Je vis dans le noir.
Un noir peu nuancés mais tellement abondant de variantes.
Je vis dans une pièce noire. Les lumières ne fonctionne plus depuis un moment, cela ne me dérange pas.
Afin de sauver ma vue, qui se détériore suite à mon insouciance et mon laisser aller, le soir je m'éclaire parfois à la lampe de chevets.
Je ne connais très peu d'autres lumières que celle-ci, celle de ma clope, ou encore la lumière aveuglante de l'écran qui me relie socialement à ce qu'on appele des amis.
Leurs fou rire, leurs fausses empathies, éclairée par les lanternes du bar le plus proches de leurs domiciles. Loin est le temps où j'en était encore ébahis et ravis.
Sortir de ce noir signifierais voir toutes la laideurs du monde, le prospectus faisandée de l'humanités comme exposé a ma vision par un rayon de soleil divin, immuable et impossible à ignorer.
Mon malheur existe t'il ? si peu futile soit-il, l'amnésie reviendras pour me faire oublier celui-ci.
à chaque instant mon cerveau me joue des tours, toujours il m'affichera une tâche noirâtre.
Adieu la mémoire.
Aucun souvenir de l'affliction d'hier, aujourd'hui et demain en seront surement identiques.
Mon impression est celle d'être un zombie. Finis les compassions et les envies.
Je vis dans le noir. Sans cet amour fusionel pour un être, sans émotions incroyablement intenses suites aux éxperiences de vie, sans ce qui nous rend humains, il fait juste noir.
Mes émotions sont rythmée à la consomation de mes plaisirs immédiats, ou "fuite". De mes produits, qui pourrissent chaque jour plus mon autonomie.
Les astres se lève et se couche, les jours avançant; dans le noir j'avance comme un enfant a qui il manquerait deux jambes.
Je ne vois pas au loin, et si je possédais une torche ..
Verrais-je plus loin ?
Verrais-je un avenir ?
Non, je me brulerais inévitablement les doigts.
J'ai peur de ne plus jamais voir, j'ai peur de rester dans ce noir dans lequel je me complait, et qui, paradoxalement, me terrifie.
Le soleil ne m'interesse plus vraiment. Mais je ne m'en fais pas. Je vis dans le noir.
Ai-je quitter la voie luminescente par choix ou par fuite ?
Peut-être n'aurais-je jamais de réponse car il fait trop noir pour contacter mon esprit.
Et il est beaucoups trop loin pour ressentir ma détresse devenue monotonie.
La distance entre mes yeux et mon cerveaux est trop grande pour me questionner.
Le soleil ne m'interesse plus vraiment.
Mais je ne m'en fais pas.
Je vis dans le noir.