Catégorie : No comment - 30 janvier 2019 à 21:35
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Anonyme 218797 a écrit
Pour la plainte (SI c'est ton choix, car c'est un processus long et pas forcément facile, mais ça peut aider d"acter les choses, même si il n'y a pas de jugement qui suit) :
La prescription, c'est 18ans (ou 20?) APRÈS ta majorité.
Donc pour des faits sur mineur, une plainte peut etre déposée jusqua 36ans...
Voila, sinon je te souhaite de te relever, des consultations psy, ou tu peux «expulser» et élaborer des stratégies pour subir le moins possible de ce passé «encombrant», ça peut aider vraiment.
Tu peux aussi subir un stress post traumatique.
En cas de violences (sexuelles entre autres) a répétition, il y a aussi un phénomène de rabaissement, de negation de la victime. Ce qui peut entrainer des conséquences sur la vie sociale, le travail, mais avant tout de l'image qu'on a de soi.
Bises, courage.
Ne doutes pas de toi, ce n'est pas parce qu'on subi une agression que l'on est pas forte, solide ou capable.
Ne pas laisser les agresseurs nous voler nos vies, c'est déjà une victoire sur eux.
Cela ne nous defini pas.
Je te souhaite de tt coeur d'aller mieux.
Marla
Le délai de prescription 20 ans... ça ne devrait pas exister. On peut mettre 40, 50 ou 60 ans avant d'avoir la force de porter plainte...
Dreamyn a écrit
Salut Asfi,
Je comprends ce que tu ressens...
Ça me serait sans doute jamais arrivé si je n'avais pas été bourrée... Je sais que c'est la faute de ce connard mais je ne peux pas m'empêcher de culpabiliser... C'est moi qui ai choisi de me bourrer la gueule
Courage à toi, à nous...
Dreamyn
Qu'on ait consommé ou pas, un violeur reste un violeur et ce n'est en aucun cas la faute de la victime! Il ne faut pas culpabiliser... Et qu'on ait consommé ou pas, une agression sexuelle est de toute façon toujours culpabilisante.
Dreamyn a écrit
C'est moi qui ai choisi de me bourrer la gueule
Comme tu le dis Dreamyn tu as choisi de te bourrer la gueule, point. Pas d'avoir de relations sexuelles, pas de te faire agresser. On pourrait être toute nue et inconsciente sur le bord d'une route, ça ne justifierait jamais que quelqu'un se sente en droit d'user de notre corps sans notre consentement.
Le consentement est quelque chose d'actif, pas de passif. Nous, les femmes, nous ne sommes pas passives. Nous choisissons de faire l'amour, ou non, au même titre que les hommes. Être passif / inconscient / incapable de dire non / prostré [...] ou se battre de toutes ses forces, c'est la même chose : personne n'a le droit de nous toucher sans notre accord, je dirais même sans notre désir.
Courage à toutes, et à tous celles-ceux qui ont subi cela, et surtout ne vous sentez jamais coupables.
marvin rouge a écrit
On parle des femmes oui.
Ms cela existe aussi sur les hommes ( et c encore + taboo..)
Ne devrait on pas plutôt parler des violences sexuelles sur les êtres humains ?
Femmes ou hommes les conséquences st les mêmes...
Et on traine ça tte sa vie après..
Dans un premier temps, il s'agit de problematique agresseur / agressé, quelque soit le genre ( Homme, Femme, non binaires....), c'est sûr.
Après, il est vrai que nos dynamiques sociales, habitudes culturelles, bla bla bla - insére ici un mot intelligent - bref, a cause de tt un tas de choses, les femmes ont quand même bcp de chances de se retrouver face à un viol ou une agression sexuelle...
C'est pourquoi cette lutte (contre le viol) est souvent associée aux problématiques féministes.
Sinon pour le fait d'avoir été ivre ou défoncée ( = pas de consentement clair possible), c'est comme avoir utilisé la contrainte, la menace d'une arme, la violence....
Donc ne culpabilise pas, celà rentre clairement dans la définition d'un viol (= si il y a eu pénétration, que ce soit avc les doigts ou avec un objet...) + circonstance aggravante puisque tu étais sous substances. Meme si tu as pris lalcool et les drogues de toi même...
Ne te culpabilise pas, vraiment.
Dernière modification par marvin rouge (05 février 2019 à 15:16)