dans l'oeuf en les camouflant avec les prod, et qu'au final avoir essayer de trafiquer le temps n'a fait que bruler la pureté de mon âme.
Je laisses le temps guerrir mes blessures, et rebatir ma peau dans les blessures que j'ai eu aux niveaux des chaines que je m'étais crée inconsciemment.
Au final la souffrance engendré été bien superieur au plaisir engendré, la redescente bien plus rude que le rush, sur 3 mois j'ai perdu quelques plumes, qui commencent dejà à renaitre au bout de 2 semaines.
Je ne regrette plus aujourd'hui, j'ai regretté au début, j'ai regretté de voir la tête que je faisais dans le mirroir au moment où j'me suis dit " bon maintenant on est dans la merde, on va devoir stopper ca, meme si on va devoir souffrir sec un petit moment".
Mais aujourd'hui j'accepte, j'accepte ma faiblesse qui a fait que je me controlais plus, j'accepte la honte que j'avais quand je cachais ma conso à mes proches qui s'inquiétaient pour moi.
Et je me libère des mes mensonges, qui ont laisser les parts les plus negative et enchainer de moi me dominer, agir par honte, culpabilité en ayant des regret et des remord avant de consommer, c'est là le cercle vicieux, être le spectateur qui ne sait plus si c'est lui le bourreau ou la victime à partir du moment ou le seul truc qui le fait sentir "bien" et qui fait se calmer sa souffrance coupable, bah c'est un produit, qu'il va consommé en se sentant coupable, car même aveuglé dans la corruption avec le diable, il y a tout au fond en chacun de nous, une lumière divine, qui non loin de juger, constate et cherche la lumière quelque soit la misère actuelle.
Je rend donc mon tablier, l'heroinomane et le cocainomane en moi disent adieu, j'accepte de liberer mon âme et de reprendre ma quête interieur quitte a devoir affronter mes demons et souffrir directement, sans pincette, mais je préfère profiter du temps que j'ai sur cette vie pour vivre libéré de tout. J'ai vécu la lune de miel avec ses produits, et il ne pourront plus jamais m'apporter autant de plaisir que la/les premières fois, alors j'accepte que cette relation m'a fait plus de mal que de bien et je dis aurevoir à ces 2loups au dents tranchante avec qui j'ai courru d'un coté et de l'autre de la lune.
Je decide pour mon bien-être à long terme de ne plus toucher à tout les produits dangereux que j'ai testé, et j'essayerais d'avoir une conso plus responsable avec les produits que je considère moins dangereux et qui ont beaucoup à reveler si on accepte d'y plonger avec son coeur et son âme sans peur et sans reproche, j'ai pu tester la
DMT et ce produit m'a fait voir de très belle chose à l'interieur et m'a montré à quel point on est petit par rapport au tout.
L'année qui arrive, j'espère me liberer de la chaine addictive du
tabac, même si c'est basique et super répandu, c'est vraiment fou de se dire qu'avec 7€ tu descend de chez toi pour dire a un mec : hey salut tu vois le truc la bas avec du goudron qui donne le cancer des poumons ? bah envoie moi ca poto on va encrasser les poumons youuuuuhouuuuuuu.
Pour le
cannabis j'ai envie de ralentir mais au pire c'est pas la priorité, deja je commence à fumer mes pets avec du Damiana à la place du
tabac ( une plante naturel fumable beaucoup moins nocive)
Pour le reste bah je pense que je vais laisser dans ma vie les prod qui ne m'ont pas fait du mal et les utiliser assez rarement pour pouvoir les garder dans ma vie longtemps :
La
MD/6-apb ( un dérivée
empathogene qui dure plus longtemps ) en l'espacant de 2 mois idéalement.
Les psychedeliques (
lsd/2ce/champis/dmt/2cb etc) en les espacant d'1 ou 3 mois en fonction ( je trouve qu'on peut prendre du
2cb une fois tout les mois sans soucis, alors que le
lsd il faudrait attendre au moins 2 mois entre chaque trip pour bien recuperer )
La
ketamine peut etre 2/3 fois dans l'année, j'suis pas en kiff sur la
ketamine, mais de tout les
dissociatif que j'ai testé il est plutot soft et synergise bien avec à peu près tout.
L'
alcool quand je sort, de toute facon je bois pas tant que ca, ca a jamais été un soucis j'aime pas le
gout. Le
ghb occasionellement pourquoi pas car au final c'est assez similaire à l'
alcool et faut forcer sur la frequence pour se retrouver accro, et de
base jmen prend pas plus d'une cuite par mois.
Voila voilou les amis, j'avais besoin d'en parler, et jme sens revivre depuis que j'suis tranquillement a manger bien et fumer mes
bedo au bon
shit du bled.
Je sais que ce que j'ai vécu c'est peut-être rien comparé à ceux qui ont vraiment plonger dans l'addiction, mais ce que j'ai vécu m'a assez bruler les aîles pour m'apprendre à me calmer.
Au final je m'en tire pas si mal, j'ai toujours voulu tout tester, bah maintenant c'est fait ! J'en suis sorti avec quelques blessures, mais ca à l'air de vite cicatrisé, et petit à petit mon esprit oublie, pardonne, libere et deculpabilise.
Si quelqu'un à quoi que ce soit à dire qu'il le fasses ca va me faire plaisir
!
Merci les amis, stay
safe