Catégorie : Expérimental - 31 décembre 2018 à 10:43
#teinture
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Mister No a écrit
Pour éviter d’extraire trop de tanins à froid, il faut congeler l'herbe et l'alcool séparément avant de les mélanger et de les tenir à moins 18.
Perso j'attends 3 semaines en secouant régulièrement.
Salut mister no, Apparemment drim a testé l'extrac' minute et en a retiré la meme quantité et, si j'ai bien compris, de meilleur qualité.
Quelle serait les raisons pour attendre 3 semaines ( a mon avis ça extrait que des "déchets" passée une minute)? J'aimerais bien avoir ta "science"(ou tes observations de teste passés) sur le sujet, si tu viens bien MisterNO.
A plus
Tout dépend de ce que tu comptes faire de ton extraction.
Salut mister no, Apparemment drim a testé l'extrac' minute et en a retiré la meme quantité et, si j'ai bien compris, de meilleur qualité.
Quelle serait les raisons pour attendre 3 semaines ( a mon avis ça extrait que des "déchets" passée une minute)? J'aimerais bien avoir ta "science"(ou tes observations de teste passés) sur le sujet, si tu viens bien MisterNO.
A plus
J'ai expérimenté l'extraction "flash" et la longue à froid... Je n'ai jamais voulu travailler autrement qu'à froid et dans la durée. Tu extraies nettement moins de tanins à froid.
Pour se transformer, les molécules ont besoin d'énergie.
Le sel en se dissolvant dans l'eau va faire baisser sa température, il se produit un échange d'énergie.
Dans de l'alcool pur glacé, cet échange d'énergie va demander beaucoup de temps, d'où la durée de trois semaines pour laisser le temps à l'énergie de s'échanger quand les cannabinoides vont se dissoudre dans l'alcool.
Dans le cas du sel, c'est la température de l'eau qui baisse, j'imagine qu'il en est de même pour la dilution des cannabinoides.
L'huile obtenue à froid dégage plus d'aromatiques parfois de type haschich qu'une extraction plus lourde en tanins.
Perso, j'ai vite évalué le truc en diluant cette huile dans de la VG qui bien concentrée est adaptée à un usage sublingual surprenant.
Après, je n'ai jamais effectué de tests en labo ou estimer le rendement en cannabinoides d'une méthode ou de l'autre, mais déjà visuellement, la couleur est moins foncée à froid, plus ambrée, disons que les reflets "haschish" plus clairs se remarquent, le vert obscurcit nettement moins la couleur.
L'avantage de l’extraction à l'alcool, c'est que ça peut se pratiquer en extérieur sans trop risquer d'explosions et l'huile pourra même être décarboxylée si on envisage la phase de réduction en l'allongeant avec un peu d'eau.
Sinon, d'autres procédés comme le butane donnent un bon résultat avec aussi des risques d'explosion, mais pour un produit qu'il faudra "chauffer" et pas utilisable en "edible", nature ou en prépa sublinguale, voire dans du PEG400 pour une émulsion e-cig. J'imagine qu'il faut le moins de tanins possibles et qu'il vaudra mieux saboter un BHO en le décarbo pour cet usage.
Si je travaille à l'alcool pur pour l'extraction, c'est que je veux éviter de manipuler ou de risquer de conserver quelques molécules indésirables par principe sinon, d'autres solvants et une pompe à vide paraissent préférables.
Je me contente donc d'un extrait alcool pur à froid et d'un tamisage par vortex glaçonnique.
J'extraie à sec aussi, à l'ancienne, à la chaussette, pour le plaisir des yeux de mes invités qui se font tamiser leur futur joint. (chaussette de femme nylon, bon remplissage de manuc et précision de frappe avec des baguettes chinoises, le rendement n'est pas formid, quoique, avec l'habitude, je sors une première passe rapide superbe, une seconde presque identique et il faut forcer pour que ça verdisse, tout en restant agréable à fumer ça partira au congélo, faut pas gâcher)
J'ai utilisé des sacs, mais la plupart des cultivateurs niquent la maille et ne rincent pas leurs tamis à l'alcool ou autre.
