Il s'agit de soigner pas de drogue-compenser au risque de decompenser 



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Introduction:
Connexions entre trouble de la personnalité borderline et drogue. De nombreuses personnes à structure  borderline souffrent de dépendances à une substance (toxicodépendance).
Il existe de très nombreuses études à ce sujet mais une fois de plus, le but n'est pas de stigmatiser mais de comprendre pourquoi. Vous trouverez sur la dernière partie de ce document notre vision que nous espérons assez globale et à l'écoute de la souffrance

Données, études (statistiques, prévalence, comorbidité, co-occurence)
* Mills KL, Teesson M, Darke S, ... - National Drug and Alcohol Research Centre, University of New South Wales, Australia.
2OO4 J Subst Abuse Treat. - Jeunes personnes avec dépendances à l'héroïne:  Résultats de l'Australian Treatment Outcome Study
"Cet article examine les modèles et les corrélations de l'usage d'héroïne dans une cohorte de 210 jeunes Australiens âgés entre 18 et 24 ans, qui participaient à l'Australian Treatment Outcome Study, une étude longitudinale des résultats de traitement pour la dépendance à l'héroïne. Les taux élevés de comorbidité psychiatrique trouvés parmi ce groupe étaient d'importance majeure (37% de prévalence sur une vie de stress post traumatique, 23% de dépression majeure, 75% de trouble de la personnalité antisocial, et 51% de trouble de la personnalité borderline)...
* Zanarini MC, Frankenburg FR, Hennen J,... - McLean Hospital, Belmont, USA.
Am J Psychiatry. 2OO4 - Comorbidité de troubles de l'axe I chez des patients souffrant de trouble borderline: Suivi sur 6 années et prediction du délai de remission.
Suivi sur 2 ans: 20,4% des patients souffrant de trouble borderline ont expérimenté un trouble d'abus/dépendance à la drogue

* Zimmerman & Mattia 1999,  95 patients avec abus de drogue, 27.3% borderline

* Kranzler H. R., Satel S. & Apter 1994 DSM III, cocaine-dependent inpatients - 50 patients dependant de la cocaine, 70% avec trouble personnalité dont34% borderline
Comprehensive Psychiatry, 35, 335–340

* Marlowe, Husband, Lamb, Kirby, Iguchi, Platt. 1995 DSM III, Psychiatric comorbidity in cocaine dependence - 100 patients dépendant de la cocaïne, 22% borderline.

* Williams JH, Wellman NA, Rawlins JN - University of Oxford, Department of Experimental Psychology, UK
1996 Addiction. - Cannabis use correlates with schizotypy in healthy people.
Les sujets qui avaient utilisés du cannabis montraient de plus forts scores sur les échelles schizotypique, borderline ... que ceux qui n'en avaient jamais utilisé

* Troisi A, Pasini A, Saracco M, Spalletta G - Department of Psychiatry, University of Rome Tor Vergata
1998 Addiction - Psychiatric symptoms in male cannabis users not using other illicit drugs.
Utilisateurs de Cannabis: La prévalence de troubles psychiatriques comorbides était fonction de l'usage du cannabis: 83% de ceux qui avaient une dépendance au cannabis DSM-III-R, 46% de ceux avec abus de cannabis et 29% des utilisateurs occasionnels avaient au moins un diagnostic psychiatrique
60% avec trouble de la personnalité borderline (information spécifiée dans document inserm)

* Skodol AE, Oldham JM, Gallaher PE - Dept. of Psychiatry, Columbia University College, New York
1999 Am J Psychiatry. - Axis II comorbidity of substance use disorders among patients referred for treatment of personality disorders.
Pas loin de 60% des sujets avec troubles d'abus de substance avec un trouble de la personnalité borderline (mais pas directement associé au cannabis)

* Hatzitaskos P, Soldatos CR, Kokkevi A, Stefanis CN. - Dept. of Psychiatry, Hellenic Air Force, Athens, Greece
1999 Compr Psychiatry -   Substance abuse patterns and their association with psychopathology and type of hostility in male patients with borderline and antisocial personality disorder.
Chez les patients borderline, plus la personnes usait de plusieurs substance et plus elle était sujette à des dépressions
31.7% des patients borderline avaient une usage régulier du cannabis (specifié dans document inserm)


