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besoin de vider le trop plein 



Je ne dors pas, alors parfois j'écris; à personne en particulier, un peu à moi pour me recentrer, c'est tout et encore plus je me relis, plus je jette, c'est juste pour me regarder en face. C'est la première fois que verse mes divagations nocturnes à quelqu'un, mais n'en fait pas tout un plat. Ne prends aucun de ces propos pour argent comptant, insomnie, je divague. Juste besoin de vider le trop plein parfois. Et comme je n'ai que moi à qui avouer tout ça...

C'est plus de l'ennui que de la tristesse qui parfois sans raison m'endeuille le cœur, comme un engourdissement de l'âme, comme une indicible fatigue, une mélancolie venue des profondeurs de l'être, qui colore le monde alentour d'une immense lassitude.Pauvre hère qui croule sous le poids de chagrins trop lourd à supporter, qui a perdu tout espoir et qui va dans la vie, accablé de sa bêtise et le cœur ridé, blessé de ne pas trouver ma place. Trop de passion, de folie, de vie, convaincu que la vie n'est là que pour être vécue, entièrement à pleines dents, pas subie et conscient de mon incapacité vivre autrement, j'assume tous mes débordements, mes erreurs,
Je me réveille le matin sans envie, sans entrain, et tout au long de la journée qui s'ensuit je traîne comme un fardeau ce sentiment de vide, de renoncement, de non envie absolue.Rien ne m'atteint vraiment, ni triste, ni vraiment accablé, juste absent, retiré d'un monde dont la marche m'importe peu. Je ne rêve à rien, je n'ai envie de rien, j'ai le regard vague, l'esprit errant, mes pensées sont toujours aussi pesantes, et si jamais je parviens à trouver la force de me frotter au «monde», je rentre vite tant il me coûte de me confronter au regard des autres.Comme si je vivais comme un somnambule, ne rien maîtriser, me laisser porter.
Ce goût du désastre qui ne m'a jamais quitté, cette certitude d'avoir reçu l'existence comme un fardeau trop lourd à porter pour mes trop frêles épaules, cette inaptitude à exister, à être vraiment de ce monde, à participer à sa marche en avant; cette inadéquation entre ce que je suis et ce que la société exige de moi, cette impossibilité à exister autrement que par le recours à l'alcool, aux médicaments, à toutes sortes de subterfuges, de béquilles comme seules alliées pour vaincre les vicissitudes de l'existence, pour continuer à avancer, pour ne pas jeter l'éponge.
En fait, la vie m'emmerde parfois. Royalement, triomphalement, intensément.Un sentiment de déjà-vu, de pas assez, de manque de sincérité.Une angoisse réelle. Un vertige et un dégoût.
Quarante ans et pas une once de sérénité ou de sagesse Toujours les mêmes colères, les mêmes révoltes, les mêmes désirs, les mêmes chagrins, les mêmes traumatismes, les mêmes interrogations. Mais l'esprit jamais en paix.Comme si au fond, je n'avais pas avancé d'un pouce..Un sentiment de sidération face à toutes ces années qui s'en sont allées sans même que je m'en aperçoive. Et qui ne reviendront plus et c'est tant mieux. Non pas que je regrette, non, je ferais tout pareil, j'effacerai rien car j'ai tout vécu intensément, avec passion, jusqu'au bout, comme la vie doit l'être, des éclairs de joie, des éclats de bonheur, des minutes de félicité conquises de haute lutte. Des amourettes et des grands amours et c'était tout autant bon que douloureux.. Conscient aussi de tout avoir fait pour la compliquer cette vie. Simplement un épuisement, un sentiment d'inutilité, que le combat est trop dur, trop long, que c'est trop tard je suis allé trop loin.
La souffrance, la palpitation d'un esprit toujours inquiet, toujours en équilibre précaire entre la soif de savoir, de comprendre, de connaître, d'aller aux fond des choses et l'effroi de réaliser que je ne saurai jamais rien sur rien, cet instinct de destruction, comme pour être sur de ne pas réussir. L'esprit jamais en paix.
L'étonnement devant la cruauté des hommes, la fatigue devant leur incommensurable bêtise à chaque seconde recommencée, les leçons jamais apprises, jamais retenues, l’appât du gain, le plaisir à voir l'autre chuter, l’égoïsme, la vanité de se penser au-dessus de la mêlée, de se prendre pour celui qu'on n'est pas, d'assassiner sa part d'enfance, de révolte juvénile afin de se prétendre un homme, mûr et sage, un vrai –risible comédie.
C'est donc avant tout une peur de moi-même, une peur d'une défaillance de la raison, de la passion, capables de m'amener à commettre l'irréparable
Une peur panique, une peur dévastatrice qui m'oblige à partir, à fuir. Tourner le dos au bonheur de peur qu'il me quitte avant que je ne le fasse. Je préfère être responsable de ma misère de peur de trop souffrir. Tourner le dos à l'autre, de peur de s'y attacher, de l'aimer, de le décevoir, d'apporter tristesse et souffrance. C'est pourquoi j'ai décidé de me retirer du monde, reclus avec mes démons, seul pour ne plus gêner ni être entravé par les autres et les sentiments que je peux avoir, incapable de construire quelque chose de durable, j'ai choisi de subir plutôt que d'essayer encore et encore, épuisé de sans cesse devoir me relever. Si je ne commets pas l'irréparable, c'est par conscience du mal que cela fait aux autres, et que je ne veux pas que mes enfants grandissent avec ça, bien que je sache que ça viendra un jour, d'une manière ou une autre.

