Une petite nuit bien sympa, que je viens de finir et dont l'envie me prend de la raconter ^^
Je vais chez un pote vers 23h, et de là je bois 3 picons bières espacés de 30 à 40 minutes chacun. Pour le dosage, je dirais 4 cl de picon pour 33 cl de bière à 6,1%. Cela faisait plus d'une dizaine de jours que je n'avais pas pris mes habituelles petites drogues (joints,
douilles de
shit, et de temps en temps
alcool et quelques
amphets, même si pour ces dernières c'est beaucoup plus rare).
Arrivé chez moi, il est 3h du mat'. Mon pote m'a refilé un 20 balles de
shit avant de partir, en échange de 20€ qu'il tenait à me rendre (je n'ai rien demandé, il m'a fait la surprise...) Je n'ai pas refusé, même si ma préférence, sans chercher à chipoter, aurait été de la
weed pour la consommer oralement ( 'jamais expérimenté vraiment le
space cake, et fumer me dit de moins en moins)
Mais bon, je me suis quand même fait un
joint bien chargé avec un
shit qui semble plutôt fin au niveau de la croupe, sans non plus être extraordinaire (mmmmouis un p'tit Côtes du Rhône à 20€ pour, à vue de nez, 3.5 à 4g, ça fait toujours plaisir ! Mais je m'égare, en parlant de vin pour dire que je suis au pif).
Je me mets dans mon jardin assis sur une chaise. J'allume, et les premières lattes que je tire se font toutes accompagner de la flamme de mon briquet. L'
alcool est encore bien présent, ma tolérance ayant un peu baissé. Et que dire pour la fume ! Nous fumes unis et puis blablabla.
J'ai ma façon de fumer des
joints, comme beaucoup de gens qui fument des pers', et j'aime travailler sur les inspirations et expirations prolongées, tout en gardant la fumée dans les poumons. Je ne fais pas ça à chaque fois que je tire une barre.
Après avoir mis de la musique dans mes oreilles, et fini de gaspiller mon gaz, je commence un petit délire personnel. Je suis bien installé sur ma chaise, qui a des accoudoires (en mode chaise de jardin, ou tasse à café). Mon pouls et plutôt rapide, et surtout puissant. Pour la petite parenthèse -qui n'en disposera pas - je prends un médicament du nom de ramipril, un inhibiteur qui ralenti la vitesse à laquelle le cœur monte en battements. J'en prends 5 milligrammes en comprimé par jour, même si 10 milligrammes est la dose idéale. J'ai reçu une nouvelle carte vitale aujourd'hui, à moi la joie des pharmacies ! Fin de la parenthèse.
Je prends ma première taffe, et quand je bloque après avoir inspiré je trouve un geste à faire pour ma respiration en pause avec ma main qui tient le
joint. Du tac au tac. Ce coup ci, j'ai fait mine de le tendre à quelque'un, et ai attendu quelques secondes avant de recommencer. En général je fais ça 5 à 6 fois.
Pendant que je retiens la fumée, je me détends et me concentre sur les parties de mon corps où j'emmets une tension. Le temps semble ralentir un peu lors de l'expiration, et pour le coup j'ai fait ça une dizaine de fois ce soir. Une taffe après l'autre, sans pause. Je sentais mon cœur battre plus fort. Pas plus vite qu'il n'allait déjà, juste plus fort. C'était agréable, et au moment d'expirer l'air et la fumée de mes poumons, mon corps se détent de façon croissante. Juste après ça, j'ai tiré une barre raisonnable, puis deux, puis trois, et j'ai bloqué mes poumons pendant pas mal de temps. Après avoir soufflé, je reste sans bouger, les poumons vides, juste à attendre. Pas très longtemps, tenir 15-20 secondes est déjà pas mal à vide. L'effet me projette assez loin en général, c'est de la sentation brute. Pas désagréable, c'est plutôt apaisant. Ça me rappelle en général une expérience vécue 2 fois, dans un IRM, et je dois dire qu'en fermant les yeux dans ce truc j'ai failli m'endormir à plusieurs reprises. Là c'est trop court pour que je pique un somme, mais ça se rapproche d'une sensation de s'endormir en accéléré.
Petit bonus que je me fais, à la suite je reprends mon souffle le pus calmement possible et je bloque, sans le
joint. Seulement avec de l'air, et en bloquant presque à fond je me souviens qu'on peut se shotter en s'essoufflant (c.f. gonflage de ballons à la couche et à la chaîne). Comme souvent, j'ai les yeux fermés. Un halo blanc semble émaner de l'autre côté de mes paupières, j'ai un léger coup de chaud et ma tête fourmille sans que ce soit intense.
Et voilà, en général je respire à nouveau de manière normale à ce moment-là.
Le plateau se finit et il est 6h15, j'ai assez peu pensé au fait de reprendre ou non la fume. Je me suis suis dit qu'une clope serait cool, mais je n'en ai pas faite.
J'essaierai quand même d'en faire quelque chose que je peux ingérer, on verra bien.
J'ai plus vraiment envie de fumer pour le coup, et je commence à favoriser les drogues espacées mais intenses (du genre, j'ai pris un
para de
MD y'a 3 semaines, l'a je me mets une cuite, 1 mois après je prends des
champis, et quelques temps après, j'me prends un truc que je ne connais pas, etcetera etcetera).
Voili voilou, j'étais bien def et ce fut bien long !
Bien à vous,
Judoranj