Pour le coup c'est une des rares fois où je l'ai vu aussi petite, en même temps j'ai les iris très foncées j'ai du mal à la remarqué (j'ai du mettre la luminosité à fond pour y voir quelque chose) mais j'ai l'impression que mes pupilles réagissent jamais énormément, même sous
coke ça bouge pas, pas assez pour que je le remarque en tout cas, et sous
LSD j'dois avoué que j'ai jamais pris le temps de vérifier.
Et sinon je vais te répondre en français malheureusement parce que j'ai trop honte de mon allemand trop peu utilisé et plein de fautes de grammaire, ça a beau être la langue de mon coeur c'est rarement celle de ma tête.
J'ai moi aussi lu son livre (ses deux livres en fait) dans les deux langues. - D'ailleurs j'ai entendu parlé de Christiane et lu wir Kinder vom Bahnhof Zoo à 17 ans et j'me suis rendu compte que ma vie était presque un mauvais plagiat (involontaire en plus) de la sienne,
hero à 13 ans, tapin pas très vieux non plus - le deuxième je l'ai lu en
sevrage d'ailleurs. Mais malgré tout même dans le deuxième il y a beaucoup de choses qui m'ont touchées, peu être parce que c'est rare de pouvoir trouver des échos qui parlent de défonce, d'addiction, de conso sans que ce soit des saloperies moralisatrices ou des clichés ignobles où les toxs ne sont que des épaves et des sous merdes. Oui là je diverge un peu mais j'ai l'impression d'être en permanence en colère, et ça de plus en plus, d'avoir à subir tout le temps cette image du "drogué", du type en perdition, du nuisible qui a bien cherché à se faire enfermé ou foutre en HP, ce malade, ce dépravé, etc. Ca me fait mal, vraiment, d'être traité comme un malade inconscient, comme si j'étais incapable de faire mes propres choix et d'en assumer les conséquences, comme si j'étais totalement "manipulé" par la "drogue" et qu'il fallait me forcer a "arrêter" pour m'aider, ce genre d'idées à la con que je ne suis même plus capable de supporter dans mon entourage et qui en général me permet de faire un tri efficace dans les gens que je fréquente (si c'est pas ça qui coince c'est le fait que je soi intersexe ou pauvre, facile de faire le ménage).
Alors peu être que c'est un peu pour ça que j'ai aimé ce livre, parce que pour une fois j'avais accès à un écho un peu différent sur une vie d'usager, peu être aussi parce que moi aussi je suis amer et pleurnichard (c'est bien possible, j'ai commencé à être un vieux con très jeune).
Moi aussi j'ai en projet d'écrire, (enfin j'écris déjà mais j'ai des projets de publications potentielles qui se précisent), sur la dépression et la défonce entre autre, ce sera probablement très critiquable mais tout ce que j'espère c'est pouvoir parler de la défonce comme d'une partie de la vie, pas d'une maladie, pas de cet espèce de mythe grotesque. Sans nier les problèmes qui vont avec, parce que de toute façon je les connais trop bien pour pouvoir les oublier. Des jours de souffrances pour des minutes de bonheur pur, mais pour certain ça vaut le coup.
Là je diverge beaucoup et je ne sais absolument pas si ma réponse est compréhensible, désolé aussi d'avoir mis tant de temps à répondre on ne peut pas dire que j'étais au mieux ces derniers temps.