#1 Posté par :
ismael77 10 avril 2019 à 08:55
Pas mal! Mais dans la provoc, efficace.
Car, évidement, c'est à nous de nous libérer de cela. Puisque les chaînes sont les notres et qu'ils ont les clefs des cadenas, brisons-les, c'est ce que tu fais reufré.
Bonjour!
Déjà le mot toxico, tox, après Junki, qu'on revendiquait, mieux vaut être un voyou fier de se mettre un salaire dans le bras, mépriser le bourgeois et balayer la normalité d'un revers de main (façon trainspotting, punk), qu'un malade pitoyable (et responsable de son mal!). n'est pas si évident, même si être soigné plutôt que puni, c'est mieux.
Pour celui qui le veut et en a besoin.
Sinon, on vous dit que vous subissez une pathologie alors que vous avez juste l'impression d'avoir pris une voie sans issue. Les deux sont vrais, pour moi, sinon je ne consulterais pas. La liberté, disparue, rien ne sera plus comme avant. Et en plus, puisqu'il n'y a pas de libre choix, on est moins qu'un voyou, moins que rien, une victime, un handicapé.
Je ne sais pas ce que je préfère, le fait d'être "malade" est accepté, mais par quelle femme? Les "repentis" sont les rois du lit; les malades sont peut-être gentils, ils ne sont plus vicieux ni charismatiques et mystérieux, non, fragiles, instables, presque dévirilisés. Pour les hommes, bien sûr, et ce ne sont que des clichés en mutation. Mais les représentations sociales sont très importantes, dans la façon dont on se voit, se vit, et est perçu.
Je parle du fond mais j'aimerai bien écrire un papier pour le zine, je le poste où?
Merci