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Endurance 



Le bonheur. Quelque chose après la mort. Quelque chose pour ceux et celles qui n'ont fait qu'endurer. Le bonheur ultime, sans début ni fin. Et nous danserons quand nous marcherons. As-tu déjà vu un horizon aussi immense ? Nous sommes libres !


Catégorie : En passant - 22 février 2025 à  17:50



Commentaires
#1 Posté par : Nils1984 22 février 2025 à  18:07
>> comprendre : l'impression de renaitre... :) et que vienne l'été ! ^^

 
#2 Posté par : Gastox 22 février 2025 à  20:58
j'aime bien tes goûts musicaux, c'pas la première fois que je me reconnais dans ce que tu partages !

punk-headbang

 
#3 Posté par : Nils1984 26 février 2025 à  17:28

Gastox a écrit

j'aime bien tes goûts musicaux, c'pas la première fois que je me reconnais dans ce que tu partages !

punk-headbang

hey camarade :)

En vrai, ce sont souvent des p'tits trucs jetés sous la fièvre d'un moment précis. Et cette fièvre n'est pas toujours la mienne :)

"Il y'a un révolutionnaire en toi. Réveille le, réveille toi." (un ami)

A nos amis !!


 
#4 Posté par : Gastox 26 février 2025 à  18:40
La fièvre appartient plus au moment qu'à nous même j'ai l'impression parfois. Mais qu'est ce qui nous appartient réellement ? Ahahah :mindfuck:

Tes un bon soladat toi je le sais !

See you et ouai a nos amis :)

 
#5 Posté par : Nils1984 09 mars 2025 à  09:20
Salut :)

[...] Mais l’ordre des priorités est modifié, la poésie d’un avenir imminent faisant place, pour l’essentiel, à la prose du passé récent. Nous avons été vaincus. Mais nous sommes partout. La stabilité est morte. Le capitalisme est en désintégration. Il se reproduit pourtant – comme catastrophe permanente. (A. Toscano / Période (critique de A nos amis du C.I))

Oui surement... une sorte de moine soldat construit sur le tard, après avoir fait le tour de cette dimension dans laquelle nous baignons tous et toutes... ("de cette dimension nous avons fait le tour" > un truc entendu dans un rêve, c'est RÉEL, j'en donne ma parole d'honneur) l'effroi face à la vérité, l'effroi face à ce qui vient, je ne crois pas être dans l'erreur quand je pense que si le climat actuel continue à ce point à se dégrader, nous serons tous et toutes en premières lignes, nous les hors du temps, nous les chercheurs des possibles, nous les "sans titres de noblesse", nous les teufeurs, nous les cyber-punks, nous les explorateurs... mais mon scepticisme reste le plus fort : déchainement séculaire géopolitique = aberrances et paniques médiatiques...

Reste qu'il est plus facile d'être pessimiste qu'optimiste (avec le pessimisme c'est simple : on n'a peu de chance de se planter. L'optimisme demande de la rigueur, de la foi, et une immense imagination, un amour illimité pour l'humain, ce qui hélas me fait défaut... le nihilisme est un fardeau, une maladie... et je tente de me soigner de cette saloperie... )

" Les meilleurs ne croient plus à rien, les pires
Se gonflent de l’ardeur des passions mauvaises. " (Yeats)

Je suis fatigué de devoir me défendre de tout. Mes amies et amis de ce site comprendrons ce que je veux dire.

Contrairement à ce que claironne la chanson : moi j'ai désormais peur de la route. Et elle sera longue et tortueuse, surtout sans drogues.

Foi et espoir en l'humanité... drinks

Merci pour ton com' Gastox...

"A nos amis" fait ref. au comité invisible (un comité qui n'a depuis des années absolument plus rien d'invisible ^^ et Mathieu Burnel à souvent tendance à m'agacer haha big_smile (comme tous mes streamers et auteurs de la gauche radicale... Mais c'est la Famille quoi..., ma Vraie famille...)

heart



And there may be no rest even when we are done...


 
#6 Posté par : Pesteux 10 mars 2025 à  08:05

 
#7 Posté par : Nils1984 10 mars 2025 à  09:54
Pain happens when you care...

