Blogs » JaneCryl » 

Healing is not linear... Oui, mais... 



(Pour le résumé de mon historique du Tramadol, le pourquoi du comment, suivez le lapin blanc en cliquant ici.)


Fallait s'y attendre.

Le rendez vous médical s'est soldé par une remontée de l'un de mes dosages : je repasse à 50 matin à soir. J'ai refusé de repasser en LP, qui aurait signifié un trop grand pas en arrière pour moi.
On n'augmente pas de grand chose, passer de 37.5mg à 50 sur la dose du soir, c'est rien, c'est quoi 12.5mg ? Mais y'a rien à faire.

Colère,
Frustration,
Tristesse,
Déprime,
Rage.

J'ai lutté pour ne pas pleurer sur le trajet retour, j'ai volontairement fait tout un détour. Sans succès puisqu'à peine rentrée, les larmes étaient là.

J'ai l'impression de ne pas en sortir.
Il y a des jours où prendre mon traitement est un réflexe. Deux fois dans la journée et je n'y pense plus. Mais majoritairement, mes journées tournent autour du traitement, de ses effets (de manque, surtout), des douleurs de fibromyalgie, de la fatigue. Je fais tout pour que rien ne se remarque, pour assurer dans mon nouveau travail, ne pas montrer ma fatigue, rien. Mais à la maison c'est une autre paire de manches, évidemment.

E. m'a rappelée que j'étais reconnue travailleur handicapé et qu'à ce titre j'étais en droit de ne pas faire passer le travail avant ma santé. Je me prenais la tête sur mon horaire de prise pour que ca n'encombre pas trop mon travail, et en était arrivée à la conclusion et après plusieurs tests non concluants que l'horaire adéquat pouvait parfois rentrer en concurrence avec mon taf. Comme je serai parfois en intervention extérieure, je me voyais mal faire une pause pour prendre mon traitement à 10h ... & pourtant. " Si tu dois prendre ton traitement à 10h pour que tes journées se passent bien, c'est comme ça, et c'est tout ! " Il n'a pas tort.

J'ai hâte de voir la médecine du travail.
Je suis recrutée avec la RQTH donc mon employeur peut bien s'attendre à quelques demandes d'aménagement. J'aimerai notamment augmenter et pérenniser le télétravail sur les journées sans interventions et ce même après le Covid. C'est un vrai plus pour moi : pas de voiture, un réveil plus tardif, pouvoir bosser en tenue confortable, dans des positions pas très corporate mais antalgiques, rentrer moins tard, faire mes pauses (repas surtout) quand je veux.

Croisons les doigts.

Catégorie : Carnet de bord - 27 mai 2021 à  09:41

#Baisse Progressive #opiacés #Opioïdes #tramadol



Commentaires
#1 Posté par : Morning Glory 27 mai 2021 à  12:23
Un mot d'ordre: ne pas culpabiliser. Une étude était tombée montrant que plus tu culpabilises et t'en veux, plus tu replonges. À l'inverse, plus tu es indulgente envers toi-même tout en maintenant le cap, plus tu parviens à le maintenir, ce cap. Par contre je ne suis pas sure de savoir la retrouver, cette fameuse et ô combien précieuse étude...
Si tu te flagèles en te disant, je sais pas moi, que tu es nulle, que tu n'y arriveras jamais etc, tu vas te sentir encore plus mal et risquer de plonger plus loin pour combler ce mal-être à court terme tu vois le truc?
C'est normal qu'il y aie des rechutes, et tu l'as dit toi-même, celle-là est minime. C'est une étape à passer.

C'est cool que tu aies la RQTH, en effet profites-en, qu'elle te serve à quelque chose.

 
#2 Posté par : Anonyme5461 27 mai 2021 à  12:30

JaneCryl a écrit

(Pour le résumé de mon historique du Tramadol, le pourquoi du comment, suivez le lapin blanc en cliquant ici.)


Fallait s'y attendre.

Le rendez vous médical s'est soldé par une remontée de l'un de mes dosages : je repasse à 50 matin à soir. J'ai refusé de repasser en LP, qui aurait signifié un trop grand pas en arrière pour moi.
On n'augmente pas de grand chose, passer de 37.5mg à 50 sur la dose du soir, c'est rien, c'est quoi 12.5mg ? Mais y'a rien à faire.

Colère,
Frustration,
Tristesse,
Déprime,
Rage.

J'ai lutté pour ne pas pleurer sur le trajet retour, j'ai volontairement fait tout un détour. Sans succès puisqu'à peine rentrée, les larmes étaient là.

J'ai l'impression de ne pas en sortir.
Il y a des jours où prendre mon traitement est un réflexe. Deux fois dans la journée et je n'y pense plus. Mais majoritairement, mes journées tournent autour du traitement, de ses effets (de manque, surtout), des douleurs de fibromyalgie, de la fatigue. Je fais tout pour que rien ne se remarque, pour assurer dans mon nouveau travail, ne pas montrer ma fatigue, rien. Mais à la maison c'est une autre paire de manches, évidemment.

E. m'a rappelée que j'étais reconnue travailleur handicapé et qu'à ce titre j'étais en droit de ne pas faire passer le travail avant ma santé. Je me prenais la tête sur mon horaire de prise pour que ca n'encombre pas trop mon travail, et en était arrivée à la conclusion et après plusieurs tests non concluants que l'horaire adéquat pouvait parfois rentrer en concurrence avec mon taf. Comme je serai parfois en intervention extérieure, je me voyais mal faire une pause pour prendre mon traitement à 10h ... & pourtant. " Si tu dois prendre ton traitement à 10h pour que tes journées se passent bien, c'est comme ça, et c'est tout ! " Il n'a pas tort.

J'ai hâte de voir la médecine du travail.
Je suis recrutée avec la RQTH donc mon employeur peut bien s'attendre à quelques demandes d'aménagement. J'aimerai notamment augmenter et pérenniser le télétravail sur les journées sans interventions et ce même après le Covid. C'est un vrai plus pour moi : pas de voiture, un réveil plus tardif, pouvoir bosser en tenue confortable, dans des positions pas très corporate mais antalgiques, rentrer moins tard, faire mes pauses (repas surtout) quand je veux.

Croisons les doigts.

Hello

Excuse moi je me suis gourée, j'ai répondu sur l'autre post.

La fibro c'est très douloureux et ça imite d'autres maladies.

Ce qui revient le plus ce sont quand même les douleurs musculaires/articulaires et la fatigue.

Ma pauvre, je compatis vraiment.


J'ai une copine qui elle a de la cortizone, fait de la kiné, a déjà  fait des cures aux thermes mais a quand même des pics de douleurs.


Si tu pouvais avoir une adaptation dans ton boulot ce serait vraiment super.

J'espère que ça va aboutir positivement.

Sinon y a qq chose qui peut aider, c'est la sophrologie.
Apprendre à te détendre et à respirer pour gérer la douleur en complément de tes médocs.

Pense positif
Tu vas t en sortir
Tu peux le faire

Si t'as besoin
N hésite pas


 
#3 Posté par : meumeuh 27 mai 2021 à  18:43
Comme je te l'ai dit , j'ai une nièce qui est toute jeune ( 22ans ) , qui cumule fibromyalgie & spondylarthrite ankylosante + maladie de crohn ...

courage et pareil  ne culpabilise pas

 
#4 Posté par : JaneCryl 19 juillet 2021 à  11:03
Merci à toustes pour vos messages !

Remonter

Pied de page des forums