La route parait interminable 

Salut à  toutes et à  tous,

    Depuis deux semaines je me rend compte que j'ai toujours beaucoup de mal à  aller tous les jours au travail. Ce qui se passe en fait j'arrive à  y aller le matin, mais je dois partir à  6 heures de chez moi pour croiser le moins de monde possible, ou pour ne pas me retrouver dans les wagons bonder des transports en commun parisien.
    J'arrive donc à  mon travail une heure avant que mes chefs n'arrivent, alors je me gèle le cul à  fumer des joints en attendant de pouvoir rentrer dans les locaux.
    Ensuite la matinée se passe généralement sans soucis, sauf que plus la fin de matinée approche plus mes angoisses sont présentes, ce qui fait que pendant ma pause il m'arrive fréquemment pour ne pas dire à  chaque fois, de dire à  ma chef que je dois rentrer chez moi.
Le pire c'est que je suis en insertion, je travaille donc 20 heures par semaine, ce qui fait qu'il n'y à  que deux jours dans la semaine où je travaille l'après midi, sinon je finis à  midi ce qui fait que j'arrive chez moi vers 14 heure maximum et déjà  c'est difficile.
   
    Je commence à  me dire que je n'arriverais pas à  vraiment me réinsérer, la dépression est beaucoup plus difficile à  supporter que ce que j'aurais penser.
    Je ne fais plus que fumer du shit, je ne prend plus de came depuis un an, il m'arrive encore de me faire des petits plaisir avec de la coke, en trace, mais ça devient de plus en plus rare, je ne base plus, je me l'interdit. Quand à  l'alcool je m'autorise une bière de temps en temps mais c'est rare, et je ne ressent pas de manque par rapport à  tout ça. Je me sens même content d'avoir pu me débarrasser de certaines mauvaises habitude.

    Mais vu qu'au niveau du logement je suis dans une situation compliqué je n'ai pas le choix je dois aller mieux car je ne suis pas en état d'affronter un retour à  la rue. Alors mon éducatrice ma conseiller de reprendre un rendez vous avec mon psychiatre pour qu'il me change mon traitement, qui est composer pour le moment de Paroxétine et d'un peu d'Atarax pour mes angoisses mais le médicaments qui m'est le plus utile c'est le cannabis qui m'aide vraiment à  supporter ma vie au quotidien.

    Toutes les personnes qui me suivent en ce moment me disent que je suis entré dans la période la plus difficile de la décroche c'est à  dire arriver à  gérer la vie sans courir après les prods. Franchement à  côté le sevrage c'est de la rigolade. En tout cas c'est comme cela que je le vis.

    Les angoisses que je ressens m'empêche réellement d'avoir une vie sociale plus ou moins "normale" même si je déteste ce mot. J'ai peur de la foule, j'ai l'impression que les gens me regarde car j'ai la sensation de marcher d'une façon bizarre ça peux paraÎtre bizarre comme explication mais j'ai du mal à  l'expliquer.

    Enfin j'espère que le psychiatre va m'aider un peu même si je sais qu'il vont vouloir me mettre sous benzo de toute façon c'est leur solutions pour tous les problèmes.
Mais comme je l'ai dis avant je n'ai pas vraiment le choix.