Bonsoir,
J'espère bien être lue et répondue. J'ai toujours consommé. Voir mon blog. Mais, chose plus qu'étrange, toujours par choix. Jamais influencée par qui que ce soit. C'est moi à 14 ans qui ai fait des démarches pour trouver du
cannabis car je voulais essayer. Plus tard, en soirée, on m'offrait de la
coke mais au grand jamais je n'aurais mis un sou dans cette drogue qui était pour moi de la bonne
came pour boire plus et fêter plus. L'
alcool, mes amis ont toujours bu, mais jamais comme moi.
J'ai arrêté le
cannabis par choix car ça ne me procurait plus de plaisir. J'ai refumé et peut refumer quelques fois, en petit comité et ça va. Passée la vingtaine, jamais refait de
coke car je n'y voyais plus d'intérêt m'étant lassée de faire la fête.
L'
alcool. Ça oui. C'est un réel problème. Je n'ai pas de fond. Vraiment aucun fond. Je n'ai jamais vu quelqu'un boire comme moi. Une impulsion/compulsion. Alcoolique depuis 30 ans. J'en ai 45. Je ne les fais pas, je vous dis. Pourquoi boire aussi longtemps. Aucun malheur, aucun drame, aucune influence, au contraire. Tous mes proches étaient inquiets. J'ai perdu des amis, j'ai eu des accidents.
Il y a 9 mois j'ai dit stop. Au départ, mon psychiatre m'a prescrit des trucs et m'a diagnostiqué TDA. Je n'avais jamais vu de psychologue ou psychiatre de ma vie et toujours refusé des médocs me disant que tous les médocs et les réponses, je les avais en moi. J'ai pris des médicaments, ça marchait pas, je n'étais plus moi-même et j'ai profité des vacances avec ma famille (parents /amis. Je n'ai pas d'enfants) pour arrêter. Je n'y ai plus retouché depuis. J'ai eu des rushs. Mais j'avais une béquille.
La
cocaïne est arrivée, je ne dis pas revenue car je ne me suis jamais considérée comme consommatrice. Elle est arrivée il y a 1 an et 4 mois. Je suis sobre depuis 9 mois. Mes parents sont si fiers de moi. S'ils savaient...
Je consomme un gramme par jour, toutes les heures au travail ou non. J'ai eu du mal à arrêter la
cigarette, l'
alcool. Mais la
cocaïne,l'arrêt est compliqué. Le
sevrage est psychologique et intense. J'ai essayé 3 fois. 5 jours. 10 jours. Un mois.
Et maintenant 2 questions. J'arrête seule, en vivant mes down seule ( suivi par psy) ou je retourne dans ma famille ? Ici, j'ai accès à la
coke. J'habite à l'étranger. Dans ma famille, ma ville, je n'en aurai pas. Mais je n'aurai pas de psychiatre non plus... Et mes 3 tentatives m'ont montré qu'arrêter c'est l'enfer. On devient que l'ombre de nous-mêmes.
Pourquoi je consomme? Pour l'
alcool c'était facile. L'ébrieté, la fuite.
Mais la
cocaïne ? Ça ne donne absolument rien. C'est que de l'impulsion. Et les neurotransmetteurs sont affectés, c'est pour ça que s'ensuit pratiquement toujours une dépression.
Alors, comment arrêter ? Ici avec mon mari en dépression depuis 2 ans) , la seule personne qui sait que je consomme ou auprès de ma famille loin de mes repères et habitudes malsaines ? Dans ce cas, je devrais le dire à au moins un de mes parents. Ça va les tuer...
Ouverte aux commentaires et suggestions.
Pardon d'avoir été si longue et merci à ceux et celles qui prendront le temps de me répondre.