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j'ai mal envie de fuir 



G mal g male envie de fuir
J'ai tellement envie de reprendre des valium ces infernal
Ces une étape a passé mais je ne ces pas si je ne vais pas cédé des que mon mec part.
Je ne ces pas pourquoi sa fait autant mal de ce confronté à soi même.
J'en veux beaucoup a la vie pour se quelle me fait vivre
Je prenais des amphétamines pour gérer mon ce ptn de tdah et cette putin de dépression
Résultats mes parents on prit peur et mon envoyé au urgence après une crise enorme lié à la stigmatisation mais au final on mas mit sous camisole alors qu'on m'avait dit que le psychiatre este arrivé.
Cestai aurible on m'avait mit un cathéter sa ma fait hyper peur car une dame disait qu'il lui avait fait des injections bisar dans la même situation.
Sa a duré 1h30 peut être 2h cestai aurible
Résultats on mas fait une injection de loxapac dans les fesses
Et je me réveille en P1
Pas de téléphone un lourd traitement
3 prise de 10mg de tercian et de valium+ les si besoin quand on vas trop mal même si a cette endroit cestai orible marcher tel des ptn de zombies pour faire passer le temps sa a durer 1semaine avant que je sois transféré dans un autre pavillon avec plus d'autorisation dont le téléphone mais sa capte pas casiment mais au moins g mas musique et mon paquet de tabac et quelques affaires sa durée 2 semaine
J'apprends que ma mère a jeté mes 17g de speed qu'il me restait mon mec m'interdit la drogue sur le terrain résultats cracage et retour au platan mdr pendant 1 semaine puis je sors la seul personne qui veut bien de mois chez luis est mon cousin
Mon mec m'a posé un dilemme soit la drogue soit lui
Je l'aime tellement que je choisis d'arrêter pour l'amour
Et ma mère ducoup vue que je suis sevrer veux bien de moi chez elle mais le truc que je galère avec le bong.....

Catégorie : Tranche de vie - 19 septembre 2024 à  14:32



Commentaires
#1 Posté par : Beel 23 septembre 2024 à  13:23
Hey,
J'espère que tu vas bien, ton témoignage date déjà d'il y a 4 jours et je pense que les heures sont longues vu toute la détresse que tu as mis dans ton blog.

Je ne peux pas spécialement comprendre ton état personnellement, mais ma première copine a été déclaré bipolaire et a été sous traitement pendant une bonne partie de notre relation. Pour ton entourage cela fait peur, pour toi, pour leur santé, beaucoup de jugement gravitent dans la société, par et pour les proches, tout le monde se pose des questions du moment où ç'a mal tourné, etc, etc, ...

Le plus important est que tu te recentres sur toi et ta confiance. L'incertitude dans ce genre de cas est difficile à gérer. D'autant que lorsque tu cherches de l'aide à l'extérieur voici comment on t'accueille, ce que t'as vécu en hôpital relève d'une déshumanisation qui dépasse l'entendement mais c'est hélas sans grande surprise.

Je n'ai aucun doute sur le fait que tes proches t'aimes. Tu n'es pas seule dans cette lutte parle leur si tu te sens en confiance, renseignes toi sur ce que tu prends et essaye de trouver des moyens d'évasions non chimique, comme tu dis c'est une mauvaise passe à encaisser, la dépendance physique est extrêmement dure à gérer et la psychologique s'élude plus rapidement en changeant de cadre, de fréquentation, de passion, bref en changeant ses habitudes.

Tu trouveras le moyen de t'en sortir plus facilement si tu peux en parler, la parole et l'écris apporte bien souvent une libération.

Je me permets d'ouvrir une parenthèse quant à la dépendance affective, t'es dans un contexte certain où tu as envie/besoin d'amour, tout le monde à besoin d'amour, c'est un sentiment noble qui ne cherche que le bonheur d'autrui sans attache, ni attente. Mais n'oublie pas que lorsque tu auras passer ce cap ou avant si tu en as la force et l'intérêt, qu'il est important de s'aimer soi même avant tout. S'aimer c'est également se faire confiance, ne pas être en proie du jugement des autres, pouvoir construire des relations saines avec les gens. Nous ne sommes pas des chevalier.es blanc.hes. La vie est difficile mais belle. Deviens la meilleure version de toi même, loin des attaches et "emprises" sentimentales.

Je te souhaite le meilleur pour te rétablir. Retrouve une passion oubliée, redécouvre le monde, peu importe, fais toi plaisir tout en préservant ta santé

 
#2 Posté par : Gastox 28 septembre 2024 à  10:05
Dans les pires moments de nos existences, là où on est en enfer avec nos démons et l'envie de drogue, c'est comme si notre conscience était hyper resserrée étant obsédé par cela. Dans ces moments il n'y a que cela qui compte.
J'ai vécu des choses similaires aux tiennes.
Et j'ai vu aussi avec le temps que malgré cette obsession qui nous perturbe totalement la vue le monde continue d'exister autour de nous. Et les lois du monde continuent aussi de s'appliquer.

Pourquoi je dis ça?
Avec mon expérience je pense maintenant que ce qui compte le plus c'est ce qui nous entoure au moment de vivre ces choses là.
Entre guillemets "qu'est-ce qui est dans mon entourage direct et qui m'aide à me sortir de cette situation".
Ça peut être vraiment dur de penser à autre chose dans ces moments là, peut être un peu plus tard lorsque tu auras pris un peu de distance avec tout ça, mon conseil serait d'aller vers le lieu, l'environnement qui te donne le plus de force, d'énergie pour pouvoir reprendre le contrôle sur ta vie et tes habitudes. Car c'est de ça qu'on a le plus besoin dans ces moments là je crois.

Je te souhaite de la force et de trouver la lumière, je peux t'affirmer qu'elle existe, même si c'est difficile, faut pas lâcher.

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