L'hypothèse du mal. (Discutions avec un skyz.)
<<-Tu as déjà entendu parler de l'hypothèse du mal ?
-Non, jamais.
-Je tiens a préciser que cette histoire n'a rien a voir ni avec les démons ni avec satan, dieux ou les saints.
-De quoi s'agit-il, alors ?
Il lui indiqua une illustration en noir et blanc très réaliste, une lionne se jetant sur des bébés zèbres.
-Que t'inspire cette image ?
-Je ne sais pas trop. De l'effroi, et un sentiment d'injustice.
-Bien, dit sèchement Tom en tournant la page.
Une seconde image représentait la même lionne qui nourrissait ces propres petits avec la chair des zèbres.
-Que ressens-tu, maintenant ?
-Ça me semble justifié.
-C'est exactement ça. La lionne qui tue des bébés zèbres pour nourrir les siens est-elle bienfaisante ou malfaisante ? Bien sur, le zèbre souffrira de la perte de ses petit, mais l'autre alternative est que la lionne voie les siens mourir de faim. Les catégories du bien et du mal se confondent parce qu'il n'existe pas de lions végétariens. Dans le monde animal, quand le choix est obligatoire, le jugement reste en suspens. Mais pour les êtres humains ?
-Nous somme plus évolués. Choisir entre le bien et le mal devrait être plus simple.
-En réalité, la réponse est dans une autre question. S'il existait un seul homme sur la terre, serait-il bon ou mauvais ?
-Ni l'un ni l'autre... Ou peut être les deux.
-Exact. L'hypothèse du mal dit : "Le bien de certains coïncide toujours avec le mal d'autres, mais le contraire vaut également."
-C'est un peu comme affirmer qu'en faisant du mal on peut aussi faire du bien, et que pour faire du bien il est parfois nécessaire de faire du mal.
-Tu apprend vite petite ! Les nazis, les sectes millénaristes, les extrémistes, et même les chrétiens pendant les croisades, tous ont utilise l'hypothèse du mal pour se justifier. Ils ont appelé ça "le mal nécessaire"
-Wha. Je me demande comment tu peux être ici tu est un génie !
-Justement, je suis trop malin et trop philosophe pour eux... >>
Discutions de 2014 avec Tom, a l'HP.
-Non, jamais.
-Je tiens a préciser que cette histoire n'a rien a voir ni avec les démons ni avec satan, dieux ou les saints.
-De quoi s'agit-il, alors ?
Il lui indiqua une illustration en noir et blanc très réaliste, une lionne se jetant sur des bébés zèbres.
-Que t'inspire cette image ?
-Je ne sais pas trop. De l'effroi, et un sentiment d'injustice.
-Bien, dit sèchement Tom en tournant la page.
Une seconde image représentait la même lionne qui nourrissait ces propres petits avec la chair des zèbres.
-Que ressens-tu, maintenant ?
-Ça me semble justifié.
-C'est exactement ça. La lionne qui tue des bébés zèbres pour nourrir les siens est-elle bienfaisante ou malfaisante ? Bien sur, le zèbre souffrira de la perte de ses petit, mais l'autre alternative est que la lionne voie les siens mourir de faim. Les catégories du bien et du mal se confondent parce qu'il n'existe pas de lions végétariens. Dans le monde animal, quand le choix est obligatoire, le jugement reste en suspens. Mais pour les êtres humains ?
-Nous somme plus évolués. Choisir entre le bien et le mal devrait être plus simple.
-En réalité, la réponse est dans une autre question. S'il existait un seul homme sur la terre, serait-il bon ou mauvais ?
-Ni l'un ni l'autre... Ou peut être les deux.
-Exact. L'hypothèse du mal dit : "Le bien de certains coïncide toujours avec le mal d'autres, mais le contraire vaut également."
-C'est un peu comme affirmer qu'en faisant du mal on peut aussi faire du bien, et que pour faire du bien il est parfois nécessaire de faire du mal.
-Tu apprend vite petite ! Les nazis, les sectes millénaristes, les extrémistes, et même les chrétiens pendant les croisades, tous ont utilise l'hypothèse du mal pour se justifier. Ils ont appelé ça "le mal nécessaire"
-Wha. Je me demande comment tu peux être ici tu est un génie !
-Justement, je suis trop malin et trop philosophe pour eux... >>
Discutions de 2014 avec Tom, a l'HP.
