[...] Au début, La Brume était claire, fraîche, éparse et confortable. Comme l’effet d’une baignade océanique, après un bain de soleil aride. Elle n’était qu’une sensation. Les émotions qu’elle portait étaient bienveillantes et empreintes d’un sentiment amical. Chaque étreinte avec La Brume me donnait l’impression de lâcher-prise pour mieux me réemparer des reines par la suite. Et ça fonctionnait puisque La Brume n’était encore qu’une sensation. Elle me permettait, sans avoir à me mettre dans l’exercice difficile de verbalisation, de prendre des perspectives différentes. Quand elle m'enveloppait j’étais bien. [...]