Bonjour,
Je ne suis pas embrumé par le bonheur et je sais, sans détour, que Petitange est accrochée.
Il est facile de lire son mental émerveillé et attaché.
C'est normal, qu'elle le soit. Plus la vie est triste et plus l'effet d'une drogue peut-être enregistrée comme la quintessence de la délivrance.
Je ne shoote pas et ne l'ai jamais fais, car je me sait incapable de ne pas continuer. J'aime trop la vie, pour renoncer au bonheur.
Le feeling est tellement bon avec les
opiacés (lorsque la personne est compatible avec), qu'il est impossible de percevoir l'autre côté, qui fonctionne à retardement.
La vie lui a déjà fait goûter le sentiment d'être totalement baigné d'harmonie délicieuse et emplie de félicité amoureuse, mais son aspect cruelle, lui a value la mort de l'étincelle de son feux d'amour, en la privant d'un être cher, qui vivait à ses côtés.
J'ai une image qui m'apparais, d'une femme qui paraît voler dans les airs et quittant un monde obscur, elle foule le pied, d'un univers de pure lumière/bonheur.
Juste avant que le contact puissant, n'est lieu, elle est comme une personne, sur une table d'opération, qui compte à rebours, alors qu'elle vient de recevoir une dose d'anesthésiant, pour une chirurgie du coeur.
10, 9, 8, 7... et en parallèle dans son mental, une pensée s'élève, cette pensée s'exprime ainsi : "je ne vais pas m'endormir, je suis bien trop présente et consciente pour cela...) et pourtant arriver à 5, du compte à rebours, elle n'était plus là pour énumérer, sauf l'anesthésiste qui dû finir le décompte, en compagnie du chirurgien et des infirmières.
Elle nous avait quittée, avant même de ne pouvoir se souvenir, de cet état d'assurance dans lequel, tout paraissait une évidence.
Un pied dans ce monde et tout est oublié.
Je sais bien que mise à part, pour l'anesthésie, tout le monde ne perd pas pieds, mais là , Petitange, parait être dans la bonne foulée.
Je t'invite Petitange à dire tout haut, ton vrai sentiment intérieur, qui pourrait se traduire ainsi : "je me sens si bien, que je ne vois aucune raison pour y renoncer".
C'est exactement à ce point précis que l'addiction se révèle et que les
craving vont commencer.
Il n'est pas possible, (à moins d'être maso, ce qui revient au même d'ailleurs, puisque le maso tire son plaisir de la douleur), de renoncer au bonheur. La seule chose possible, est de changer l'étincelle qui produit l'embrasement.
C'est pour cela que la
méditation de pleine conscience, s'enseigne un peu partout sur terre.
La
méditation n'est pas le bonheur, mais ce qui le révèle.
La consommation de drogue est du même principe, sauf que la
méditation efface l'attachement qui crée la souffrance, alors que la drogue permet d'être détaché, en créant de l'attachement !!!
Je te souhaite petitangetriste, qu'un ange heureux passe, pour te prendre sous son aile, et te porter loin de tout cela.
Si la sincérité fait lecture de ce texte, les étoiles ne pourront se teintées de rouge, mais resteront là , dans le ciel, pour éclairer la vraie source du bonheur.
Bien à toi,
Amarnath