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Substance et psychiatrie, le monde et sa dichotomie 



Pendant des années, baladé en psychiatrie et dans le projet de trouver en thérapie et même en soin, ce qui n'allait pas chez moi j'ai entrepris moulte démarche pour me comprendre et comprendre la société dans laquelle je vis.
J'avais pas réalité du moins jusqu'à la lecture (de sa dernière BD) ou l'écoute d'une vidéo de Psyckouak comme quoi, il mettait des pensements sur une jambe de bois qui parfois était lié à d'autre chose que le simple fait de la petite personne x ayant un mal être psy et/ou même du pathologique. Que cela liait facteur économique, social et politique ect...Qu'il s'etait rendu compte dans son parcours de psychologue que tout était liés et non une sorte de magma de souffrance personnel lié à nos propre histoire de vie (ce qui n'exclue pas l'inverse).

Revenons sur le terme pathologique. En bref tu es dis malade si tu x symptomes et même d'autre symptomes en adjuvent permettant de te dire malade de tel ou tel pathologie psy.

Sauf que j'ai réalisé depuis que je consomme à nouveau qu'on m'avait parlé de pathologies (souvent changeantes et incertaine), d'addiction, d'impulsivité ect...

De là nait la stigmatisation, mais j'y reviendrai plus loin.

En deça je crois bien être malade. Notamment pour les éceuils psychotique et la dépression. Celà dit là où avant j'y voyais une faute en moi même comme pathologique, j'ai saisi qu'il y avait d'autre facteur à prendre en compte que seul mon histoire de vie et parfois même remanié par les psy et le fait de parler du passé des années plus tard n'avait aucun fond. Aucun, je dis bien aucun. Que le drame personnelle auquel on nous fait adhérer tend à nous y laisser voir nous y engouffrer.

Au début de ma vingtaine je consommais des drogues mais n'ayant pas la possibilité de pouvoir le faire sans crainte de ne plus en avoir, j'abausais sans cesse si bien que j'ai finis en HP à plusieurs reprises.

Et de train en train....j'ai finis par exclure la drogue de ma vie sur un discours ferme parental et même psychiatrique.

La drogue c'est mal ?

Au cours des années où maintenant j'approche la trentaine, j'ai évolué et beaucoup réfléchis.
Pendant de nombreuses années je cherchais un fil conducteur, celui qui ferait une sorte de sens à tout ce que je ne semblais pas saisir.
C'est en consommant à nouveau et avec du recule et en ayant vus le blog de Cypion, que j'ai saisi l'obscurité dans laquelle j'étais.

Après l'arret de drogue et la stimatigmatisation dont j'ai fais part jusqu'a adouber le discours prohibitionniste que j'ai saisi hier combien ma souffrance venait de là.

De cette impossibilité à pourvoir expérimenter l'usage de substance sans ressentir une douleur et culpabilité profonde.
Je pense notamment aux proches, doc et psy.

C'est en vous lisant, en comprenant la RDR en comprennant aussi que psychoactif que je lisais seul de mon coté m'a appris beaucoup.

Là où à 20 ans j'avais aucune idée de ce que je faisais, j'avais un proche qui l'acceptait tandis que tout le monde autour me faisait dire que c'était MAL.

Puis avant que je consomme récemment je faisais le tours de la question en me disant naïvement que tout le monde, du moins ma majorité de personne consomme. Qui me dit que x qui prone le contraire ne le fait pas ? Ça semble naïf dit ainsi mais c'est en comprenant cela et des points mis bout à bout que j'ai saisi que ce n'etait pas un problème. Ce qui l'était c'est stigmatisé. Empêcher. Ou même sur pathologiser un comportement qui n'a rien de bon ou mauvais en soi et qui s'apparente à un choix personnel.

Lentement les choses font sens, du moins elles donnent un autre aspects.
Je me disais souvent à une époque Que ferai tu avant de mourir ? Planer et m'en aller.
Sans saisir qu'en gros c'était littéralement ce que je voulais (à savolr consommer de temps en temps) mais que tout le monde autour de moi m'en empêchait.

