Ode aux ruptures
La Fleur de Feu* a fané, carbonisée. Peut-être, même n’a-t-elle jamais existé.
Les relations vont et viennent. Mais pourquoi toujours par le même chemin ? Et puis, qu’à cela ne tienne. En inverser l’unique sens, semble vain.
Nos cartes dans leur ensemble furent jouées. Ne reste rien à tenter, le plateau m’a ruinée.
Amour.
Des gens qui s’aiment rompent. Ceux qui demeurent addicts voient souvent leur relation s’émousser pour finalement ne plus y ressembler. Mais « c’est mal de rompre ». C’est descendre de « l’escalator social. »**
Drogues.
Des gens qui Les aiment deviennent addicts. Ceux qui rompent voient souvent leurs souffrances s’exacerber pour finalement ne plus Les repousser. Mais « c’est bien de rompre ». C’est « remonter dans l’or qu’est la vie », la société braille.
Notre culture pose les règles :
Connexions humaines glorifiées. Relations chimiques dénigrées.
Pourtant…
Elles étaient, sont seront ma liaison la plus pérenne. Houleuse tantôt, certes. Mais elles, ne se révèlent pas être des sirènes.
Amour scandaleux pour les uns, moi l’autre je parlerai de scandale d’amour. Liaison secrète, c’est inévitable. Les plus discrètes restent les plus stables, inestimables.
Les gens rompent entre eux. Les gens sont esseulés au fond d’eux.
Moi je ne romprai pas avec les drogues. Je ne romprai pas avec les drogues.
Catégorie : No comment - 08 janvier 2023 à 01:12
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Enfin la rupture, c'est une initiation. La mort serait-elle une rupture?
Moi non plus, je ne romprai avec rien .
Et finalement avec personne non plus.
Mieux vaut danser que se vautrer.
La mort est une rupture de la continuité de la conscience et de la mémoire d'un individu.
Serait-ce une rupture entre ce même individu et ses proches ? En voilà une question philosophique qui vaut la peine.
Morning Glory a écrit
Amour.
Des gens qui s’aiment rompent. Ceux qui demeurent addicts voient souvent leur relation s’émousser jusqu’à ne plus y ressembler. Mais « c’est mal de rompre ». C’est descendre de « l’escalator social. »**
Drogues.
Des gens qui Les aiment deviennent addicts. Ceux qui rompent voient souvent leurs souffrances s’exacerber pour finalement ne plus Les repousser. Mais « c’est bien de rompre ». C’est « remonter dans l’or qu’est la vie », la société braille.
J’aime bien la dichotomie.
Je sais que je ne suis pas “des gens” mais je trouve que c’est bien de rompre, même si ça fait mal, car si on romps ça veut dire que qqc ne va pas dans une relation pour une ou les deux personnes, et la fin de la relation ne peut être que meilleure que ce qu’on est en train de vivre (même si c’est douloureux pour l’un ou l’autre dans l’instant). cette injonction par la société de rester dans une relation, meme pourrie, par peur de descendre l’escalier social ou se trouver seul, ca fige plein de couple dans le malheur quotidien.
Donc comme je dis souvent aux gens qui ont rompu, félicitations. (Je le dis pas toujours de cette manière. Demain je vois un copain qui est au fond du gouffre suite à la fin de ça relation. Je lui dis pas félicitations, mais j’essaye de lui montrer le positif de sa situation)
Anonyme813 a écrit
comme je dis souvent aux gens qui ont rompu, félicitations.
C'est un immense dilemne pour moi, vraiment.
Comment accepter l'amour fou qu'on doit arrêter pour ne pas mourir ?
Ma contribution :
Tu vomis. Je nous veux vomir de plaisir.
Nous l'avons connu, l'amour fou fort comme la mort. Nous avons connu l'amour plus pur encore plus fort que la mort. Face au néant il y a tant de questions. Et les parfums comme les mots ont jalonné cette voie. Les parfums mots et les chevelures d'encens, les baisers soufflés de nos feux decadents, les goûts dégouttant de nos lèvres enfumées.
Vomir à l'unisson de nos joies.
Un parfum d'encens constitué par nous, de nos nuits sans sommeil à attendre l'Epoux, et pour finir des questions, des odeurs, et quelques mots qui flottent.
morning glory a écrit
Mieux vaut danser que se vautrer.
Et oui à la fin, il reste beaucoup de questions...
Morning Glory a écrit
Si j'ai bien compris par "gonflée", c'est être gonflée de faire une ode aux ruptures, alors oui, je vais pas me gêner :p
Mieux vaut danser que se vautrer.
La mort est une rupture de la continuité de la conscience et de la mémoire d'un individu.
Serait-ce une rupture entre ce même individu et ses proches ? En voilà une question philosophique qui vaut la peine.
Salut
J'aime beaucoup l'idée que nos histoires, nos passages sur terre, notre mémoire résonne depuis la nuit des temps dans le Vide...
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