voilà maintenant 4 ans que je ne suis plus libre de mes mouvements, entravee que je suis par un ventre volumineux, resultat de x operations suite a une erreur medicale....
le pire dans tout ça c'est la façon dont est traitee la douleur...car je subis des douleurs si intenses qu il met alors impossible de bouger, ne serait ce qu un membre....là dessus c'est gréffé des douleurs à la gorge et depuis un an, il m'est impossible de dormir une nuit entiere, à cause de ma gorge...
je suis donc sous un morphinique peu commun, apparemment un des plus puissant. Sauf que j'ai explosé ma tolerance, et que j'en suis à faire peur aux prescripteurs qui se sont tous refuses de me suivre....
jus qu à peu c'etait un centre anti douleur qui me prescrivait, mais le médecin prenant sa retraite, m'a dit "allez ailleurs, ici personne ne veut vous suivre"....
j'aimerais que les pendules soient remises à l heure.....
quand on m'a mise sous
morphine, j etais stabiliséee depuis 10 ans à 120 mg de
methadone...j 'ai fait un beau garçon, je bossais regulierement, je vivais fort bien une vie comme beaucoup ,sans drogue sans desir de drogue ...j'avais mis les 10 annees precedentes à me debarasser de l'
hero, de la
coke , etc....
et tout va s'effondrer...car ON NE PEUT PAS ETRE SOUS METHA ET MORHINE EN MEME TEMPS....sauf que ce ne fut pas un medecin qui me le dit mais la pharmacie qui d un coup me supprima la
methadone...
le medecin prescripteur à ce moment etait un generaliste , très vieillissant....il ne capta pas cette interruption, et me prescrivit la
morphine en augmentant les dosages sur demande....il prit sa retraite ...et je me retrouvais donc sans medecin....le centre anti douleur prit la releve.....jusquà ce que le specialiste prenne aussi sa retraite.....
c est lui qui m'a le plus decouragée de me faire operer....il disait "je pense que cela ne servira à rien....les douleurs reviendront".....
je savais que j'etais comme dans une fuite en avant, que le temps allait jouer contre moi, que mon corps allait ceder sous le poids des douleurs et d 'une vie à l arrache , où tout devient diffiicle a faire....
il fallait que je tienne..mon fils etant jeune , 12 ans a ce jour, et devant lui je ne voulais pas perdre la face...pas de plainte, pas de siestes mais etre là , constamment, sur le pont, comme une mère doit l étre ...
C est donc deux médecins qui ont pris la relève...un à Paris, l'autre dans ma ville...deux csappa pour une personne! on pourrait se dire: la chance! oui et non
en ce moment , je suis donc repassée à la
méthadone , à 120mg jour, meme si la cpam refuse de payer si le dosage depasse 100.....la solution est simple : se faire delivrer la metha par le csappa de paris. Sauf que je n'ai pas tojours les moyens financiers pour m'y rendre.....
Ajouter à la métha de la
morphine, en diminuant progressivement le dosage....
SAUF que :
la
méthadone n'est pas un analgesique, quoiqu on en dise ...cette solution est bancale, parce que arrivant trop tard....c'est des le debut qu il fallait le faire....
Un autre probleme vient s ajouter à tout ce merdier....
la consideration à mon égard se transforme....de malade je passe à celui de "ex droguée".....et cela change TOUT..la facon dont on vous traite n'est plus la même...ainsi dernierement j ai pu entendre "vous avez un usage toxicomaniaque de votre traitement"....
pas à mes yeux.....
je recherche la non douleur....ce qui paraissait legitime devient suspect...trouble.....uniquement parce que AVANT j'avais ete toxico....ils ont oublié que ce sont eux ,les medecins, qui ont si bien gere mon cas que je me retrouve dans une veritable impasse, avec des douleurs rebelles..evidemment....
je perds du poids regulierement depuis quelques mois.....ça plus les douleurs me font penser à une très mauvaise surprise cachée derriere tout ça.....
vous savez quoi?
vivement la fin