Catégorie : En passant - 31 décembre 2017 à  18:52



Commentaires
#1 Posté par : mona987 01 janvier 2018 à  22:27
Quel joli texte.
Tu as bien raison d écrire et de nous faire partager tes pensées retransmise de façon aussi poétique.

Tu decris bien les choses, les états d ame que je peux ressentir, sauf que moi si je commets pas l'irréparable ce n'est pas par altruisme mais par manque de courage et aussi peut être car je reste qq part optimiste et que cela me ferait  bien chier de terminer maintenant et savoir qu'en fait il y avait un truc cool pour moi après . D'avoir faut tout ça pour rien.

Je rêve de passion, je sens qq chose qui bouillonne parfois en moi, qq chose qui voudrait jaillir,  exploset, mais je n arrive pas a en faire qq chose. Jarrive pas à laisset aller.Est ce que j'en ai peur?cet prêtre juste du fake.
Tu dis avoir vécu passionnément.  Cela peut donc revenir ?  Pourquoi cela à changer?

Comme me l'as fait remarquer mickikeupon, il m arrive de sourire parfois et il y'a des chose qui me procurent satisfaction.  Même si ce n est
jamais aussi intense que mes angoisses ou mal être.

Pourquoi tu dis  ce gout du désastre qui m'a jamais quitter et que plus haut où plus bas, tu dis avoir vécu avec passion?
N'est ce pas paradoxale ?  J'envisage mal le désastre avec passion. La passion est un sentiment positif? Exaltant?

Tu sais moi aussi je me sens en inadéquation complète avec ce monde, pourtant ici je me sens bien et les gens qui  viennent ici font partie de ce monde non?
J'ai peur des gens, peur du rejet.et la c est terrible je suis en confrontation/prise de tête avec la soeur, chose qui n arrive jamais.  Cela me met dans une de ces panique.  Je suis en train  reprendre une lettre et j'ai l'impression que cette lettre c est comme lz déclenchement de la seconde guerre mondiale !



Je crois que qq part, je me complaît dans ce spleen,  cela m'apporte presque un certain bien être. Réponse du psy: c est parce que c'est qq chose que tu connais.

Le confort de l'inconfort. Comment dépasser cela! Je sais pas. Mais tu sais il y'a plein de reportage sur la plasticité du  cerveau.  Si cela ti stresse,  je peux te refiler qq liens.

A propos de ce spleen, Kundera à écrit qq chose la dessus, comme certaines cultures cultivent même  cela.


Mais presque tout ce que tu décris,  je le ressens aussi.

"comme une indicible fatigue, une mélancolie venue des profondeurs de l'être, qui colore le monde alentour d'une immense lassitude.Pauvre hère qui croule sous le poids de chagrins trop lourd à supporter, qui a perdu tout espoir et qui va dans la vie, accablé de sa bêtise et le cœur ridé, blessé de ne pas trouver ma place "

  J'ai l'impression d'être comme une funambule qui peut se casser la gueule à tout moment.

"je traîne comme un fardeau ce sentiment de vide, de renoncement, de non envie absolue.Rien ne m'atteint vraiment, ni triste, ni vraiment accablé, juste absent, retiré d'un monde dont la marche m'importe peu. Je ne rêve à rien, je n'ai envie de rien, j'ai le regard vague, l'esprit errant, mes pensées sont toujours aussi pesante "

Je suis quand même assez active, je fais du sport, des activité,  mais pas l'impression d'en retirer un plaisir , je le fais comme hygiène de vie et que si je le faisais pas,ce serait sûrement pire.

"Ce goût du désastre qui ne m'a jamais quitté, cette certitude d'avoir reçu l'existence comme un fardeau trop lourd à porter pour mes trop frêles épaules, cette inaptitude à exister, à être vraiment de ce monde, à participer à sa marche en avant; cette inadéquation entre ce que je suis et ce que la société exige de moi, cette impossibilité à exister autrement que par le recours à l'alcool, aux médicaments, à toutes sortes de subterfuges, de béquilles comme seules alliées pour vaincre les vicissitudes de l'existence, pour continuer à avancer, pour ne pas jeter l'éponge."

