Décoller vers le néant. 

Je ne sais pas quoi dire de ma vie. A part qu'elle ne soit pas mienne, l'obscur force de mon âme m'as dépassé et je suis devenu mon esclave.
Je cours vers le bord de ma vie, et me laisse tomber.
J'ai fait un pacte avec le Diable, ce pacte je l'ai fait à ma naissance, je suis mon démon..

Depuis ma découverte des drogues illégales, ca a été l'engrenage.. Je déconne complètement.
Je passe me prendre une bouteille de sky, de vodka ou de rhum, dès que l'autre est finie, et j'en prends tous les jours. Je m'envoie des quantités immenses de coke dans le pif, me fous des coups de frayeur rapport à mon coeur, et pour dormir je m'envoie un "down" que je trouve dans ma pharmacie perso : héro, morphine, métha ou sub..
Enfin ca c'est quand je m'écroule pas.. Comme la fois où je me suis réveillé un samedi aprèm, 17h, et mon dernier signe de vie date du vendredi à 11h.. Je ne sais pas à quel moment je suis parti mais le gramme de coke acheté la veille au soir + les lignes d'héro/fenta disparus et les bouteilles vides sont les raisons de mon coma.
Je suis fatigué de ma vie, et à certains moments je me demande si je m'envoie pas tout ca par manque de courage d'en finir.
Mes OD m'ont traumatisées... mais ne m'arrêtent pas. Je passe mes nuits à foutre mes journées en l'air.
Alors comme beaucoup j'écris. J'ai écrit 1 truc qu'on peut appeler un roman, et des chansons..
Un vent idiot me prive de tout abri, mon paradis n'existe plus, alors pourquoi je me fatigue encore à me battre, sourire..
Je ne me retrouve que dans la solitude et je rêve de grands espaces.. Des rêves éveillés, car ça fait longtemps que je dors plus correctement.

A force d'avoir éclairé mon coté sombre, les rôles se sont inversés, chaque soirs mes larmes pleurent, je maigris, je m'écroule et je recommence. Je suis un moins que zéro subissant une psychose dans une suite impériale dans Lunar Park.. Je ne serais jamais qui je veux être.
Je trace mes routes dans les regrets. Si jamais un ange arrive je lui offrirait un verre mais ne le laisserait pas m'emmener, la tristesse me complait, je l'ai trop laissée s'emparer de moi pour faire marche arrière.
Tout me dépasse..