Dieu existe et j'en ai la preuve !
Je propose à la république française de faire don de mon cerveau afin qu'elle puisse l'étudier et dans le cas où la science le permettrait, retrouver les preuves mentales de l'existence de dieu au travers de ma vie.
Encore mieux, il sera peut-être possible de trouver quelles parties du cerveau sont aptes à réceptionner les messages de dieu.
C'est du délire... Ce serait du délire si on ne tiendrait pas compte de Jésus et de son sacrifice. Dois-je rappeler qu'il est mort pour nous tous ? C'est avec de la douceur, de la compassion, de l'amour qu'il se manifeste en nous. Jésus, l'esprit Saint intervient pour nous guider dans la confiance, et pas seulement pour nous montrer que nous sommes sur le bon chemin. Quand il se manifeste il faut prier, le reconnaÎtre, se rappeler de ce qu'il a fait pour nous. Ainsi aimons nous les uns des autres dans le calme le plus absolu, le silence pourquoi pas, mais aimons nous, respectons les différences et éprouvons de la pitié pour les plus démunis. Oui les plus démunis, ils méritent que nous les considérions car ils n'ont pas choisi d'être égarés du chemin de Dieu. La richesse ce n'est pas l'argent, je parle de la richesse du cœur de l'âme, du destin que nous choisissons.. la richesse de ce qu'on éprouve, ce qu'on ressent pour l'autre, le sens de la justice aussi ..
Ainsi Jésus par son sacrifice illumine les âmes des mortelles tels qu'ils soient, chrétiens ou non, croyants ou non.. et même si vous ne croyez pas en lui ou que vous ne l'aimez pas, lui il croit en vous et il vous aime plus que tout !
Il croit en vous parce qu'il est bon, parce qu'il sait qu'une personne riche de l'âme n'est pas forcément un croyant pratiquant, un humain bon et honnête peut aussi être une personne seule, qui a une vie difficile, une personne qui fait de son mieux ..
Je pense que beaucoup de drogués en sont là justement, comme je l'ai été moi aussi.
Voyez-vous j'ai fais ma communion quand j'étais plus jeune et j'ai donc appris à accepter l'Hostie (=pain bénit par un prêtre). Je souhaitais faire aussi la seconde communion et bien que ma mère m'y ait inscris, je n'ai jamais participé à une séance. La seconde communion avait plus de valeur pour les jeunes il y a vingt ans, car c'était celle où l'on recevait plein de cadeaux. Avec du temps je ne regrette pas de ne pas y avoir participé car j'ai choisis en fin de compte le vrai amour, celui qui ne nécessite pas d'argent, et je crois que pour cette raison Dieu m'a donné un don et je crois que j'ai le devoir de le partager. Le savoir se partage, c'est important de comprendre celà .
J'ai peu à peu oublié l'idée de Dieu quand j'ai grandi, après l'épreuve du brevet, je suis aller en pension dans un lycée agricole en Seine-et-Marne où j'ai eu mon Bac pas trop difficilement. J'y ai fais l'expérience du
Cannabis en rituel la dernière année, j'avais beaucoup aimé et j'allais le découvrir plus pendant les vacances d'été. Dieu était bien loin mais pas encore si loin en fin de compte car même si on me faisait la remarque dans les couloirs que "les sixièmes ce n'était pas ici" alors même que j'entrais en seconde, j'ai connu des phases beaucoup plus troublées quand j'ai fais des études supérieures dans le lycée agricole de Courcelles-chaussy en Moselle où j'y ai découvert les mentalités profondes de campagnes axées sur le racisme, la moquerie, l'égoïsme en groupe.. les agriculteurs en effet aiment bien rester entre eux et se moquent bien des citadins et surtout s'ils viennent de la région parisienne. Et même pour le travail c'est pas top, les professeurs techniques s'adressaient à des fils d'agriculteurs mais pas à des débutants. Cette période où notamment j'y ai découvert l'extasy et où j'ai fumé énormément de Pétards, était très difficile dans ma vie car elle était dominé par l'angoisse de l'échec (j'ai mis 4 années à obtenir mon diplôme au lieu de deux) et aussi par le fait que j'étais du coup très influençable. C'est donc les quelques fumeurs de
cannabis avec qui je passais mon temps et avec qui je m'évadais le soir avec pour objectif d'oublier ces problèmes.
