Trouble de la personnalité limite (TPL/Borderline) et psychédéliques 

Bonjour, bonsoir ami(e)s de psychoactif.

Je m’appelle Gabriel mais cela va de soit que l’on me nomme par mon diminutif Gab.

Je suis sûr ce site depuis je dirai 3 ans, un bon petit paquet d’année pour en apprendre davantage constamment.
Mon avis (et uniquement le miens) tend à penser que la passion des drogues a son côté morbide ; mais « nous nous y plaisons ».
Je suis passé par une addiction polytoxicomaniaque en tout genre ; étant borderline et ayant réellement pris conscience de ma symptomatologie après une dépression sévère qui m’aura valu deux instants courts de ma vie en hôpital, j’ai consommé ce que je trouvais dans la pharmacie (les placards si vous préférez haha) de ma maman qui était alors passée par 10 années de pharmacie et avait donc des placards remplis de médicament pour subvenir au besoin de la famille en cas de maladie. Sur ce point, elle m’a toujours très très bien soigné (peut-être que cette “passion morbide” vient d’ici haha).

Aujourd’hui j’en suis arrivé à un point où, soit, la consommation de drogue m’intéresse toujours (quoique l’apprentissage chimique et neuro-chimique est la partie que je préfère :)) (<— oui C’était pour fermer la parenthèse hehe), mais je consomme de manière très respectueuse pour mon corps dans le sens où, premièrement, de “réelles drogues” (non-médicamenteuse, du moins dans leur généralité (ex : mdma = “bon” pour le TSPT dans les études récentes)) j’en ai essayé que quelques unes : mdma (effets incroyables), cocaine (une seule fois les effets étaient vraiment cool mais bon), ketamine (2 fois, a vrai dire le plus cool c’est que je me sens bien pendant plusieurs jours après la prise, et je vous jure ça me permet de faire une pose pendant 1 semaine sur mes pensées c’est vraiment bien), et bien sûr le fameux cannabis que je fume depuis plusieurs années, j’ai eu une grosse addiction pendant ma dépression, mais aujourd’hui j’en suis à 2 voir 3 max uniquement le soir parce que la journée je veux être sobre pour apprendre de mes cours (et on n’oublie pas du coup les médicaments comme la codéine le tramadol l’alprazolam le zopiclone le bromazepam etc),
Et deuxièmement, ces drogues, j’ai su ne jamais en abusé (la mdma un peu mais bon c’était y’a 2 ans a l’époque de ma dépression) : k : 2 fois, espacées de.. je dirai 7 ou 8 mois, c : 3 fois il y a 1 an de ça sur 5 peut être 6 voir 7 mois.

Revenons en au sujet principal maintenant que nous avons fait plus ample connaissance et inter-connexion.
Je tiens à dire de prime abord que je connais les risques des pratiques dont je vais vous parler sur des troubles de la personnalité tel que mon TPL (Borderline).
A vrai dire j’ai du lire une centaine de revues, d’études, de réponses et de nouveaux questionnements, tant je m’en passionne. La neurotransmission et la nature de la chimie sont un monde si cartésien et spirituel.
Alors, je ne sais pas tout, cela va de soit, mais inutile de me dire que je tente le diable ; je vous répondrai que « le diable n’existe pas et que la seule personne que je tente c’est moi » (j’ai piqué cette magnifique phrase d’un blog extrêmement bienveillant sur des questionnements similaires au mien).
Bref.

Les psychédéliques comme le LSD ou la psilocybin sont un atout majeur pour la maladie, la névrose humaine. D’autant + qu’ils sont dépourvus de neurotoxicité et de genèse addictive.
Pour une fois, je dirai que je suis fier d’être considéré comme “entre tout”. Être borderline c’est avant tout prendre conscience que la psychothérapie n’en connaît que guère sur ce sujet. Ils prétendent savoir, néanmoins, certains, comme mon psychologue, approuve mes contradictions avec ces autres (rien de méchant mais je trouve que “autres” sonne vraiment très mal) psychologues et psychiatres.
Ainsi, en me considérant comme à la frontière entre diverses névroses magnifiques les unes mélangées avec les autres sans trop savoir si un autre borderline me ressemblera (car oui nous sommes bien un trouble qui semble avoir ses caractéristiques propres pour sur, mais aussi beaucoup d’unicité), telle est ma définition du trouble limite (du moins le miens, c’est bien ce à quoi moi définition sert haha) cela signifie à mon sens que je serai moins a risque de consommer (je parle uniquement de moi en ma fin assis ce de mes symptômes qui tendent à ne pas dépasser les limites souvent (c’est à dire 4 fois dans ma vie toute entière, donc j’ai un certain contrôle de ce que je suis) Qui plus est, je compte utiliser une amie très proche en qui j’ai confiance ultime depuis 17-18 ans (j’ai 19 ans le mec l’avais pas dis Haha) dans le role de trip sitter, tranquille de ma chambre, musique, et guérison.

Je parle beaucoup haha. Je tenais à me montrer sympathique et agréable j’essaie de relativiser beaucoup de choses.
En somme, je voulais juste savoir comment vous, borderline ou connaisseurs de borderline(s) (waw bizarre comme phrase), avaient vécu une expérience sous LSD ou psilocybin (celui ci m’intéresse +) car même si je m’auto-considère comme “moins à risques” et que j’ai un très bon garde du corps (toujours cette amie très proche), et bien, haha, mon petit cerveau n’est pas capable d’en savoir + que certains, j’ai seulement 19 ans et mes études se centralisent sur l’ingénieurie du son, donc aucun rapport avec cette “passion morbide” (j’ai réussi à te le caler 3 fois hehe).

Mais je m’intéresse + particulièrement à l’an guérison qui en suit : j’ai trouvé très peu de choses sur ça malheureusement. Je me suis intéressé au champi (et LSD je dirai de la même manière et autant fréquemment) mais également à leur pouvoir de guérison sur les dépressions, l’anxiété, la perception du soi, de ce qui nous entoure, et je voulais savoir si le borderline peut voir ses symptômes diminuer un peu après une prise dans les règles de l’art de la RDR ? (Tout comme la dépression sévère en soit, savoir si les symptômes peuvent diminuer a minima)

Merci d’avoir pris le temps de lire, j’espère recevoir des réponses bienveillantes à mon égard car aujourd’hui j’aimerais trouver une alternative durable sans psssr par tout un tas de médicaments ; mon ventre en a beaucoup trop reçu je ne veux plus.

Peace