J'écris des textes sans rythme
Espérant compenser par la rime
Aujourd'hui vous n'aurez ni l'un ni l'autre,
Car ce jour je viens en apôtre.
Oui je me fais messagère,
D'un amour que je pensais temporaire,
D'une relation toxique et langoureuse,
Je n'ai été jamais été si près de l'amoureuse.
Les
opiacés et moi, une relation compliquée
Un jour je veux tout plaquer,
Et retourner sur de plus acceptables rivages,
Quand m'appelle le goût de cet amour sauvage,
De l'interdit et des mensonges en plein visage,
Tandis que je cultive cet air fatigué
Et ma non appartenance à la majorité
Rébellion idiote, elle m'a déjà rejeté !
Il n'y a qu'en temps de carence,
Que je regrette cette dépendance !
Car dès que vient l'abondance,
Je retourne à toi, intense
Et pendant ces jours de solitude forcée,
Je vois mon désespoir exalté,
Je me dis que je me préférerai morte,
Que vivre de la sorte,
Avec ce que je ressens comme une marque de la Bête,
Qui ne part pas à la toilette.
Et puis je me souviens de ces moments
Où je connaissais de pareils sentiments
Sans pour autant profiter de ta douce chaleur,
Dont j'aimerais profiter à toute heure.
Ah, si seulement je n'étais pas vue,
Comme une âme perdue,
Une sorte d'obus,
Dont l'explosion est prévu
Et qu'il faut mettre au rebus.
Quand on pense que je me fais du mal,
Pourquoi créer une distance maximale ?
Faisant de moi un être changé
Qui ne reviendra qu'en te faisant dégager !
Créée par cette atmosphère chargée,
Ma mort par tes mains,
Devient une tragique métaphore de cet amer destin,
Où je me rappelle, tandis qu'on me disait partie
Vouloir pousser un grand cri
JE SUIS TOUJOURS ICI !
Malgré vents et marées,
Je ne suis pas prête à déclarer
C'est fini j'arrête
C'est bien plus qu'une amourette
Au milieu de la tempête,
Je sais qu'en toi je peux me réfugier,
Quand nul autre n'est là pour me rattraper.
Alors oui, tu es mon addiction,
J'ai perdu beaucoup de choses en faisant l'addition,
Mais au final, si je suis en paix,
Pourquoi les autres refusent de l'accepter ?
Le manque est une bête grimpante,
Qui vient susurre ma tourmante,
Mais je me rappelle de ces soirées ronronnantes,
A faire sonner au milieu du silence,
Le bruit de mon existence,
Par la bouilloire,
L'ecritoire
L'instrument de musique,
Et le bruit de quand je lis, ce tic!
La nuit est un terrain familier,
Où je commets de menus péchés
Qui seront à l'aube oubliés,
Tu n'es pas la seule à qui je dédie mes nuits,
Elles sont si remplies !
Mais ta présence des autres onnie,
En fait définitivement partie.
J'ai toujours dit préférer les brunes,
Et quand on arrêtera de me casser les burnes,
Que mon cerveau détraqué sera sans médicament apaisé,
J'espère avoir avec toi une relation plus équilibrée,
Je me fiche de ce que l'on juge approprié,
Heroine, tu m'as tant apporté !
Qu'importe la pitié
Des gens qui ne me voient que par ma sobriété.
Un poscaille