Ne jamais créer le vortex dans les sacs vous allez déformer la maille, mollo aussi avec l'évacuation du fluide pour pas déformer les mailles.
Vous pouvez préférer faire de la zit aussi à partir de pollen, cela limite la verdure, et le gout de hasch est encore plus prononcé et vous pourrez obeserver les temps de dissolution dans l'alcool à différentes température.
C'est dans ces moments là qu'on apprécie finalement le ratio de fleurs en exté.^^
J'ai obtenu des hasch qui glaçaient le sang à un vieux marocain du riff.
Juste avec du home Normandy grown, avec du cannabis non afghanica ou si peu, juste ce qu'il faut pour récolter fin octobre une weed à maturité. (pasque dire indica pour des flos longues, des ports élancés et des feuilles fine, j'ai du mal encore, le cannabis est soit du chanvre, donc sativa, soit des plantes à THC donc forcément indica, y compris pour les feuilles fines...)
J'ai aussi parfois travaillé le vortex et obtenu du teuch sans les sacs, en laissant les tritri décanter et se poser comme des paillettes d'or. Un tuyau d’aquarium, un seau et on peut obtenir des merveilles avec de la glace de la manuc et des petites cocotes congelées fraiches après récolte. (grumpy ou grumby hasch ^^)
@supermoon11, effectivement c'est pas decarboxylé, comme je vaporise mes extraits je m'embête pas décarboxyler. La vaporisation fait bien le travail.
Oui, c'est top la vaporisation et sympa aussi avec des extraits.
Du coup, il est bon de rappeler que d'extraire dans de l'alcool ça n'en fait pas une teinture mère efficace si la weed n'a pas été décarboxylée avant, même si il est permis de penser que les cannabinoides non décarbo peuvent aussi avoir une utilité médicale... mais pas pour planer malheureusement, ce qui oblige à perdre partiellement les "aromatiques".
Et donc à privilégier la moins pire des recettes.
La zit a bien des avantages.
Ce qui est pratique quand tu utilises un extrait décarbo, c'est que tu peux l'utiliser pour tous les usages possibles et imaginables pour le récréatif, le thérapeutique, les teintures, les e-cig, l'ingestion, le sublingual... aucune limite d'utilisation.
Pas besoin d'être malade pour envisager une teinture pour couper le geste de la combustion par exemple et bannir le tabac par exemple.
Sans le vouloir, j'ai oublié que j'avais envie de fumer avec des doses bien moindres dans la journée d'une teinture sublinguale aux doux arômes de hasch. ça permet de redécouvrir le confort avec un dosage plus bas et des effets plus doux mais avec une montée qui peut surprendre quand la teinture est assez concentrée.
Perso, pour du récré, ce que je préfère c'est du teuch home made, à partir de matos frais, avec des glaçons de préférence avec des tamis.
Pour moi, c'est encore mieux que le home made indien à la main où les fruits sont écrasés au moment de la récolte.
Libre ensuite à chacun de presser les tritris ou plutôt de choisir ensuite le moment.
Je déconseille la technique de la chaussette pour extraire sur des flos sèches, la première passe est minable, la seconde aussi, je parle du rendement bien entendu et la troisième verdit de plus en plus très vite même si plein de pollen est encore présent.
Le grumby hasch demande un savoir faire, mais ça peut être fantastique. Faut pas se louper pour filtrer la masse, ça se pratique en général quand pas de filtre.
Le secret est de réaliser une seule passe, courte, et de recycler le reste.
Sinon, gare à la morve chlorophyllienne dans l'eau, tu vois minutes après minutes le fond des récipients transparents se couvrir de sable au fond de l'eau.
Le niveau de sable monte au fur et à mesure que les tritris coulent.
Un tuyau d’aquarium des seringues et tu laisses sécher la boue de hasch à plat.
Ya des tamis pour le rendement et moins se casser la tête.