Ce geste, cette recompense, devient si rapidement une partie inherente du quotidien, il rythme la journée, devient le paliatif, l'echapatoire lors de mauvaise passe, de souffrance, de mauvais souvenir.. Comment arriver a s'arracher ce qui est devenu une partie de soi? "Reve d'un soir, devenu mon propre mirroir.." Bon courage a toi, car ce que tu traverse je l'ai vecu aussi apres une decennie d'injections quotidienne, et je ne l'ai jamais vraiment oublié.. Je suis revenu a cette relation symbiotique malgres les risques tres reels et imminents de phlebite et d'embolie, "on verra quand on y sera", et je t'admire pour ton courage et ta volonté dans cette epreuve. Je pense que tu sais que tu es tres bien entourée par le biais de ce forum, meme si des messages sur un ecran ne remplaceront jamais une vraie presence et un vrai soutien d'une personne physiquement proche, mais c'est une breche dans la solitude.. Que la force soit avec toi, et evite de remater les film genre requiem et trainspotting, moi ca m'a fait plus de mal qu'autrechose meme si j'etais persuader qu'ils me permetterais d'evacuer ce besoin de retrouver ne serais ce que pour un court moment, cet univers.. Ca m'a donner des frisson et fait couler des larmes apres 2 mois sans shoot ni opiacé, et a surement contribuer a ma rechute.. Pas besoin de regarder en arriere, tu connais deja tout ce qui s'y trouve.. Courage!