J'préfère être ivre mort, plutôt que d'vivre mort
Dans la vie je dort, par ce que j'vie encore
Certain de l'incertitude, d'un enfer qui tue
C'est la vie qui pue, cette sal...
Alors, que t'as tout perdu d'vue, et que t'y croyais plus
Nan oublie tout, je crois que j'deviens fou,
Y'a tout qui devient flou, J'crois que j'ai fais tour,
Puisque je tourne en rond, je fais qu'remplir le vide,
Je sais que ça empire vite, je sais plus si triste,
Sais plus réfléchir, pour plus revenir, en faire un souvenir.
Tu t'sens à plus à la maison, t'sens plus ta raison,
Tu préfère t'sacrifier, pour mieux t'envoler, comme un papillon,
Tu te fais écraser, le mieux c'est de crever, mais tu fais qu'creuser,
Pour mieux asphyxier, si t'arrive à respirer, mais tu peux pas résister.
T'encaisse les coups et t'empile les couches,
Tant pis si tout bouge, Tout tient sauf si tu touche,
Ca va se casser la gueule, Va te cacher et être seul,
Pour mieux amortir, pour mieux rien sentir,
Rien n'est vraiment pire, tant que tu peux t'mentir,
Et c'est l'horreur des autres, ces sales menteur,
Ils ont tellement peur, ces inventeurs,
Ils préfèrent se voiler la face, pour nettoyer la crasse,
Ils préfèrent faire la chasse, à tout leur désespoir,
Ils s'enfoncent dans le couloir, pour ne plus rien voir,
Moi je cherche la verité, du matin jusqu'au soir,
Trop peur de verifié, ils t'enferment dans leur noir,
Par ce qu'il t'en faillait plus, des trucs à supporter,
Par ce qu'il sont pas très fort, et ils ne l'on jamais était,
C'est pas par ce qu'il m'ont fait, qu'ce ne sont pas leurs méfaits,
Je suis lucide ou défoncé, j'oublie un instant, mais ça revient tôt ou tard,
Si Difficile et trop occupés, le déni n'appaise pas, déni ton déni, et continue à le boire,
Le jour où je me tire, j'serais pas près de revenir, j'oublierais le passé, j'éviterais de le revoir.
Si j'me suis toujours pas échapper, on se dit à l'année prochaine,
Tout change pour rien changer, et on vit dans ses problèmes,
Je continuirais à supporter, jusqu'a calmer ma peine,
Sans oublier de détester, tout ce qui nourrit ma haine.