J'ai aussi recours à l alcool pour combattre mon  mal aisé en société. Suis sûre que le bon  dieu s'est bien planté lorsque il s'est occupé de mon cerveau, pour que cette vie me semble aussi lourde,que les choses soient aussi pesante

"Quarante ans et pas une once de sérénité ou de sagesse Toujours les mêmes colères, les mêmes révoltes, les mêmes désirs, les mêmes chagrins, les mêmes traumatismes, les mêmes interrogations. Mais l'esprit jamais en paix.Comme si au fond, je n'avais pas avancé d'un pouce..Un sentiment de sidération face à toutes ces années qui s'en sont allées sans même que je m'en aperçoive"

Pareil. Et je me dis mon dieu, 40 ans, toujours au même stade, pfff c'est triste, tes une grande fille maintenant, tu devrais être en mesure de les avoir dépassé,  tes blessures d'enfance. Je ne sais pas qu'en faire, j'arrive pas à les surmonter. Je me sens toujours aussi faible, prête à m'écrouler  à tout instant. Encore comvien de temps vais je tenir?

Je m'arrête là pour ce soir,  suis avec mon tél et c'est pas très user friendly.

Sache que je suis avec toi, et même si je en suis exempte, j'espère pouvoir t'apporter un peu de chaleur.

Ha bah le fille qui donne ce qu'elle n'a même pas.(reproche de ma soeur, je suis froide, oui je sais, je suis coincée,  je ne sais pas re conforter qq en le prenant dans mes bras , pas plus que je ne sais lm'abandonner dans les  bras de celui/celle qui voudrait me reconforter)

Avec toute mon empathie

Mona qui est désolée pour toutes les fautes, et lettres en moins, mais que ai tel vitre cassée en plus

 
#2 Posté par : polytox 02 janvier 2018 à  11:02
Hey salut mona987, gentil ton ptit mot...t’inquiète pas pour la syntaxe ou ton écran de tel cassé, je m'attarde pas a ça. Je veux bien que tu me passes les liens dont tu parles sur la plasticité, le confort de l'inconfort!!

Je rêve de passion, je sens qq chose qui bouillonne parfois en moi, qq chose qui voudrait jaillir,  exploset, mais je n arrive pas a en faire qq chose. Jarrive pas à laisset aller.Est ce que j'en ai peur?

ben oui t'as peur, c'est sain. moi j'ai plus peur de rien si ce n'est de moi et de mes pulsions, alors je vis ma vie intensément. Entends par là que je vis ma solitude intensément, que je me plonge a corps perdu dans cette vie que je ne supporte pas...Elle ne vaut la peine qu'a 100% même si vivre a 100% reste qqchose e dur à payer: c'est pour ça que je me retrouve à plus de 40 balais sans avenir, sans économies, sans but...

Pourquoi tu dis  ce gout du désastre qui m'a jamais quitter et que plus haut où plus bas, tu dis avoir vécu avec passion?
N'est ce pas paradoxale ?  J'envisage mal le désastre avec passion. La passion est un sentiment positif? Exaltant?

oui j'ai vécu avec passion, mais même dans ces moments le gout du désastre ne me quittait pas, pour preuve c'était tellement bon ces moments que je me suis empressé de les détruire, pour retrouver ce "confort de l'inconfort" et la passion n'est pas toujours positive, non...

J'ai peur des gens, peur du rejet.et la c est terrible je suis en confrontation/prise de tête avec la soeur, chose qui n arrive jamais.  Cela me met dans une de ces panique.  Je suis en train  reprendre une lettre et j'ai l'impression que cette lettre c est comme lz déclenchement de la seconde guerre mondiale !

j’espère que ta prise de tête ne sera que de courte durée, je comprends pas bien ce passage alors si tu veux bien en parler, j'aimerai essayer de t'écouter...

A bientôt Mona, hesite pas  me contacter en MP je peux pas encore le faire, je post peu sur les forums...salut


 
#3 Posté par : mona987 03 janvier 2018 à  00:23
Je vais t'envoyer tous les lien des mon retour à la maison.

Je crois comprendre le goût du désastre lorsque cest tellement bon. Pour ma part lorsqu'il y'a qq chose de particulièrement cool qui se présente où si je me sens étonnamment bien, du coup je crains l'accident,  la grosse maladie incurable, comme si ce n était pas possible que cela dure  , du coup je retourne assez rapidement à mon état anxieux mélancolique.

On a ainsi un peu l'impression que c'est nous qui maîtrisons.

