Oh, c'est coule

Mais de rien G.Iron, tout le plaisir est pour moi.

Il a style sec, très impactant et pourtant terriblement doux et/ou dur à certains moments — je pense à un poème qui s'appelle "La tourte de ma fille" ou quelque chose dans le genre (flemme de monter prendre mon recueil j'avoue) ; et oui je lis en français, gros inculte que je suis.

Après, j'aime bien tes longues phrases — j'adôôôre les longues phrases, les lire ou les écrire ; Kerouac m'a donné ce goût.

C'est beau.

Céline disait que quand on écrit, on paie un tribut, on étale sa peau sur la table.

Étale encore ta peau, je serais ravi d'en parcourir chaque centimètre-carré.

Ah bah non tu m'as pas vexé ! C'est plutôt moi qui était gêné pour être franc.
Ce que je voulais dire par cette phrase c'était qu'on est pas obligé d'être un grand nom — de la littérature en l'occurrence — pour tirer profit de son mal-être, d'où justement la formule "plus proche de toi", mais c'était effectivement mal tourné.
Mettons ça sur le compte de l'heure tardive et de ma défonce — elle a bon dos celle-là.

Du coup encore désolé pour le couac et ma réponse aussi, peut-être un poil abrupte.

T'emmerdes pas avec ce que les autres peuvent dire, tu vas stagner sinon. Vie facile ou pas, il n'y a pas d'échelle de valeur dans la souffrance ou de légitimité à traîner un mal-être, dis-toi ça poto, et ceux qui oseront te dire le contraire, tu peux les envoyer se faire prendre en toute quiétude ; c'est pas eux qui te f'ront avancer. Et si personne ne te comprend dans ton entourage — comme tu le souligne — MC Solaar a la réponse : "bouge de là" — change de position, si t'es pas bien sur le ventre, passe sur le dos, ou inverse, mais te laisse pas t'entraîner vers le bas. On aime se complaire dans sa merde, mais il n'y a rien de pire — sauf si tu en tires quelque chose : Buko, Céline, ou même plus proche de toi, moi-même.
Hésite pas à dire ce qui te pèse. Si tu veux être seul, dis-le, et si ta copine tient à toi et te respecte, y'aura pas de soucis. Mais surtout, t'accroche pas au passé. Si avoir été la seconde grossesse de ta mère et le seul fils te pèse, parle-lui, le dialogue c'est la meilleure des solutions. Si t'as pas le cran, discute avec ta feuille, écris une lettre que tu ne donneras jamais et cache-la quelque part — je l'ai fait pour mon paternel et franchement ça soulage, même plus, ça exulte.

J'savais pas trop quoi te dire mais j'avais envie de te répondre quand même. Juste que tu saches que t'es pas si seul.

NB : je viens de voir ton pseudo — lire sans regarder l'auteur, oui oui c'est moi — du coup rebonjour Keith. …