Il est venu de le temps où j'ai repris la clope que j'avais arrêté la où les discours hygieniste ont tendance à porter haut et fort qu'il faut cesser, ce que j'avais fais pendant 2 ans, mais aujourd'hui fumer ma clope c'est un plaisir. Là où les discours te parlerons d'addiction (non loin sans faux) mais aussi de tout ce qui s'apparente à empêcher.

Bref j'avais besoin de partager cela.
Je me sens soulagé.

Depuis toujours je n'écoutais plus ce moi qui désir, ce moi qui voulait et aujourd'hui je me laisse place. Ça n'enlève en rien le fait que je vais probablement devoir expliqué mes conso à ma psychiatre. Dur dur, je sais pas à quoi m'attendre.

Merci psychoactif, merci à ceux qui écrivent ici et aide à la connaissance et oeuvre pour, tout comme à ceux qui conseille ou aiguille. J'me sens moins isolé et moins alien que je ne pensais.


PS : si vous avez des ressources, idées, livres ou vidéo, musique concernant tout ceci n'hésitez pas à me partager, je crois que j'ai encore et toujours besoin de m'abreuvé et aussi de soigner ce qui peut l'être.

Catégorie : Opinion - 11 septembre 2024 à  08:29

#Psychiatrie #réflexion #stigmatisation #usagers

Reputation de ce commentaire
 
Texte mis dans les morceaux choisis de Psychoactif. (meumeuh)



Commentaires
#1 Posté par : Kannabis 15 septembre 2024 à  01:31

Dontknowhy a écrit

Pendant des années, baladé en psychiatrie et dans le projet de trouver en thérapie et même en soin, ce qui n'allait pas chez moi j'ai entrepris moulte démarche pour me comprendre et comprendre la société dans laquelle je vis.
J'avais pas réalité du moins jusqu'à la lecture (de sa dernière BD) ou l'écoute d'une vidéo de Psyckouak comme quoi, il mettait des pensements sur une jambe de bois qui parfois était lié à d'autre chose que le simple fait de la petite personne x ayant un mal être psy et/ou même du pathologique. Que cela liait facteur économique, social et politique ect...Qu'il s'etait rendu compte dans son parcours de psychologue que tout était liés et non une sorte de magma de souffrance personnel lié à nos propre histoire de vie (ce qui n'exclue pas l'inverse).

Revenons sur le terme pathologique. En bref tu es dis malade si tu x symptomes et même d'autre symptomes en adjuvent permettant de te dire malade de tel ou tel pathologie psy.

Sauf que j'ai réalisé depuis que je consomme à nouveau qu'on m'avait parlé de pathologies (souvent changeantes et incertaine), d'addiction, d'impulsivité ect...

De là nait la stigmatisation, mais j'y reviendrai plus loin.

En deça je crois bien être malade. Notamment pour les éceuils psychotique et la dépression. Celà dit là où avant j'y voyais une faute en moi même comme pathologique, j'ai saisi qu'il y avait d'autre facteur à prendre en compte que seul mon histoire de vie et parfois même remanié par les psy et le fait de parler du passé des années plus tard n'avait aucun fond. Aucun, je dis bien aucun. Que le drame personnelle auquel on nous fait adhérer tend à nous y laisser voir nous y engouffrer.

Au début de ma vingtaine je consommais des drogues mais n'ayant pas la possibilité de pouvoir le faire sans crainte de ne plus en avoir, j'abausais sans cesse si bien que j'ai finis en HP à plusieurs reprises.

Et de train en train....j'ai finis par exclure la drogue de ma vie sur un discours ferme parental et même psychiatrique.

La drogue c'est mal ?

Au cours des années où maintenant j'approche la trentaine, j'ai évolué et beaucoup réfléchis.
Pendant de nombreuses années je cherchais un fil conducteur, celui qui ferait une sorte de sens à tout ce que je ne semblais pas saisir.
C'est en consommant à nouveau et avec du recule et en ayant vus le blog de Cypion, que j'ai saisi l'obscurité dans laquelle j'étais.

Après l'arret de drogue et la stimatigmatisation dont j'ai fais part jusqu'a adouber le discours prohibitionniste que j'ai saisi hier combien ma souffrance venait de là.

De cette impossibilité à pourvoir expérimenter l'usage de substance sans ressentir une douleur et culpabilité profonde.
Je pense notamment aux proches, doc et psy.

