Salut,
Je reviens sur mon blog parce que j'ai besoin de poser des mots sur mon vécu avec l'
alcool.
Que ceux que ça gonfle de d'entendre les mêmes ritournelles de ma part depuis que je suis inscrite passent leur chemin. Et que ceux qui insinuent que mes enfants devraient me motiver gardent leurs commentaires pour eux. Merci ! S'il y a bien une responsabilité que j'assume pleinement et dans la joie, c'est celle d'élever mes enfants. Et ils vont super bien.
J'ai posté il y a une semaine pour faire part de mon angoisse face à ma consommation d'
alcool qui parfois part en sucette quand mon conjoint n'est pas là . Bon ça c'est fait.
Le truc c'est que là il est revenu de mission depuis une semaine et les choses sont rentrées dans l'ordre … ou presque.
J'ai fait part de mon comportement excessif en son absence, j'avais rebordé le truc (pas d'
alcool en semaine, je n'ai « qu'une » dépendance psy à l'
alcool) et ce week-end j'ai fait NAWAK alors que je me remettais à peine sur pied en termes de confiance en moi après un mois de boire et déboire !
Alors là le truc débilos à souhait : j'ai bu en loosdé chez mes parents tout le samedi soir alors qu'on était dans un contexte nickel : père bon vivant mais sans soucis d'addiction donc bon vin, bonne ambiance, conjoint de retour et très en phase avec moi. Bref, chouette cadre.
Et là patatras, moi qui ne buvais plus jamais en loosdé chez mes parents, j'ai bu du vin et du rhum à 3 reprises pendant que personne ne pouvait me voir. POURQUOI ? Tout allait trop bien pour moi ? j'en voulais plus pour partager ce bon moment ? Sais pas ce que qui m'a pris…
Ma grande chance c'est que personne n'a rien vu, même mon conjoint qui pourtant détecte ces situations très vite. Il faut dire que j'ai été assez finaude pour boire mes énormes goulées en douce.
Le lendemain j'ai prétexté une espèce d'indigestion pour faire passer ça car évidemment j'avais une grosse gueule de bois (surtout que je me connais quand même pas mal et que je ne bois pas d'
alcool fort d'habitude. Donc du rhum ….
Bref, je n'ai pas compris ce qu'il m'a pris et ça me fait flipper parce que tout allait si bien. J'ai remis un sacré coup de pied dans ma confiance en moi et j'en ai marre, marre, marre.
Du coup bien sur cette semaine ça va être tout cool, sans excès, là j'en suis sure mais c'est tout de même incroyable que je me mette dans ces états là alors que j'arrive très bien à faire différemment et sans souffrance à d'autres moments.
Voilà ce que j'avais besoin d'exprimer. Je n'ai pas voulu alimenter mon post de la semaine dernière « où en suis-je » pour ne pas polluer le forum avec mes soucis.
Je me demande parfois si je ne devrais pas tout arrêter pour ne plus être confrontée à ces problèmes mais comme dans la plupart des cas je gère, je ne sais plus. ça me parait là aussi excessif comme attitude.
Dur, dur parfois…