Encore un dimanche ou l'air est doux, cette vingtaine de degrès de mai, ce vent chaleureux de fin de journée.
Les derniers lés de lumière traversent cette cours interieure de vis-à -vis ombragés ; s'échouant sur les barreaux couleur rouille d'un rez-de-chaussée comme pour égayer la dernière journée d'un condamné.
C'était comme si de part cette fenêtre,...le néant, un boulet au pied de ton esprit l'empêchait de vagabonder.
Baissant le regard sur la tole d'une cabane style moderne bidonville, une dépouille de pigeon sur l'asphalte, voyageur ou pas, semblait au terme de son épopée fantastique, un bruit de perçeuse sonne le départ de mon voyage.Merci à toi, bricoleur du dimanche 19h, d'avoir donné le top départ à mon esprit vagabondeur.
Tel un produit en croix, un theorème de mathématiques, la solution à cette équation illogique...les yeux vers le ciel, le regard du coeur, l'esprit à l'affut ; j'aimerais passer cet instant de pure laissez-aller, ce fantasme de vide et d'espace dans ma tête renversée, avec toi...toi; ma candeur, ma phobie, ma folie...
mon alzheimer
toi, ô gardienne des limites de ma névrose enchantée.
Semble m'enhyvrer de ta solvante kérosène comme lorsque le iode nous laisse un sentiment de déjà vu rappelant l'exode lointaine.
Mais tu n'est pas là ...
Ou vais-je?
Seule avec moi même...
Quelles limites peut on espérer franchir
Quand la génèse se crée via la cour des miracle.Dois-je tout miser sur mes capacités affables?
Voyager c'est aussi pouvoir se ballader dans le passé...
Aller et venir au grès des bouffées délirantes, errer, faire un arrêt sur image de ton odorante ...volée...