Pour le goût c'est l'IPL la moins pire pour cette marque, elle est pas à 8.6 et c'est pas une légende. J'adore boire avec les sans abris, amener ma bouteille et partager. Il me réchauffe le coeur, je leur réchauffe le ventre. En général j'amène une ou deux bouteilles de stolichnaya glacée et je vais au centre ville avec un pot de tabac et de quoi rouler. Et on parle de tout et de rien. Cela me rappel ce qu'est l'humanité quand je finis par oublier. Parfois je glisse quelques trucs RDR mais bon ma démarche est plutôt de se casser le front donc niveau street crédibilité c'est pas trop ça. Il m'est arrivé un soucis une fois avec de la chartreuse, le type était du sud et il voulait se mettre rond et pendant que j'avais le dos tourné il a siphonné la moitié de la bouteille verte à 55% il a vu la liqueur et s'est dit "allez hop" il s'attendait pas à être aussi rond. Mais il a passé un grand moment même si il marchait plus très droit malgré sa tolérance...
Enfin voila, je bois pas au quotidien mais quand je le fait , c'est bien accompagné (dans la rue avec des gens que je sens bien, squat ou avec mes amis/collègues etc.) J'ai horreur des boîtes et des lieux branchés ou hipster en général.
#2 Posté par : sud 2 france 30 septembre 2018 à 23:58
Je bois plus depuis bien longtemps, mais c'est clair que l'on s'emmerde puissance 10000 à picoler en compagnie de gens "propres sur eux", ou qui tiennent à donner une image de respectabilité + réussite sociale, à faire semblant de prendre plaisir à participer à des conversations prétendument intellectuelles et d'une (soi-disant) profondeur spirituelle... En + les hipsters prennent toujours soin d'arrêter de tiser pour être surs de pas gerber dans leur barbe . Alors que picoler dans la rue avec des gens de la rue, quelle rigolade !!! Moi aussi, vers 17,18, 19 ans je faisais comme toi, j'allais picôler avec des gens de la zone, et quels moments !!! J'avais le sentiment très grisant (avant même d'avoir bû) de partir à l'aventure !!! C'est aussi durant cette période que j'ai tâté pour la toute 1ère fois (comme dirait Jeanne Mas) les effets opiacés via l'élixir parégorique quand c'était encore en vente libre et qu'un flacon standard valait autour des 10-12 francs (1.5, 2 €). C'était autre chose que la codeïne que l'on trouvait en vente libre à peu près au même tarif (néo codion). Quel fluidité, quelle subtilité dans l'effet... Sentiment de profondeur, vision brillante sans pour autant être assommé... Un effet opiacé hyper "propre" par rapport au reste de ce qui était aussi en vente libre Puis j'ai appris quelques choses en compagnie de ces gars; comment dormir "à la dure" de la manière la moins dure, comment se nourrir sans argent et en particulier faire une soupe de légumes correctes avec ce que l'on glanait en fin de marché, décapsuler une canette avec à peu près tout (excepté les dents). J'aurais pû aller me mettre ma cuite dans les bars à kékés et autres fils à papa, mais pour moi l'alcool rimait avec rigolade, exubérance, déconnade illimitée.... L' Aventure éthylique, mais Aventure quand même
il a vu la liqueur et s'est dit "allez hop" il s'attendait pas à être aussi rond. Mais il a passé un grand moment même si il marchait plus très droit malgré sa tolérance...
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