Quel joli texte.
Tu as bien raison d écrire et de nous faire partager tes pensées retransmise de façon aussi poétique.
Tu decris bien les choses, les états d ame que je peux ressentir, sauf que moi si je commets pas l'irréparable ce n'est pas par altruisme mais par manque de courage et aussi peut être car je reste qq part optimiste et que cela me ferait bien chier de terminer maintenant et savoir qu'en fait il y avait un truc cool pour moi après . D'avoir faut tout ça pour rien.
Je rêve de passion, je sens qq chose qui bouillonne parfois en moi, qq chose qui voudrait jaillir, exploset, mais je n arrive pas a en faire qq chose. Jarrive pas à laisset aller.Est ce que j'en ai peur?cet prêtre juste du fake.
Tu dis avoir vécu passionnément. Cela peut donc revenir ? Pourquoi cela à changer?
Comme me l'as fait remarquer mickikeupon, il m arrive de sourire parfois et il y'a des chose qui me procurent satisfaction. Même si ce n est
jamais aussi intense que mes angoisses ou mal être.
Pourquoi tu dis ce
gout du désastre qui m'a jamais quitter et que plus haut où plus bas, tu dis avoir vécu avec passion?
N'est ce pas paradoxale ? J'envisage mal le désastre avec passion. La passion est un sentiment positif? Exaltant?
Tu sais moi aussi je me sens en inadéquation complète avec ce monde, pourtant ici je me sens bien et les gens qui viennent ici font partie de ce monde non?
J'ai peur des gens, peur du rejet.et la c est terrible je suis en confrontation/prise de tête avec la soeur, chose qui n arrive jamais. Cela me met dans une de ces panique. Je suis en train reprendre une lettre et j'ai l'impression que cette lettre c est comme lz déclenchement de la seconde guerre mondiale !
Je crois que qq part, je me complaît dans ce spleen, cela m'apporte presque un certain bien être. Réponse du psy: c est parce que c'est qq chose que tu connais.
Le confort de l'inconfort. Comment dépasser cela! Je sais pas. Mais tu sais il y'a plein de reportage sur la plasticité du cerveau. Si cela ti stresse, je peux te refiler qq liens.
A propos de ce spleen, Kundera à écrit qq chose la dessus, comme certaines cultures cultivent même cela.
Mais presque tout ce que tu décris, je le ressens aussi.
"comme une indicible fatigue, une mélancolie venue des profondeurs de l'être, qui colore le monde alentour d'une immense lassitude.Pauvre hère qui croule sous le poids de chagrins trop lourd à supporter, qui a perdu tout espoir et qui va dans la vie, accablé de sa bêtise et le cœur ridé, blessé de ne pas trouver ma place "
J'ai l'impression d'être comme une funambule qui peut se casser la gueule à tout moment.
"je traîne comme un fardeau ce sentiment de vide, de renoncement, de non envie absolue.Rien ne m'atteint vraiment, ni triste, ni vraiment accablé, juste absent, retiré d'un monde dont la marche m'importe peu. Je ne rêve à rien, je n'ai envie de rien, j'ai le regard vague, l'esprit errant, mes pensées sont toujours aussi pesante "
Je suis quand même assez active, je fais du sport, des activité, mais pas l'impression d'en retirer un plaisir , je le fais comme hygiène de vie et que si je le faisais pas,ce serait sûrement pire.
"Ce goût du désastre qui ne m'a jamais quitté, cette certitude d'avoir reçu l'existence comme un fardeau trop lourd à porter pour mes trop frêles épaules, cette inaptitude à exister, à être vraiment de ce monde, à participer à sa marche en avant; cette inadéquation entre ce que je suis et ce que la société exige de moi, cette impossibilité à exister autrement que par le recours à l'
alcool, aux médicaments, à toutes sortes de subterfuges, de béquilles comme seules alliées pour vaincre les vicissitudes de l'existence, pour continuer à avancer, pour ne pas jeter l'éponge."
J'ai aussi recours à l
alcool pour combattre mon mal aisé en société. Suis sûre que le bon dieu s'est bien planté lorsque il s'est occupé de mon cerveau, pour que cette vie me semble aussi lourde,que les choses soient aussi pesante
"Quarante ans et pas une once de sérénité ou de sagesse Toujours les mêmes colères, les mêmes révoltes, les mêmes désirs, les mêmes chagrins, les mêmes traumatismes, les mêmes interrogations. Mais l'esprit jamais en paix.Comme si au fond, je n'avais pas avancé d'un pouce..Un sentiment de sidération face à toutes ces années qui s'en sont allées sans même que je m'en aperçoive"
Pareil. Et je me dis mon dieu, 40 ans, toujours au même stade, pfff c'est triste, tes une grande fille maintenant, tu devrais être en mesure de les avoir dépassé, tes blessures d'enfance. Je ne sais pas qu'en faire, j'arrive pas à les surmonter. Je me sens toujours aussi faible, prête à m'écrouler à tout instant. Encore comvien de temps vais je tenir?
Je m'arrête là pour ce soir, suis avec mon tél et c'est pas très user friendly.
Sache que je suis avec toi, et même si je en suis exempte, j'espère pouvoir t'apporter un peu de chaleur.
Ha bah le fille qui donne ce qu'elle n'a même pas.(reproche de ma soeur, je suis froide, oui je sais, je suis coincée, je ne sais pas re conforter qq en le prenant dans mes bras , pas plus que je ne sais lm'abandonner dans les bras de celui/celle qui voudrait me reconforter)
Avec toute mon empathie
Mona qui est désolée pour toutes les fautes, et lettres en moins, mais que ai tel vitre cassée en plus