Et les discussions en mp laissées en plan. Je n'ai oublié personne, ni le support trouvé parmi vous. J'espere n'avoir vexé personne.
Un ami proche est décédé par OD de
coke à 35ans.
Lui n'avat jamais shooté, ni pris autre chose, ni cherché à mourir. Moi'aurais pu y passer cent fois..
Je ne poste pas un texte sur lui malgré l'envie, parce que ce mec était une perle et qu'ill me manque énormément, à moi et des dizaines de gosses et de gars du quartier. Je pense que la situation requiert un minimum de discrétion, on touche à des eaux troubles pour de www.
Officiellement crise cardiaque, pas d autopsie, mais il y avait 30 ou 40g de
coke dans sa planque deux heures après le décès constaté. Le ménage a été fait et la famille ne s'en doute pas.
Je me suis retrouvée avec un héritage en nature inespéré...(c'était pas qu'un dealer, ce ue mes psys ont du mal à saisir, c'était vraiment mon ami pour connaitre jusqu'à sa planque).
Et la folie est revenue faire un petit tour dans mon existence. J'ai du mal à vivre ma toxicomanie intensément et à écrire (ou faire qqc d'à peu près constructif) simultanément.
Les hallus, les HP, le mal aux proches, mon cerveau et les bras qui perdent leur fonction, j'essaye de tirer un trait. Je le veux vraiment. Je n'ai rien pris depuis un mois et demie où j'ai surtout dormi. J'espère tenir…
Maintenant je vois chaque shoot de
coke comme une insulte à sa mémoire et à sa famille.
C'est ce que beaucoup me disent, que c'était ce qu'il pouvait m'arriver de mieux. J'aurais préféré une fin différente. On a perdu quelqu'un de bien, gommé de la surface terrestre. C'est ce que je me rappelle en passant tous les jours devant le rideau fermé de son commerce, taggé, fleuri, et plein de mots d'amours, dont certains au rouge à lèvres. Les fleurs fanent, les mots s'effacent, mais la famille ne peut encore les enlever.
J'ai perdu un ami qui offrait des carambars aux gosses du coin, pas un dealer.
Les flics lui ont couru après toute sa vie, un gosse de cité sans père qui avait réussi à avoir son commerce, il avait encore eu droit à une perquiz qqs jours avant son décès. Mais faire un plus un, une recherche de toxiques et retrouver celui qui lui a vendu cette merde surcoupée aux amphètes et à chépaquoi qui l'a tué(et a failli me renvoyer en HP, mon mec avec) , ça c'est pas de leur ressors.
Et non, je n'ai rien gardé à analyser, en pleine psychose paranoïaque, j'ai tiré la chasse(un massacre, j'ai pas jeté que ça), croyant les flics en bas, et la concierge dans le complot. J'ai même demandé à deux inconnus en bas de chez moi s'ils me laissaient le temps de remonter prendre un soutif avant de m'embarquer. Hum.. Temps d'arrêter les conneries...