Dernière modification par pjick (15 février 2016 à 20:30)
Catégorie : L'enfer c'est les autres - 15 février 2016 à 15:33
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lenadpdd a écrit
Et sinon pour les impacts sociaux, je pense que le plus important dans les choses a soulever (ce que tu as déjà dit indirectement dans tes petits tirets) c'est que à partir du moment ou l'entourage SAIT que tu es consommateur, il te considère comme incapable, invalide, et tout ce que tu peux faire ou apporter dans ton travail ou pour des personnes est invalidé, c'est fiché comme nul et aucune valeur. Ce qui est dommage car parfois et surtout bien maitrisé, ça multiplie les capacités !
Tout à fait d'accord, j'ai rajouté cet aspect de manière plus explicite! Merci pour la contribution!
Pour ton premier commentaire, je pense que je parlerait des raisons pour continuer à se drogueren plusieurs partie :
sociale (euphorie, vaincre la timidité),
physique (addiction),
travail (productivité comme tu le dis toi même)
bighorsse a écrit
Il a fallu la loi, les flics, la prison, les cures pour me mener une vie de merde..pour moi, c'est avant tout la société qui rend les UD si mal, si mal à l'aise, si angoissés, voir proche de certaines pathologies...
Tiens, ça me rappelle Keith Richards qui disait : "je n'ai jamais eu de problèmes avec la drogue, seulement avec les flics"...
Cela dit, il existe des gens qui vivent mal leur consommation. Ou en tout cas pas très bien. Et ça n'a rien à voir avec la société, les flics ou les curés. C'est juste le rapport qu'on entretient avec soi-même, l'image qu'on a de soi-même qui évolue. On aspire à autre chose, on veut passer à autre chose, sauf qu'on a le doigt dedans, et même le bras. Du coup, on continue, mais on aimerait bien arrêter... La dépendance fait que.
Alors oui, d'accord avec sud 2 france, "on continue parce que c'est bon", mais des fois, on continue juste parce qu'on ne peut pas faire autrement que de continuer.
Abrak a écrit
*je viens mettre mon grain de sel,
mais à mon avis même si la conso de drogue était légale, cela provoquerai les mêmes réactions.
Moi je suis plutôt opiacés mais dans mes périodes d'abstinence, voir qlqu'un piquer du nez m'irrite et me dérange, je préfère dans ces moments fréquenter des personnes qui ne consomme pas.
Il faut bien l'avouer la conso de drogues créer un mur entre les normaux et les autres, tout comme la criminalité.
A sud 2 france, attention mon expérience où je pensais comme toi, il en est rien, le problème de la came, c'est qu'on en veut quand on est malheureux mais aussi dans les moments de bonheur. J'ai perdu un amour comme ça.
Je ne suis pas si sur que toi au sujet des réactions : si la consommation était légale, a mon avis les UD ne consommerait pas forcément en public (par pudeur). Un peu comme une grande majorité ne s’alcoolise pas dans la rue.
Le mur dont tu parles existe, mais c'est une construction sociale, elle peut être déconstruite. Ce mur a d'ailleurs tendance à s'auto-renforcer, puisque les UD sont stigmatisés, certains d'eux adoptent les traits de caractère qu'on leur attribue. (voir par exemple l'effet Pygmalion https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Pygmalion)
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