Drogue et borderline,
"De nombreuses personnes "traitent" leurs troubles avec la mauvaise "medicine" - habituellement alcool, marijuana, cocaine et autres substances" (Leland M. Heller, MD, www.biologicalunhappiness.com)

"Les borderlines qui abusent de substances sont généralement enclins à abuser de plus d'une drogue" (bpdcentral)

"Ceci peut etre associé à des épisodes d'agression impulsive, auto mutilation et abus d'alcool et drogues" (http://www.nimh.nih.gov/publicat/bpd.cfm)


De nombreuses personnes  utilisent la drogue comme moyen d'apaisement ou de 'solution'
La seule voie est le soin , le bon soin , la recherche du soi epuré et confiant
La vraie difficuté est de trouver un bon therapeute mais ils existent
Le vrai moyen l'eau pure,  la clarté , la confiance en cela et en soi
 
Profession soignante

Cas concret 2017 Un patient hypercocainomane, consommation massive anterieure ayant tout ruiné son travail , son argent , son couple , presque sa famille , et qui, à distance qui se decouvre un trouble de l'humeur et identifie de lui même " c'est ça que j'ai compensé"

Toute prise de toxique et toute identité developpée autour de cela fera ecran à la réalité-vérité seule   source de soulagement et d'épanouissement .

Catégorie : Témoignages - 05 juillet 2018 à  21:28



Commentaires
#1 Posté par : MIAOU44 05 juillet 2018 à  21:49
Je confirme avoir utilisé la codéine comme une façon de "traiter" mon trouble borderline avant d être diagnostiqué.

Ce qui était une addiction ne servait qu'à rendre tolérable la souffrance du trouble.

Mon passage sous neuroleptiques à été une délivrance au point de vu souffrance psychique. Et la thérapie emdr m'a permis de diminuer considérablement les symptômes.

Il est trop tôt pour moi pour arrêter les neuroleptiques. Encore trop d impulsivité sans traitement. Mais j'ai bon espoir d y parvenir dans quelques mois ou années.

Les addictions peuvent parfois (pas toujours soyons bien clairs !!) masquer une pathologie psychiatrique.

Merci pour le partage

Bises Mia

 
#2 Posté par : George Paddock 07 juillet 2018 à  00:09
dans le cas de mes problemes psychatrique, avant leurs diagnostique j'etait polytoxicoman et alcoolique, je me suis scarifier, j'ai fait des tentative de suicide, j'ai fais beaucoups de piercings et de tatouage, comme je ne savait pas d'ou venez le chaos qui reignait en moi je me vengeais sur mon corps... depuis que je suis suivit et sous traitement, mes addiction disparaisse une a une sans difficultée...

mais je doit dire que j'ai pas mal discuté avec les autres patient pendant mes sejours en psychatrie, j'ai put me rendre compte que les addiction cachait souvent un trouble sous-jacent important .

pour ma part j'ai plusieur element que j'ai put ciblé une fois redevenue clean et l'esprit desembrumé :

j'ai vecu un evenement traumatisant durant mon enfance( je n'ai pas le souvenir, mais un reve avec un mur taché de sang reviens souvent) et ma famille m'as parlé d'un changement soudain de somportement

on supposait l'autisme mais personne ne put le comfirmer a l'epoque, je jouais en silence, j'aprennais a lire en martenelle grace au leçon des cp, haptophobie (peur d'etre toucher) isolement social et mutisme face a l'inconnu

incapacitée relationnel que ce soit amical, sentimental, ou quoique ce soit de social

decrochage scolaire, professionel

trouble de l'humeur violent et aucun controle des emotion, allant des etat les plus noirs au plus ephorique sans raison apparente,

acte des violence en cas des contraction, provocation, bagarre, insulte, destruction de biens publique ou privé, vols

propention aux addiction forte, preque tout consommer sur les marché des stupefiant en dehors de l'hero

manque d'hygiene, phase de delires, paranoïa, agressivité, hallucination auditives, phase d'anoxerique suivie par d'autre de boulimie.

fascination morbide depuis l'enfance, marginalisation et denie des problemes ...



bref, l'enfer, le chaos et le refus .... mais maintenant c'est bon, j'ai mon traitement et tout vas pour le mieux smile


je pense avoir fais un gros hors sujet, mais c'est pour dire que les addiction cache tout le temps un probleme grave ..


escuse moi si mon commentaire etait ussless :s

 
#3 Posté par : janis 07 juillet 2018 à  01:20
Bonsoir Georges paddock,

Si je ne pense pas qu on puisse dire que les addictions cachent toujours un problème grave, on ne peut pas systématiser et chaque cas est particulier. Mais merci pour ton témoignage, contente de voir que tu te sens mieux.

