Un jour de plus...
3 semaines d'abstinence. 21 jours sans après 96 jours non stop de came, avant le 5 octobre je n'avais jamais réellement été en manque, 1h ou 2 maximum en galère. Le dimanche fut assez soft, la nuit fut normale mais le lundi. Une horreur! On m'aurait arraché les bras et les jambes que j'aurais eu moins mal lol. J'ai pris quelques antidouleurs qui ont potentiellement marché. On allait craquer, on a craqué! Je partais choper 1g. On a pas tenu longtemps! Par chance, pas de came mais de la métha. Je prends 6 flacons 4 de 60mg et 2 de 20mg. Comme on sait que c'est uniquement sur prescription, on fait gaffe, on prend maximum 3 CaS par jour, lundi, mardi, mercredi on tape 2 flacons de 60mg. Jeudi et Vendredi 1 flacon de 20mg. Il nous reste 3 flacons, 2 de 60mg et 1 de 20mg. On zieute sur le net voir ce que fait la métha (enfin avant d'en prendre). Il faut 96h pour voir si on est en manque ou non! Le samedi suivant 1 semaine après l'arrêt on arrête la métha. Pendant 96h, on stresse, on attend, on va morfler ou pas, on compte les jours. Dimanche. Lundi. Mardi. Mercredi. Rien, un peu a cran, un peu d'envie mais pas d'intenses douleurs! Une nouvelle semaine s'écoule, relativement vite! On fume beaucoup enfin pas tant que ça 1g1/2-2g a deux :) Mardi et mercredi derniers, on finit les 3flacons de métha pour pas les jeter. Et depuis on a rien repris. Un petit carton mercredi 
3 semaines, c'est court, c'est rien mais c'est déja 21 jours sans came. Un petit pas, mais comme on dit petit a petit, l'oiseau fait son nid. Je sais que le chemin est encore long et parfois escarpé. Mais si je tombe je me relève. Je recommence et j'essaie de ne pas refaire les mêmes erreurs.
Je ne peux pas dire que plus jamais je n'en prendrais mais pour le moment je n'ai pas (plus) besoin d'elle dans ma vie. Et de plus je vois qu'elle ne m'apporte plus autant que les premières fois. Peut-être qu'un jour, nos chemins se recroiseront et je verrais en tant voulu ce que je décide de faire...
3 semaines, c'est court, c'est rien mais c'est déja 21 jours sans came. Un petit pas, mais comme on dit petit a petit, l'oiseau fait son nid. Je sais que le chemin est encore long et parfois escarpé. Mais si je tombe je me relève. Je recommence et j'essaie de ne pas refaire les mêmes erreurs.
Je ne peux pas dire que plus jamais je n'en prendrais mais pour le moment je n'ai pas (plus) besoin d'elle dans ma vie. Et de plus je vois qu'elle ne m'apporte plus autant que les premières fois. Peut-être qu'un jour, nos chemins se recroiseront et je verrais en tant voulu ce que je décide de faire...
Catégorie : Sevrage - 26 octobre 2013 à 23:02
Commentaires
1
#1 Posté par : Roubz26 26 octobre 2013 à 23:23
A certains moments de notre vie, on croise la drogue, on y trouve un grand bien être et on se dit qu'elle est vraiment là au bon moment, quand ça va pas au top, qu'on se fait un peu chier, et ducoup on hésite pas à s'en mettre tous les jours et à l'utiliser comme un traitement à son ennui, on comble un vide en soit.
En vérité, on la croise au mauvais moment, quand elle s'accroche à nous, et qu'on s'accroche à elle. Elle nous donne tout ce qu'on recherche et ce petit démon s'installe en nous, et une fois qu'on lui apporte plu de drogue il te fait comprendre qu'il en refaut, en te faisant sentir ta douleur.
Soit tu résistes et c'est fini, t'en chie un moment et le démon meurt; soit tu cèdes à son caprice et tu t'en remet dans le cornet et c'est reparti pour un temps indéfini, et le prochain coup où tu te retrouve sans est encore plus douloureux, et ainsi va le cercle vicieux infini de la came ...
Trouver la force, au bon moment, de sortir du cercle, de se ressaisir, se reprendre en main, se relever, et tourner cette page de sa vie. Si on trouve ce courage et cette force, il faut bien se dire qu'on ne le retrouvera peut-être pas deux fois, et que c'est le moment ou jamais, de choisir de vivre autrement, d'avoir de nouveau de l'ambition et tout le reste ...
Félicitations, t'as fait le plus dure, le côté radical est passé, à toi de remonter la pente en douceur, sans aller plus vite que la musique, à ton rythme, avec les hauts et les bas que tu rencontreras, sans retourner dans la facilité.
Bon courage,
Amicalement,
Roubz'
En vérité, on la croise au mauvais moment, quand elle s'accroche à nous, et qu'on s'accroche à elle. Elle nous donne tout ce qu'on recherche et ce petit démon s'installe en nous, et une fois qu'on lui apporte plu de drogue il te fait comprendre qu'il en refaut, en te faisant sentir ta douleur.
Soit tu résistes et c'est fini, t'en chie un moment et le démon meurt; soit tu cèdes à son caprice et tu t'en remet dans le cornet et c'est reparti pour un temps indéfini, et le prochain coup où tu te retrouve sans est encore plus douloureux, et ainsi va le cercle vicieux infini de la came ...
Trouver la force, au bon moment, de sortir du cercle, de se ressaisir, se reprendre en main, se relever, et tourner cette page de sa vie. Si on trouve ce courage et cette force, il faut bien se dire qu'on ne le retrouvera peut-être pas deux fois, et que c'est le moment ou jamais, de choisir de vivre autrement, d'avoir de nouveau de l'ambition et tout le reste ...
Félicitations, t'as fait le plus dure, le côté radical est passé, à toi de remonter la pente en douceur, sans aller plus vite que la musique, à ton rythme, avec les hauts et les bas que tu rencontreras, sans retourner dans la facilité.
Bon courage,
Amicalement,
Roubz'
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