Catégorie : Témoignages - 08 mai 2016 à 17:45
Commentaires
1
#1 Posté par : superavcman 08 mai 2016 à 19:25
L'important n'est pas le bien ou le mal , mais le ressenti au moment de l'action.
Ainsi ce qui compte vraiment c'est comment la personne qui agit ressent l'action, c'est là que se situe le vrai débat.
Celui qui ne ressent rien à de sérieuses questions à se poser, c'est ce qu'on appelle un psychopathe.
Chez les nazis et tout ce que ton 'génie ' dénonce , il fait un amalgame,il oublie un élément essentiel, c'est ce que ressent l'homme qui ferme la porte d'un four crématoire, ce que ressent l'homme qui fusille un autre homme, car c'est à ce moment là qu'intervient la notion de bien et de mal.la vrai question c'est comment a t'on amenée des hommes qui sont des êtres doté de notion de bien et de mal à commettre de tels actes.
Pour contrer ce que l'homme est par nature, c'est à dire un être doté de conscience , d'empathie (ce qui lui donne une capacité naturel à définir le bien et le mal, et à comprendre ce que ressent son semblable) on est passé par le conditionnement et la soumission à une autorité supérieure.
Ainsi on a permit à certaines formes d’extrémismes de naître : le nazisme, le totalitarisme, le fanatisme et tout le reste...
Le but du jeu est simple, c'est que celui qui appuie sur le bouton au moment de faire quelque-chose qu 'il perçoit comme quelque-chose de mal se dédouane de sa conscience.
Pour mieux comprendre les choses, il suffit d'aller chercher l'expérience de Stanley Milgram de soumission à l'autorité.
:d
Ainsi ce qui compte vraiment c'est comment la personne qui agit ressent l'action, c'est là que se situe le vrai débat.
Celui qui ne ressent rien à de sérieuses questions à se poser, c'est ce qu'on appelle un psychopathe.
Chez les nazis et tout ce que ton 'génie ' dénonce , il fait un amalgame,il oublie un élément essentiel, c'est ce que ressent l'homme qui ferme la porte d'un four crématoire, ce que ressent l'homme qui fusille un autre homme, car c'est à ce moment là qu'intervient la notion de bien et de mal.la vrai question c'est comment a t'on amenée des hommes qui sont des êtres doté de notion de bien et de mal à commettre de tels actes.
Pour contrer ce que l'homme est par nature, c'est à dire un être doté de conscience , d'empathie (ce qui lui donne une capacité naturel à définir le bien et le mal, et à comprendre ce que ressent son semblable) on est passé par le conditionnement et la soumission à une autorité supérieure.
Ainsi on a permit à certaines formes d’extrémismes de naître : le nazisme, le totalitarisme, le fanatisme et tout le reste...
Le but du jeu est simple, c'est que celui qui appuie sur le bouton au moment de faire quelque-chose qu 'il perçoit comme quelque-chose de mal se dédouane de sa conscience.
Pour mieux comprendre les choses, il suffit d'aller chercher l'expérience de Stanley Milgram de soumission à l'autorité.
:d
#2 Posté par : bighorsse 09 mai 2016 à 07:32
le Mal se dilue dans la masse...entre la decision d ouvrir des camps de concentration et celle de gazer certains peuples ou opposants, il y a eu du temps, de l ideologie donc lessivage de cerveaux; des intermediaires qui pris individuellement à une petite part dans l ensemble ce qui ote l idee de responsabilite
le crs qui frappe un gamin dans une manif ne se sent pas responsable...il est avant tout "soldat" de la republique à qui il obeit aveuglement...sans etat d âme ...
l huissier qui vient faire saisir tous les biens ne se snet pas coupable de ce qui va arriver à la famille : il fait juste son boulot..il est missionner...
y a tellement de gens missionner que les Hitler à venir s en frottent les mains
le crs qui frappe un gamin dans une manif ne se sent pas responsable...il est avant tout "soldat" de la republique à qui il obeit aveuglement...sans etat d âme ...
l huissier qui vient faire saisir tous les biens ne se snet pas coupable de ce qui va arriver à la famille : il fait juste son boulot..il est missionner...
y a tellement de gens missionner que les Hitler à venir s en frottent les mains
#3 Posté par : sud 2 france 11 mai 2016 à 13:30
La plupart des nazis se sont dédouanés en disant avoir obéi aux ordres, et pour certains c'était sûrement vrai, comme les CRS (par exemple), ou encore ceux qui maniaient la "gégenne" en Algérie...
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