Après ma première journée spéléo à 80m sous terre (passionné depuis longtemps), voici les rapprochement troublants que je fais entre sensations sous psychés divers et cette journée forte sous terre...
Comme d'hab, la musique qui va bien... Ici c'est "People are strange" car en sortant de cette expédition, je me sentais extérieur à la société comme durant un trip ^^ j'ai même failli dire au groupe "on revient d'un autre monde nous!" en revenant vers la voiture. C'était mon impression en voyant les passants.
Ce soir malgré les muscles épuisés de ramper et monter à la corde, je me sens comme... sous
amphétamine Selon moi, ça vient de l'état de vigilance dans lequel met la spéléo : perte des reperts naturels, risques réels, prise de conscience qu'on n'a que soit pour sortir.
Et cet état est hyper plaisant quand on aime les grottes. Du coup ça doit avoir bien stimulé ma
dopamine Pour le côté psyché : pour moi, j'aime tripper au
LSD pour la même raison que j'aime être tout au fond et me demander si j'aurai la force de me hisser tout là haut. Car comme sous
LSD, à un moment la crainte laisse place à la confiance (en sa force, en l'équipe, le matériel, en soi!). J'ai adoré ce moment et me souviens avoir dit en riant "ah mais finalement on n'est pas mort!"
Et là je termine par le lien indissociable avec... les dissociatis! Cette fameuse perte de repères spatio-temporelle, qui en fait flipper certains et qui en excite d'autres. Comme j'avais proposé, on a pendant qqs secondes éteint nos lampes et profité du
noir complet. Cette sensation de ne plus voir son corps et de se savoir ici juste par la mémoire... il y a un côté kétaminesque
Alors vive la spéléo (bien équipés et en groupe biensûr!), ça envoye dans les lymbes, les vraies! Et si tu
bad trip au fond... difficile de revoir la lumière du jour
Dextro