je randonnais tranquillement en forêt une chaude apres-midi d’été lorsque je vis un renard sauvage s’approcher de moi sans crainte. pensant qu’il venait me voir pour me mordre je pris la fuite et sorti de mon itinéraire et de ma couverture réseau. ce renard -téméraire ou affamé- me suivi jusqu’a la lisiere de la foret. apres quelques demie-heures de va et viens dans les arbres je compris enfin qu’il était parfaitement acclimaté au hommes, peut-etre plus que moi encore. je m’assis donc sur une pierre a proximitée pour voir si il voulais être apprivoisé encore une fois.
le soleil ne tardais plus à se coucher et je suivais mon nouvel ami en espérant qu’il me ramène sur le sentier qu’il m’avait fait quitter, mais dévorant mes espoirs je me retrouvais alors au sommet d’une falaise face au dos d’un homme qui admirait cette sphere bouillante et lumineuse fuir derrière l’horizon. je m’approchais alors doucement précédent le renard. l’homme déclara :” -c’est toi ? je répondit alors -non. probablement pas” le renard jappa brièvement comme pour dire qu’il était la.
je me laissais donc tomber à côté de cet homme, il semblait être un vieillard qui attend durant sa dernière heure il me raconta donc son histoire sans jamais décrocher le ciel des yeux.
-il y a quelques jours ma femme est partie avec mon fils sans laisser une lettre, je suis venu ici pour mettre fin a ma vie mais jamais je n'avais vu de panorama aussi envoutant. je suis donc resté ici à regarder.
je lui proposait alors de finir mon eau et de l’accompagner chez lui, celui-ci déclara qu’il boirais bien mais que pour rien au monde il ne quitterait ce paysage des yeux. de ce fait il renversa ma derniere ration d’eau sur lui en tentant de boire, ce qui me laissa dans un désarrois des plus totals. le soleil rangeait ses derniers rayons au creux de l’océan quand je dit au vieux : connais tu la direction pour atteindre la route ? malheureusement celui ci avait cessé de respirer. aussitôt que je m’en rendis compte le renard sauvage poussa le cadavre en bas de la côte. je me mis alors a pleurer des larmes glacées, et moi qui jamais ne m’etait mariée raconterais encore cette histoire 2 ou 3 jours plus tard. sans quitter les cieux des yeux.
si j’avais regardé la plage qui se trainait sous mes pied j’aurais su que les renard de ces montagnes ne chassaient plus, par une magie que même le paradis ne connais pas, ces renards piégeaient.