Après avoir accepter la défaite, après avoir dit oui à la volonté d'arrêter, lorsque l'on se réveille sobre, comment accepter ce nouvel inviter qu'est la conscience? Et si seulement il ne s'agissait que de l'accueillir, mais non il s'agit de le retrouver, car depuis nous l'avions quitter, repousser alors aujourd'hui alors que nous devrions simplement vivre avec, nous devons la retrouvée cette conscience si souvent détestée...Celle que nous devons croire sur parole sans discuter la raison.
Mais est-ce la raison ou le lieu commun qui l'ordonne, et lorsque nous sommes parti en guerre contre cette raison comment faire bourse ranger à ses côté?
Le jour qui ordonne ma vie est le samedi, le jour que je partage avec ma fille. C'est à la fois un jour que j'attend, car je sais que le matin, à 10h l'interphone m'annoncera la venue, ainsi que le bruit de ses petits pas dans l'escalier où enfin nous nous retrouverons. Mais c'est aussi un jour que je redoute car le soir à 18h la porte se refermera sur son regard triste de me quitter, parfois aussi les pleurs qui sont plus réelles que la douleur que j'éprouve rien qu'à l'idée du souvenir que j'ai du samedi précédent.
Alors que vais-je faire samedi? Je ne sais si c'est important finalement de le prévoir, en revanche et même si cela est douloureux, je sais que je l'attend et si ce n'est pas le samedi que j'attend réellement, elle sera là et c'est le plus important.