Dernière modification par Loreleï27 (06 mai 2015 à 01:16)
Catégorie : Témoignages - 04 mai 2015 à 18:55
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ex bakounine a écrit
soufrance physique pour les animaux.....mais ce que je dit est p tere une connerie
Les animaux ayant une conscience ont forcément une sensibilité les amenant à ressentir plaisir et souffrance !
Salut LAURAZERTY, et tu crois vraiment que tout est dit et que ton temoignage clos une interogation qui est un goufre ,pourquoi on prend des prods pour aller mieux,ou croire qu on va aller mieux???
Lae seul truc qui est sur(sur,,,et encore) c est que si on le fait c est qu on est conscioent de nos soufrances psy, les animaux (vu reportage) ne se "droguent" que pour repondre a une soufrance ou si leur corps le demande.
Prendre conscience de ses souffrances et prendre de la drogue pour s'auto médicamenter c'est un départ de réflexion assez commun je pense, moi j'ai commencé cette réflexion au moment où j'ai découvert les prods en me rendant compte que je ne me suis jamais vraiment senti "bien" dans mon corps et la drogue permettait de m'en échapper en me perchant dans mon esprit. Ensuite j'ai fais le lien entre le corps comme siège des émotions et justement le fait que je voulais fuir mes émotions et donc mon corps à l'époque, et encore maintenant, en prenant de la drogue justement. Un peu comme les animaux qui prennent de la drogue pour fuir une douleur, moi j'ai des gènes physiques et parfois de drôles de phases psychiques, d'où l'utilisation de drogue pour m'auto guérir au départ.
Ce qui nous différencie des animaux c'est le fait que l'on soit doué de raison et donc une fois que j'ai commencé à prendre des drogues pour me guérir instinctivement, j'ai développé dessus X raisons pour me justifier par culpabilité, ce qui peut entrainer tout plein d'embrouilles psychologiques et amener à des sortes de névroses du fait de ne pas être en accord avec moi même : toujours le problème de se voir comme tel mais d’être autrement en réalité...mais bon ça c'est un des pièges de la drogue que de se créer des illusions à propos de soi (et si on prend c'est peu être pour ça d'un autre côté aussi), c'est la suite de mon raisonnement dans mon texte plus haut :)
xololt a écrit
Comme disait l'autre connais-toi toi même ou qui suis-je où vais-je dans quel état j'erre... En changeant d'état de conscience je soulèverai peut-être le voile d'isis qui me cache la réalité telle qu'elle est.
Certains pratiquent la méditation pour accéder à l'identité, peut-être est-ce la solution.
Ce que je sais de la méditation c'est que ça permet d'une part de prendre du recul sur soi, et d'autres part d'aller mieux en se relaxant en prenant du recul justement.
On en revient à une forme de guérison en prenant une distance avec soi même en fin de compte, sauf là c'est purement psychologique en se sevrant de notre faculté de raisonner pour nous détresser et faire le point.
Mais on peut aussi se servir de la méditation pour reconnecter avec notre corps en "faisant la paix" avec lui, l'esprit à cette capacité fusionner la conscience à notre inconscient en ressentant tout simplement nos émotions (l'idéal étant d'arriver à éprouver de bonnes vibes et de surfer dedans, mais là encore il y a le piège des illusions dans lequel il ne faut pas tomber, parce que la drogue chargée en émotion nous fait croire et voir tout ce que l'on désire, même si cela n'est pas forcément réel...).
Et si la médiation est une recherche d'un certain bonheur, j'y verrais la quête de soi au travers d'une sagesse axée sur le besoin de vérité pour gagner en conscience et ainsi en capacité à accéder à son inconscient pour faire la paix avec soi même au lieu de subir ses propres émotions et pulsions, qui peuvent être très violentes parfois, autant pour soi que pour autrui.
Et puis quand on écoute son corps on se rend mieux compte de lorsque l'on se fait du mal en se droguant ou pas, mais vaut mieux pas être in love avec la drogue quand on se rend compte de ça sinon on se cache cette vérité aux travers de toutes sortes d'excuses trop bien raisonnées pour soi puisqu'on croit à ses propres mensonges et on vit dans une forme de contradiction qui peut nous amener par entêtement à nous droguer d'autant plus au point de se faire vraiment mal...en mode Teen Spirit !
xololt a écrit
La fusion de l'inconscient et de la conscience : Carl Jung parlait d'individuation d'autre du Soit, à savoir de totalité de soit même. Il est indéniable que la drogue ouvre des portes... " les portes de la perception"... sur un autre aspect de la CONSCIENCE. Mais approche-t-on de la totalité de soit même en soulevant le couvercle de ce puis sans fond, peuplées d'émotions et de pulsions ?