C'est en vous lisant, en comprenant la RDR en comprennant aussi que psychoactif que je lisais seul de mon coté m'a appris beaucoup.

Là où à 20 ans j'avais aucune idée de ce que je faisais, j'avais un proche qui l'acceptait tandis que tout le monde autour me faisait dire que c'était MAL.

Puis avant que je consomme récemment je faisais le tours de la question en me disant naïvement que tout le monde, du moins ma majorité de personne consomme. Qui me dit que x qui prone le contraire ne le fait pas ? Ça semble naïf dit ainsi mais c'est en comprenant cela et des points mis bout à bout que j'ai saisi que ce n'etait pas un problème. Ce qui l'était c'est stigmatisé. Empêcher. Ou même sur pathologiser un comportement qui n'a rien de bon ou mauvais en soi et qui s'apparente à un choix personnel.

Lentement les choses font sens, du moins elles donnent un autre aspects.
Je me disais souvent à une époque Que ferai tu avant de mourir ? Planer et m'en aller.
Sans saisir qu'en gros c'était littéralement ce que je voulais (à savolr consommer de temps en temps) mais que tout le monde autour de moi m'en empêchait.

Il est venu de le temps où j'ai repris la clope que j'avais arrêté la où les discours hygieniste ont tendance à porter haut et fort qu'il faut cesser, ce que j'avais fais pendant 2 ans, mais aujourd'hui fumer ma clope c'est un plaisir. Là où les discours te parlerons d'addiction (non loin sans faux) mais aussi de tout ce qui s'apparente à empêcher.

Bref j'avais besoin de partager cela.
Je me sens soulagé.

Depuis toujours je n'écoutais plus ce moi qui désir, ce moi qui voulait et aujourd'hui je me laisse place. Ça n'enlève en rien le fait que je vais probablement devoir expliqué mes conso à ma psychiatre. Dur dur, je sais pas à quoi m'attendre.

Merci psychoactif, merci à ceux qui écrivent ici et aide à la connaissance et oeuvre pour, tout comme à ceux qui conseille ou aiguille. J'me sens moins isolé et moins alien que je ne pensais.


PS : si vous avez des ressources, idées, livres ou vidéo, musique concernant tout ceci n'hésitez pas à me partager, je crois que j'ai encore et toujours besoin de m'abreuvé et aussi de soigner ce qui peut l'être.

Bon courage, ta situation n’a pas l’air simple, si tu as toujours des soucis de dépression et qu’elle est déclaré comme une dépression réfractaire avec ton psychiatre (càd qu’aucun traitement n’a fonctionné) alors discute avec ton psy de la Kétamine, depuis peu il y a possibilité de faire une demande et pour avoir essayé (malheureusement hors prescription) ça a été magique pour moi, en aucun cas j’incite à le faire je dis juste qu’enfin les labos se sont rendu compte de son utilité dans la dépression et une dose et ma dépression s’envolait pendant des semaines/mois donc évite l’auto-médication mais si tu n’étais pas au courant pour la Kétamine tu pourrais en discuter avec ton/ta psy :)
En espérant que ça aille mieux pour toi de partager tes sentiments ici !


 
#2 Posté par : prescripteur 15 septembre 2024 à  08:29
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Merci :)

 
#3 Posté par : Dontknowhy 16 septembre 2024 à  12:40

prescripteur a écrit

Pour le spravato

https://www.vidal.fr/actualites/25942-d … asale.html

Amicalement

Proposition d'esketamine en injection sous forme d'hospit, un avis ?
Sachant que sur PA j'ai vus des avis divergent.
Est ce que ça vaut vraiment le coup au long terme ?
Est ce que prendre de la ou 2 fdck et suivre le même protocole de soin serait aussi bénéfique ? Je joue sur les mots mais j'y songe vraiment


 
#4 Posté par : prescripteur 16 septembre 2024 à  13:17
Bonjour, le spravato exige aussi une surveillance hospitaliere de jour. Donc la ketamine en injection avec surveillance n'est pas tres differente.

Les avis sont partagés sur l'efficacité de la Ketamine sur la depression (comme sur l'efficacite des autres traitements, AD notamment).

voir par exemple ce qu'en pense Prescrire

https://www.prescrire.org/fr/3/31/60084 … tails.aspx

Amicalement

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