Sans fin, c'est une histoire sans fin. Je croyais m'être débarassé de l'
IV parce-que je me suis abstenu deux mois et que dans ma tête j'avais l'impression que ça ne m'intéressait plus mais il semblerait que je me sois trompé. Je n'ai plus énormément de cartes en main pour vraiment agir contre cette bourrasque d'envie violente d'injecter. J'ai pu remarquer que certaines personnes n'aimaient pas l'
IV, bénies soient-elles j'ai envie de dire. C'est clairement mon petit pêché mignon.
J'ai envie de me dire que si je me tiens à quelques injections de temps en temps, ça peut pas craindre autant qu'on a tendance à le prétendre, mais en suis-je seulement capable ? Je ne le pense pas. Donc je vais devoir encore passer des semaines à attendre que mon stock de
dopamine/serotonine se refasse en évitant au maximum les stim.
Et en même temps, ça ne me dérange pas tant que ça d'avoir besoin de taper des stim régulièrement pour que les choses tournent comme il faut, j'essaie de voir ça comme quelques verres de vin le soir à table, mais bien sûr c'est une partie de mon déni qui parle.
À voir dans les prochains mois comment je me démerde avec tout ça, mais ça promet de ne pas être une partie de plaisir, mais après tout, c'est ça qu'on aime aussi !!!!