Pour le dernier point satané correcteur,  je disais que j'étais en train de concocter mon droit de réponse à ma soeur qui a dit vouloir clore la discussion après une série de reproches avec lequel je suis pas d'accord et du coup je lui envoie qq trucs, qui il me semble sont tempéré , mais je crains le retour.
Et la sensation que j'ai,  c'est comme si une bombe allait exploser,  le problème c'est que je sais pas si elle va exploser à  côté de moi ou un 100 m. Je sais Je n fais bcp trop, ça sert à rien de se mettre dans des état pareil pour ça,  c'est certainement disproportionné.
Moi je peux marcher sur une arrête en montagne, ou me retrouver à 200 m du sol sachet à un relais(je fais de la grimpe )  tandis que d'autre flippé sur une échelle à 3 m du sol. Mais l'affrontement, lorsque il y'a de l'affectif,  cela me panique total.

Sinon, rigole pas, enfin si tu peux, mais cest serieux, mais... Tu as des animaux? Si c'est pas le cas, as tu songé à en prendre?

Sinon tu peux lire mon dernier post temesta/alcool ns la section benzo où j'explique ce que tu soulève plus haut.

Tu dis dans ton autre post, que tu es toxique, mais en quoi? Seul ton ex le disait-il tous le monde où c'est l'idée que tu te fais de toi?
Tu as vu bcp de psy, mais si tu es reelement toxique et que tu sais en quoi et que tu veux changer,  pourquoi pas faire une thérapie comportemental ?

Oui oui je sais, je suis naïve...candide même !  Enfin sait on jamais,  à tout hasard...

Bonne nuit

Mona

 
#4 Posté par : polytox 03 janvier 2018 à  08:07
Hello mona,
Non je n'ai pas d'animaux, enfin plus je m'en suis séparé lors de ma rupture il y a un an et je ne souhaite pas en reprendre, j'aime bcp les chats, mais là j'habite en appartement et il va s’embêter enfermé...bref.

Je comprends ta peur de l'affrontement affectif, même si c'est une situation que je ne partage pas, que je n'éprouve pas car j'ai le défaut de toujours dire ce que je pense ou ressens, c'est même là le problème....

Toxique, nombreux(ses) sont ceux qui m'ont jugé ainsi; Alors pour mon ex-femme(15 ans de vie commune) c'est ma mélancolie/mal être/noirceur couplée à mon ultra-sensibilité et une tendance à dominer qui me rendent toxique ; pour mon ex (5 ans passés ensemble) c'est la noirceur qui m'habite qui "l'a fait sombrer dans la dépression et pourri 5 ans de sa vie" dixit...en gros tu vois je ne sais pas me taire. J'ai pas de filtres, besoin de dire mes sentiments bons ou mauvais tout sort et les autres ne sont pas habitués a autant de sincérité, alors ils prennent peur où alors je n'utilise pas les bons mots. Mais moi je sais bien qu'il faut dire aux gens qu'on les aime quand c'est vrai, j'ai perdu trop d'amis a qui je n'ai pas eu le temps de le dire...
Tiens par exemple, y'a un mois de ça j'ai rencontré une minette bien sympa, ça collait alors on a flirté (malgré le fait qu'elle ait un mec) puis comme je voyais dans ses yeux et j'entendais qu'elle n'était pas bien dans son couple, je la sentais détendue et "heureuse" avec moi...je lui ai simplement dit que je l'aimais sans pour autant être amoureux à bloc, et vlan!! Elle a pris peur me croyant amoureux transit, envahissant...et s'en est donc retournée auprès de son homme, sans grande conviction de ce que je palpe, mais peut-être que je me fais des films et qu'elle n'a jamais rien ressenti de tel. Du coup, je lui ai gentiment demandé de sortir de ma vie, que je ne voulais pas la voir même comme amie car ça me fait du mal.
Donc voila en quoi je suis toxique, et je me reconnais assez dans les descriptions qui sont faites de moi, alors oui les psychoses m'ont aidé, mais je ne change pas, je reste sincère et entier, franc, incapable de me tenir! c'est pour cela aussi que je me coupe du monde, pour ne plus les embêter et aussi pour me préserver de la souffrance que je vis à chaque séparation...
Voila tu en sais un peu plus....j'ai lu tes posts, certains m'ont touché, je m'y suis reconnu (temesta/alcool) j'y mettrai mon grain de sel plus tard, au calme. Courage à toi, accroche-toi, n'aies pas peur de ce que tu appelles une bombe, c'est peut-être juste un pétard mouillé!!Au moins tu auras vidé ton sac ou une partie, les fâcheries que cela peut causer ne seront pas insurmontables...enfin je l'espère.
Prends soin de toi mona, à plus tard

 
#5 Posté par : mona987 03 janvier 2018 à  23:59
ha ha si je disais tout comme toi peut-être que je serai toxique comme toi.....

et 2 reportages pour toi pour l'instant :

https://www.youtube.com/watch?v=-uAWMBT … mp;index=2

et

https://www.youtube.com/watch?v=70Xg0cc … mp;index=7

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