Je pense que si tu approches de trop près la totalité de ta personne, soit tu pètes un câble et "reste perché" à te prendre pour chepa qui, soit tu te suicides.
Y a des choses qu'il ne vaut mieux pas voir chez l'être humain (et donc chez soi), de peur de se faire bien trop peur justement.
Y a des choses qu'il ne vaut mieux pas voir chez l'être humain (et donc chez soi), de peur de se faire bien trop peur justement. - See more at: https://www.psychoactif.org/blogs/La-dr … html#c9307
Avec mon conjoint, nous nous posions la question de savoir si nous regrettions le temps passé dans la drogue et tout ce qui va avec en particulier avec l'héroïne. la réponse est non.
L'addiction, le manque physique et psychologique (surtout les 1er manque) est super dure à encaisser, et pour ma part j'ai vue des côtés de ma personnalité que j'aurais aimer ignorer, ces expériences ont fait naitre en moi une sagesse que jamais je n'aurais cru possible il y a 10 ans et je pense que les expériences aussi intenses que celles-ci ni sont pas pour rien.
Pour appréhender la totalité de sa personne il faut toute une vie.
"aurais-je eu une vie plus épanouie si je n'avais pas croisé le chemin de la drogue ?" - See more at: https://www.psychoactif.org/blogs/La-dr … html#c9310
Pour moi, la réponse est oui oui oui, en tout cas pour la codéine. J'imagine pas ce que c'est avec une addiction à l'oxy ou l'héroine, j’imagine que ce que je ressent en ce moment serai démultiplié puissance 100. Et pendant ce temps là mes parents vieillissent, et chaque moment ou je tire la gueule parce que j'ai consommé avant et ou je suis froids émotionnellement, en rentrant chez eux, j'éprouve une grande perte. Une grande perte de pas être présent à 100% pour apprécier ces instants de ma vie si banals, mais qui je sais me paraitront si précieux quand ils ne seront plus.
Je m'éloigne du sujet peut être^^ :)
'Nrockandrolls a écrit
Avec mon conjoint, nous nous posions la question de savoir si nous regrettions le temps passé dans la drogue et tout ce qui va avec en particulier avec l'héroïne. la réponse est non.
L'addiction, le manque physique et psychologique (surtout les 1er manque) est super dure à encaisser, et pour ma part j'ai vue des côtés de ma personnalité que j'aurais aimer ignorer, ces expériences ont fait naitre en moi une sagesse que jamais je n'aurais cru possible il y a 10 ans et je pense que les expériences aussi intenses que celles-ci ni sont pas pour rien.
Pour appréhender la totalité de sa personne il faut toute une vie.
Je pensais plutôt au fait de jouer aux "révélations" dans le sens où tu fais tomber une à une tes illusions pour te rapprocher d'une forme de vérité brute et purement objective au travers d'une dissolution totale de ton égo...en gros t'es plus personne et à éteindre une à une les lumières qui t'animent, au final tu te retrouves dans le noir complet et là si tu reprends conscience trop brutalement la mort peut être une solution face au néant dans lequel tu te trouves, ou la folie peut t'emporter mais sans que tu ne te reconstruises d'un point de vue identitaire donc.
Anonyme6525 a écrit
J'ai du mal avec votre façon de voir, comme si prendre de la C et de l'héroine pouvait avoir un effet psychonautique. Je suis d'accord pour dire que toute expérience est riche d'enseignements, mais je dois avouer qu'entendre parler d'ouvrir les portes de la conscience avec des opiacés et des IV de coke ça me rend très septique...
Je pense que c'est avant tout l'état d'esprit de l'individu qui amène à une approche psychonautique plus que le produit en lui même, mais c'est clair qu'à prendre des produits éteignant l'esprit en lui faisant piquer du nez et d'avoir envie de recommencer une fois qu'on a repris conscience, cela amène surement plus à vivre dans une forme de déni pour continuer de consommer en ne se remettant pas en question, plutôt que de chercher à mieux se connaitre en en consommant justement.
Au final après dix ou vingt ans de conso, si on s'en est partiellement sorti on ne regrette pas en ne se remémorant majoritairement que les bons souvenirs, mais bon les leçons qu'on en a tiré sont plus du au fait qu'on est grandi et prit en maturité plutôt que le fait qu'on est eu des révélations sous influence arf...là dessus y a pas photo. T'imagine remettre ta vie en cause dans son intégralité ? détruire toutes ses illusions et se retrouver face à celui ou celle qu'on a toujours fui...brrrrr, l'ignorance et le déni peuvent sauver des vies !