Leodric, ta philosophie de vie est belle.
Je dirais que j'applique la même au quotidiens.
En fait tout dépend de ce que tu entend par "les gens que j'aime" qu'en est-il pour ceux que tu n aiment pas?
Moi c'est le bug dans ma machine. J'aime tout le monde et tout ceux qui le composent, ceci envers et contre moi-même. L'amour du prochain comme on dit. Pas besoin de hair, la vie sait se charger de ceux qui vivent dans la haine.
En ces temps aveuglé par l'obscurité du néant, adopter cette vision me demande une énorme abstraction de la réalité et de ma sensibilité. Car c'est accepter le paradis, et je ne peut supporter le paradis si celui ci est l'enfer des autres, mon corps souffre trop quand je vois le monde. C'est pourtant notre but voir le monde, non? Alors je me voile la face, je me drogue je me détruit.
C'est là le coeur du problème. Les seuls qui peuvent pretendre au paradis sont ceux qui ne sont pas encore là. C'est la vie qui decide qui nous somme pas l'héritage.
Le savoir ne se transmet pas c'est la vie qui le donne.
Avant je ne pouvais pas mais maintenant depuis ma première decompensation je commence a regarder ce qui a éclos a l'aube de l'humanité et qui transparaît dans la poesie, la philosophie, les sciences, la société. Une vision a la fois belle et horrible ou chacun possède en lui la clé du paradis, mais ou sa réalisation reste insoutenable dans le monde.
Elle l'a toujours été mais c'est la réalisation de ce paradis qui guide le coeur des femmes et des hommes depuis leurs premiers baisers.
Aujourd'hui le paradis est pris a ceux qui le méritent pour construir celui d'une élite grace et avar de bons sentiment qui s'est oublié devant les ternes et froides lumière de la peur.
Les fleur du mal, le syndrome de stendhal, la melancholie du néant, la joie de vivre, la peur de mourir, les matins sous la lunes, toute cette sensibilité dont je fais abstraction et qui pourtant me connecte avec mon être. J'ai cette intuition etrange ce matin, mais pour la première fois elle n'est plus une intuition.
Garder vos démons sous clé, n'ouvrez pas la boite de pandor, laissez les monstres sous votre lit, le cadavre esquis de ma jeunesse trote dans ma têtes, les douces lueurs de la vie m'ont guider a travers le maelstrom d'ames tournoyant autour d'un gouffre beant. A quoi servent les milliards de morts si ce n'est a nous rappeler a nous même.
J'écris ça j'suis pas un poète, j'suis juste réaliste envers et contre moi-même. Le combat des hommes contre la mort, contemplez les siècles entendez le souffle des armées assassinées traverser vos squelettes. Voyez les sacrifice accompli pendant cette aube millénaire, voyez le monde pour ce qu'il est.
L'humanité est desuni, c'est pourtant dans l'union et la comprehension de chacun que se trouvent les clés du paradis et les portes de l'enfer.
Avancer tous ensemble ou mourir seul.
Choisit ton camps.
Les barrière mentales, les haines, les rascismes, toutes ces différences qu'on met en exerguent pour ne pas ressentir le cri d'agonie du monde et de la nature. Elle nous assassine, elles assassine le rêve de nos ancêtre. Elle assassine l'espoir du futur.
Aujourd'hui je peux pas le supporter sans relativiser et sans pour cela m'anesthesier.
Je suis déjà mort et je traverse les siècles comme on traverse la rue. Je n'ai pas de barrière et m'identifie a ceux que je trouve bon. Il sont facile a trouver le simple le beau et le vrai, l'intuition de la vertié inscrite et posé là par l'univers tel le cheval de troie de ses batailles.
Dans l'espoir ultime qu'un jours les femmes et les hommes puissent vivre libre et égaux en droits devant l'éternité. Ici trop souvent la quête interieur fini a l'HP.
Belle vie. Sombre avenir. Sombre vie. Matins qui chantent. C'est le fardeau des magiciens.
Edit :
Ce matin je suis fou et je rend homage a la synthèses des siècle. Pour m'en retourner affronter le monde a grand coup de
neuroleptiques.