Ma mère me fournissait 700 Francs par mois comme argent de poche, de quoi sortir de temps en temps, boire un coup et m'acheter à manger. Elle me confiait que puisqu'il y aura surement plus que prévu, je pourrais épargner et me payer le permis de conduire une fois que j'aurais mon diplôme. Celà ne s'est pas passé comme ça, je l'aurais bien voulu mais ce qui m'attendait était trop lourd et c'était trop facile d'acheter du
Cannabis à Courcelles-chaussy, énormément de drogues circulait dans ce lycée entre 1999 et 2002.
J'ai redoublé ma première année et ma mère se rendant compte du désastre, m'a réduit à 400Francs par mois mon argent de poche. Pour la première fois de ma vie je me suis retrouvé avec des camarades plus jeunes que moi, et pour cela on me témoignait un peu de respect.. un peu plus qu'avant mais pas phénoménal, j'étais toujours un peu le bouc émissaire sauf que c'était moins méchant, moqueur mais pas dans le genre à vous condamner, on me reprochait d'être un peu rêveur et d'être un peu trop défoncé. En effet, je trainais du coup avec un énorme fumeur de pétard (énorme dans le sens de beaucoup et aussi dans le sens qu'il maitrisait sa défonce même si les quantités inhalées étaient impressionnantes) , et cette personne est devenu mon ami, et puis j'en ai eu quelques uns tout de même.. mais il faut le dire, si il n'y avait pas eu de drogue, aurions-nous été ami ? certainement pas autant. A cause de la drogue, j'acceptais trop facilement les moqueries et les humiliations et c'est un fait : je pourrais m'en vouloir pour cela, Dieu pourrait m'en vouloir pour cela, et même aujourd'hui, peut-être qu'il exige que je me confesse. Qui sait j'aurais sans doute pu combattre celà et garder la tête plus haute et rivaliser intelligemment .. sans doute l'ai-je fais mais j'aurais pu faire mieux.
Toujours est-il que je suis passé en deuxième année avec des résultats à peine passable et que j'ai raté mon examen l'année suivante.
Je me souviendrai toujours de l'effet que ça me faisait lorsqu'on me parlait d'une drogue dure quand j'avais vingt ans, c'est avant tout un sentiment d'effroi, quelque chose à rejeter à tout prix, quelque chose qui me glaçait la colonne vertébrale. Je me souvenais d'ailleurs de la mise en garde de ma mère : "Avec l'extasy, tu peux faire un malaise dès la première fois et en mourir, juste avec un seul !".
Pourtant quand cette substance a fait son effet la première fois, je ne voulais jamais redescendre. Je me plaisais à me constater défoncé sous l'influence de cette drogue dans un simple miroir et je trouvais qu'il y avait un côté très poétique à cette défonce. Toutes mes angoisses d'étudiants disparaissaient pour ne laisser place qu'à un plaisir de découverte chimique. J'acceptais beaucoup le chimique en moi, Dieu était très loin, je ne crois même pas y avoir pensé ne serait-ce que un instant, c'était la chimie Dieu ! et quand elle me possédait, de la magie émanait de moi.
Ma mère a finalement accepté de me payer une dernière année d'étude mais dans un autre lycée cette fois, en Normandie à Saint-Pierre-dives dans le Calvados. Avec beaucoup de chance, j'ai pu me concentrer car cette fois il n'y avait pas cette mentalité oppressante et différentialiste. Les professeurs donnaient de vrais cours et j'ai pu bosser enfin.. Cela ne m'a pas empêché de désirer très fortement de l'extasy ou encore de devenir hystérique dès que j'y pensais ne serait-ce qu'un peu, mais personne ne prenait d'extasy dans ma classe, donc pas de dérapage. J'ai tout de même été voisin de classe avec l'unique fumeur de Pétards et pratiquement à chaque entre-midi, nous allions fumer du haschisch dans la campagne (un lycée agricole étant toujours au milieu de la campagne). Cela ne m'empêchait pas de me concentrer, d'écouter en cours, d'apprendre mes notes, de les comprendre.
Cette dernière année, j'ai eu mon diplôme avec de bonnes appréciations mais tout de même avec justesse sur les résultats. Parfois je me dis que si je l'avais raté, je me sentirais sans doute plus proche des autres, car la classe moyenne n'a pas besoin d'un diplôme de l'enseignement supérieure pour vivre pleinement sa vie ou la supporter. Je crois que c'est surtout ma mère qui était très inquiète et aujourd'hui qui est très soulagée par le fait que je détienne ce diplôme. Moi aussi je le suis c'est évident, mais je regrette que ce soit devenu une chose si importante, et particulièrement aujourd'hui.