Prends soin de toi
Janis

 
#4 Posté par : Eau pure & clarté de vue 09 juillet 2018 à  13:54
Bonjour,

Vos témoignages me touchent profondément dans l'authenticité et le courage qu'ils témoignent .

Moi qui ai posté ce blog , je  suis hybride : fille de parents psychotiques,et  ensuite soigante en psychiatrie d'assez longues années  .

Héritière de ce très gros malheur et de son angoisse , si j'ai réussi à ne payer  qu'avec une pré-addiction à l'alcool, et une - heureusement passée-  grosse addiction à la cigarette. J'ai visité beaucoup d'espaces ,des espaces de soins et des espaces de souffrance  et ai eu des amis qui m'ont montré sans le vouloir des scènes tragico- affreuses, et de si  tristes  disparitions .

Au fur et à mesure de mon travail j'ai du nommer les choses simplement car je n'avais pas le droit , dans mon exercice, de parler de  diagnostics.

Alors j'ai travaillé avec les émotions pour gérer  les crises , les douleurs aigues dans les hospitalisations .

j'ai vu de la tritesse, de l'hypersensibilité, de l'angoisse et des questions existentielles  .

J'ai constaté l'efficacité de la bienveillance, de la douceur, de la juste valorisation de la confiance en soi.

L'efficacité de certains traitements pour accompagner la résolutions de moments trop aigus, trop douleureux , mais aussi l'éfficacité de  traitements  à long terme lorsqu'ils sont necessaires . J'ai ainsi vue le cas de nombreux patients mais à commencé parl le retour de  ma mère qui avait des troubles de l'humeur et est sortie d'une hospitalisation de 7 ans quasi temps plein avec la mise en place  d'un régulateur de l'humeur  .
Des traitements mais  géré dans l'alliance, la reflexion , la mesure, la dynamique du soin  .

J'ai vu s'accumuler les témoignages des personnes autant que des lignes cliniques s'établir  le long des ces 30 ans , la gestion de l'anxio depression   ou des troubles de l'humeur ,  de l'angoisse  par la prise de toxique .

Si les traitements médicamenteux générent une dependance, elle reste "controlée " medicalement non  par le pouvoir , mais par l'alliance et la reconnaissance du soin  .
C'est à dire d'un espace à part .

Le toxique lui va s'infiltrer dans le quotidien et confondre ce qui est douloureux et liberateur , ce qui est accidentel et choisi .

Il est dangereux et ajoute la destruction et la mort à une souffrance déjà indamissible, et dans certaines situations crée le symptome , la souffrance et la destruction chez des personnes ou rien n'allait si mal en fait .

D'un point de vue existentiel, il  vient accelerer des processus qui  ne viennent qu'avec un  temps necessaire  et qui sont l'horizon au dela de la souffrance , la stabilité au dela de l'agitation , la permanence au delà de la perte , l'amour ,la transcendance , le bonheur

Tout ces processus et découvertes qui ne viennent qu'avec un  temps nécessaire  celui  de la clarification de la vue et de l'esprit ,avec  la compassion vis  a vis de soi et du monde accessible à tous, mais à capter et à stabiliser  .

Tout raccourci , toute immédiateté créés  ou toute exacerbation  ne sont par principe même  que  détournement. Le dépassement de la soufrance par la connaissance de soi et du du monde est un chemin  qui même à la sérénité, mais il peut être long et se maintien par la confiance en soi  .

Et si par bonheur, il n'y a pas de soufrance  le constat  cultivé mis en permanence du soin de soi , de l'autre et du monde source de toutes les joies.

Au milieu des galets sur une plage de falaise j'en ai ramassé un . Il était cassé et en son  coeur  brillait une myriade de cristaux translucides dans une structure d'une si puissante harmonie. Comme un secret au milieu de la multitude j'ai eu le sentiment d'avoir au creux de mes mains l'univers qui me livrait, dans la lumière,  le message de sa beauté .

A portée de regard .

Je vous l'adresse  avec mes voeux de bonheur et le message de la  confiance en vous .

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