Le Démon est dans les reflets. Je ne me souviens pas de ma naissance, je ne me souviendrais pas de ma mort. Ma chair brule, mon désir pour cette femme ne cesse de s’accroitre, et le diable, « l’accusateur » parade aux alentours et autour de moi, dans une danse mortelle. Ne serais-je donc jamais las de flirter autant avec la mort ? J’ai fait le compte : en vingt ans, j’aurais dû crever 5 fois. Pour X ou X raisons. Allez, allez le dire à ceux et celles qui m’ont craché à la gueule : je suis toujours là, vivant, et je ne céderais pas. Depuis 2009 je ne cesse d’enchainer les combats contre moi-même, j’ai vaincu la rougeole (épidémie à Lyon durant la période des Printemps Arabes : je n’y est pas coupé), j’ai vaincu le manque à la méthadone et au subutex, j’ai vaincu les cravings à la C, j’ai vaincu l’hépatite C, j’ai vaincu le cauchemar des punaises de lits (ne jamais loger chez soi des punks à chiens qui évitent de signaler que leurs clebs sont infestés), j’ai vaincu l’affrontement avec mes créanciers, ouais j’aurais aimé être « celui qui a vaincu », mais je ne reste que « celui qui ne veux pas le faire mais qui le fera quand même ». Ces trois derniers mois désormais je compresse mes dents quand je me réveille avant l’aube pour éviter de hurler : douleurs neuropathiques dû au sevrage des benzos. Je ne peux pas tout vaincre, mais je ne cesse de devenir aussi dur qu’un rocher… pourtant un rien me rend sans cesse toujours PLUS humain. Je ne ressens plus aucune douleur lambda. Certains dentistes ne comprennent pas pourquoi je n’ai pas mal. Miskine hein ? Nan je ne suis pas une victime, j’ai choisis ce chemin tortueux. « Moi qui suis pauvre je n’ai que mes rêves. J’ai étendu mes rêves sous vos pas : marchez doucement car vous marchez sur mes rêves » Maintenant il faut que je l’avoue, je me sens découragé quand je lis dans le forum que certaines personnes veulent user des benzos à des fins récréatives. Ouais je le dis, pour moi c’est décourageant. Autant je peux comprendre qu’on veuille tenter l’héro et qu’on demande conseil pour être le mieux épaulé possible… mais les benzos, sérieux… En ce qui me concerne, les benzos n’ont eu qu’une fonction : apaiser le volcan qui fait rage dans mes veines. Force est de constater, à l’aune de mes 41 ans que le torrent que j’ai créé en moi est en train de m’emporter. Ma chair brule et il n’y a pas de remède à cela. Je ne veux pas verser dans le drama. Une vie de + ou de moins, sur l’échiquier ça ne compte pas. Allez quoi, on s’en tape pas vrai ? C’est juste… que j’aurais aimé avoir tort. Je suis le roi des déserteurs. L’hubris des puissants me passe à travers : il n’y a plus rien à écrire, plus rien à dire qui n’est déjà été dit, je ne suis ni ça, ni ça, ni ça, ni ça… ni même ça… je ne suis pas ça. Je ne serais jamais ça. La vérité est toujours autre chose. Toujours autre chose. Je n’irais pas au combat. « La guerre ce sont des jeunes qui meurent et des vieux qui parlent ». Derrière l’écran trash de mes pensées, entre mauvais souvenirs, traumas et pornographies, se planque la grande inconnue, celle que l’on nomme « amour ». Qu’on me pardonne cette naïveté confondante, mais qui a affronté de ses bras nus l’enfer, ne peut in fine admettre que c’est l’amour qui reste la grande finalité. La grande question, le grand X, la grande absente, le regard de soi extérieur, l’œil qui juge… qui peut oser croire que l’amour n’est pas une loi fondamentale de l’univers ? Sans quoi, qui peut oser croire que le soleil ne brille pas ?

Nous sommes les enfants du soleil. Et notre voyage commence à peine…

Merci à P/A de m’avoir offert ce champ immense d’expression. J’ai tout essayé, des premiers joins à la datura en passant par la , les psylos, la C, l’héro… mais le livre se ferme.

Ceci constitue mes derniers mots. Un autre combat se présente : celui de tenter de (re)vivre… quel est mon plus grand désir : devenir une fois pour toute invisible, et que l’on m’oublie vite.

Telle est, à mes yeux, la réelle subversion.

heart aux P.U.D.






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