Ce vice le ca....
Début du mois rentrée d'argent je phone mon frère de sang. Allô canaille ça ravitaille ? Y'a pas d'problèmes me répond-t'il,tu te ramènes et on voit l'deal. J'prends la bagnole et je m'enfonce d'une allure folle vers le quartier,puis j'annonce d'vant l'interphone mon arrivée. Salut l'ami t'as du chichon car moi depuis minuit j'ai r'çu mais ronds? La d'mi d'réglys 200 euros ? Pas cher mon fils, amènes le lot...Il est 1 heure j'suis défoncé, au-revoir dealer je dois rentrer,je suis carreleur j'dois travailler, à tout à l'heure ça va coller...Le
joint sur la banquette je roule peinard vers mon toit,quand soudain l'estafette déboule dare-dare devant moi. C'est fini, j'suis foutu, voilà l'envers de ce bout d'mémoire et une nuit d'garde à vue, à coups d'annuaire l'interrogatoire.
Dans le journal de demain,une banale histoire de viol enfantin ! Mais où étaient-ils ? À m'questionner bien-sûr pour une affaire de deal coincé entre quatres murs
100 matins d'cage, Putain de rage, ça fait beaucoup surtout pour ça, mais aujourd'hui j'sors du blocage avec l'envie de remettre ça ! Salut pauv'cons,salut pointeurs,salut matons,j'sors dans une heure, deux ans s'écoulent depuis c'jour là, à présent j'magouille mon chocolat... soirée restos, soirée cinoche,des tas d'cadeaux et pleins d'tunes en poche. Mais en ces temps ma p'tite princesse s'inquiète un peu,et pourtant mon p'tit bizness nous rend heureux...Tout aurait pu s'passer très bien,continuer encore plus loin,si j'n'avais rien vendu à ce crétin. C'est fini, j'suis foutu, voilà l'revers de ce bout d'grimoire,et une nuit d'garde à vue, à coups d'annuaire l'interrogatoire.
Dans le journal de demain une banale histoire de deux assassins. Mais où étaient-ils ? À m'questionner bien-sûr pour une affaire de deal coincé entre quatres murs.
Je rêvais d'une vie paisible, j'ai tout foiré même mon fusible,je rêvais d'un avenir rose,j'n'ai récolté que des jours moroses... Voilà la fin qu'en pensez-vous ? Que du chagrin ça vaut pas pas l'coup ! Plus de princesse,plus de Bizness,j'me retrouve à poil sans un seul reste. Maintenant la suite c'est mon sac à dos, j'vais prendre la fuite et dev'nir clodo.C'est fini j'suis foutu, voilà l'enfer d'un homme dérisoire,et une nuit dans les rues,d'un goût amère je cherche mon purgatoire.
Dans le journal de demain,une banale histoire de ripoux pas fins. Mais où étaient-ils ? À magouiller bien-sûr dans une affaire de deal planqués entre quatres murs.