« Yeah viens, y a des potes qui vont débarquer aussi. »
Je me mets en route vers les pommiers qui fanent et les glycines qui fleurissent.
calmée de l'intérieur, je ne pense plus trop à la came. Enfin, tant que j'ai encore une boulette d'opium dans l'estomac, une clope au bec et une bière à la main. Tant qu'un pote ne propose de passer voir le dealeur. On partage le même bateau ivre dans la nuit qui défile dans les couleurs des cheveux qui éclatent.
Puis l'effet se termine, le ciel s'assombrit à nouveau.
Mais là encore, je me motive malgré moi à rejoindre son, caravanes et fourgons dans un wagenplatz tagué de taches de bonheurs passés. Fatiguée de la vie, je n'ai plus envie du speed qu'on me propose, mais je cours derrière les traces laissées par les lignes de came.
Je m'abreuve encore et encore, au fil de la lumière qui jaunit et la nuit qui tombe. Je parle et on discute, l'horizon se dégage au petit matin.
Et encore, le cocon disparait.
À quand la transformation en chrysalide ?
Libellule sans ailes, je reste clouée au sol. Mais, pour une fois, la douceur m'a apaisé les neurones, sans besoin de retaper une trace.
Je reste suspendue comme un yoyo à la cordelette bloquée.
Je crains de retomber et j'aspire à remonter...
Image de Borrouen https://www.deviantart.com/borruen/art/ … -214830923
Catégorie : Carnet de bord - 20 mai 2020 à 17:13
1
Nomad Soul a écrit
Comme des bribes volées dans le ventre d'une fumerie d'op' au cœur de Pékin des 1800, des braises et de la chaire!
Salut,
à Pekin je ne suis jamais allée
les années 1800 je ne les ai jamais vu non plus
mais dans le ventre d'une fumerie d'op j'ai l'impression d'y avoir passé du temps !
je pense avec les tripes parfois
toi, à part dans les rêves, t'y as été dans une fumerie d'opium ?
merci de ton comm'
bonne route à toi :)
Anonyme813 a écrit
je pense avec les tripes parfois
toi, à part dans les rêves, t'y as été dans une fumerie d'opium ?
Oui, on sent les tripes et le cœur pulser et pfouu qu'est-ce que ça manque, c'est bien trop souvent mou et froid. Il faut de la classe et du swing sur le chemin de l’intoxication volontaire!
Les odeurs, les coussins pour y poser l’âme, ça devait être fun quand même les fumeries à Pékin mais mon op' m'attendra jusqu'à samedi, je régule un peu histoire de faire passer les chevilles qui démange.
Au plaisir de te lire
Nomad Soul a écrit
Anonyme813 a écrit
je pense avec les tripes parfois
toi, à part dans les rêves, t'y as été dans une fumerie d'opium ?Oui, on sent les tripes et le cœur pulser et pfouu qu'est-ce que ça manque, c'est bien trop souvent mou et froid. Il faut de la classe et du swing sur le chemin de l’intoxication volontaire!
Les odeurs, les coussins pour y poser l’âme, ça devait être fun quand même les fumeries à Pékin mais mon op' m'attendra jusqu'à samedi, je régule un peu histoire de faire passer les chevilles qui démange.
Au plaisir de te lire
Oui carrément le plus difficile dans tout ça c'est bien de se "réguler"...
Du coup, samedi c'était bien ?
Anonyme813 a écrit
Du coup, samedi c'était bien ?
Sans surprise j'ai fait une petite rallonge sur tout le WE avec le couple op'rach qui m'a un peu broyé les viscères la première soirée, j'en ai profité pour composer.
Nomad Soul a écrit
Anonyme813 a écrit
Du coup, samedi c'était bien ?
Sans surprise j'ai fait une petite rallonge sur tout le WE avec le couple op'rach qui m'a un peu broyé les viscères la première soirée, j'en ai profité pour composer.
je vois...des fois mon œsophage ne tolère plus ces mélanges
moi je ne compose pas du tout de la musique, mais ça m'arrive d'écrire sous opi, c'est un vrai plaisir, une efficacité et une créativité de ouf...toi t'y arrives sans aussi ?
moi c'était speed, subutex, amours et came (+ benzo, tercian, atarax et codéine pour redescendre/dormir). Du beau n'importe quoi dans tous les sens....
j'ai été bien, là je sens que ça commence à devenir plus compliqué
ahi ahi ahi
en effet, j'aimerais bien savoir comment annuler mon abonnement pour les montagnes russes...(faire une longue pause de conso ??)
Anonyme813 a écrit
moi je ne compose pas du tout de la musique, mais ça m'arrive d'écrire sous opi, c'est un vrai plaisir, une efficacité et une créativité de ouf...toi t'y arrives sans aussi ?
J'écris aussi, c'est mon moteur avec la zic, j'ai connu pendant un bon nombre d'années les pointes de créativité jouissives qu'accompagnaient les op' quotidien et le reste...
J'y arrive sans aussi mais quand j'ai commencé ma "régule" des op' j'ai eu droit à une une confiance à zéro, le verbe perdu, accompagné d'un petit cynisme morbide.. Ça m'a duré un moment quand même! Le temps de se ré-habituer à un monde plat qu'il faut refaire danser.
Je me sers d'autres substances mais les op' ils te collent à la peau!
Et ses montagnes russes, comme je te comprends, dur de composer
constamment avec.
Prends soin de toi et... écrit