Depuis un certain temps déjà, j'ai mis le museau dans un engrenage dangereux.
J'ai un peu envie de l'écrire. comme ça.
Des histoires de
sevrages de
thc m'ont menés petit à petit à une consommation quotidienne de
2fdck pendant plusieurs mois, alternée avec des sessions de quelques semaines de 2fea et
3fpm, ainsi qu'un peu la
3mmc.
Ça remplaçait mon usage du
cannabis, en quelque sorte.
Le tout mélangé des fois. Pesé la plupart du temps, bonne
rdr imo.
Utilisés recreativement à l'origine, mais j'y ai découvert l'aspect utilitaire, pour tenir l'ennui et la pénibilité physique du travail.
La reprise du
thc n'a absolument rien changé, hormis un amour des combos en tout genre.
Puis il y a eu un craquage, de la part de mon entourage le plus proche, puis de ma part.
Faut dire, la prise continue de disso me laissait fréquemment un goût prenant de vide existentiel (surtout la
ke).
Du coup me suis débarrassé du peu qu'il me restait.
Il y a eu un moment à vide.
Muqueuses heureuses, ennui terrible, manque du rituel du
sniff et de cette défonce si.. unique et potentiellement très fonctionnelle.
Puis j'ai eu accès à de la c. Ma commandes de
rc en arrêt (douane), la procrastination de s'en occuper ou de recommander.
Et cette c est la première de cette qualité que je croise de ma vie (pas trop tôt. j'commençais à me poser des questions sur la race humaine. ). Les potes admettant sans soucis qu'elle est très bonne.
Le côté récréatif presque aussi attrayant que le côté utilitaire. Ce goût si particulier. Petit à petit, ce
craving si insinueux et si insistant.
Prescripteur avait écrit un post à propos du
craving, de ses mécanismes, aussi clair qu'intéressant, et tellement proche du réel.
S'en est une chose que d'avoir lu ce qu'était le
craving, s'en est une autre que de le vivre. Ça n'est qu'à posteriori, que je me rend compte que nombre de mes pensées sont tournées uniquement autour du produit. C'est troublant.
Maintenant je perçois mieux quand et comment ces pensées montent.
J'ai tellement peu de temps libre.. Tellement de trucs à faire. Et je suis quelqu'un de tellement tranquille et physiquement passif. 'skour.
Ce blog je l'ai écrit en 20 fois, brouillon d'un mois.
Le
sniff est rapide, et m'occupe les neurones un long moment, et les redescentes ne sont jamais aussi incapacitantes que celle de la
weed.
La c et la
weed combotent bien je trouve, elles palient chacune aux défauts de l'autre. La c ne me donne pas ce brouillard gazeux et brouillon que j'aime, la
weed me rend inerte et mou. (en plus, pas franchement facile de se procurer dla sativa par chez moi.)
Ce qui est cool aussi, c'est le flash de la montée conjointe. Assez dingue l'effet. Presque meilleur que la montée
2fdck/thc.
Mais v'là la consommation des deux produits qui grimpe, si je fais session intensive.
J'ai vu que chez pas mal de personnes le
thc aide énormément à couper le
craving. Effectivement, sous
thc c'est plutôt surprenant de se rendre compte, bien après coup, qu'on est plus parasité par des pensées de prods.
Mais vu que j'ai tendance à joindre les deux conso, et étant actuellement consommateur quotidien de
weed, l'effet
coupe-craving n'est pas franchement infaillible.
Mon diloss a changé de qualité de c, elle sera moins chère, moins bonne. À voir ce que j'en penserai, à voir ce que je ferai.
Surtout qu'un colis de 3fea,
3fpm et
2fdck est sensé arriver.
On verra.
JFD