Tiens, ça fait quelques temps que je n'ai pas écrit dans mon blog, et comme il est tôt, sept heures moins cinq, et qu'il n'y a personne d'autre que moi dans le bureau qui fait le quart de l'étage, ni peut-être même personne dans tout l'étage non plus puisqu'il faut bien qu'il y ait un premier et ça a l'air d'être moi ce matin, hébin j'ai envie d'écrire un peu; j'espère simplement que ce soir je penserai à envoyer ce mot chez ma maison pour le poster, puisque que je ne peux pas le faire d'ici au boulot; le problème, c'est que parfois je m'"enroule" dans une activité de boulot quelconque, et plus rien n'existe autour, et à l'instant où j'ai le malheur de m'aperçevoir que l'heure de partir est dépassée, je sauvegarde vite fait ce que j'étais en train de faire, parfois un peu trop vite d'ailleurs, et je me casse en oubliant parfois aussi d'envoyer chez moi le billet que j'ai mis toute la journée à écrire, en plusieurs fois toutefois, dès que me vient à l'esprit telle ou telle idée fracassante.(heu-heu) Bon, alors pour l'instant petit café, et il sera bien temps de réfléchir à la vie ensuite...
[.../...] (petit café du matin)
Bon alors la vie elle dit que pas grand chose, simplement que pendant le café, la minuterie qui maintient le palier éclairé s'est éteinte, mais comme il ne fait plus nuit noire, j'ai pu terminer mon café tranquillement dans la pénombre, un peu refrouidi il est vrai parce que cette put... de saloperie de minuterie, elle est trop longue et elle laisse refroidir les cafés trop longtemps. ALLEZ VITE ME CHERCHER UN INSPECTEUR DU TRAVAIL pour qu'il s'occupe de ces circonstances désastreuses.
Sinon est-ce que je me plains un peu ?
Jacques Higelin a chanté "-Poil dans le main, -Payé à rien foutre..."
Je ne me sens pas trop concerné par le poil dans la main, enfin je ne crois pas devoir l'être; ou je ne me sens pas plus concené qu'il n'est de raison, parce qu'il ne faut quand même pas oublier que si la fainéantise, ou la paresse, est le refus de faire ce qui ennuie, elle est aussi source de nombreux perfectionnements, voire d'inventions totales plus ou moins novatrices.
(petite flemme de chercher un exemple cependant...)(donc il faudrait inventer un google par télépathie, et vite, mais je ne m'y connais malheureusement pas assez en télépathie)(peut-être qu'en décuplant ma dose de fume...)(centuplant ??? Et BOUM la tête ! Alors sur deux jours peut-être ?)(ARF !)
Hédonc deuxième partie de ce que chante le Jacquot : "-Payé à rien foutre..."
Là je me sens un peu plus concerné et c'est pourquoi je vais me plaindre un peu : OUIN, OUIN.
En effet, il se trouve qu'en ce moment il n'y a pas de grand projet d'avion dans la région ni dans le pays ni le continent d'ailleurs, et je presque pas dans le monde, or je ne parle pas chinois (et je n'ai pas du tout, mais alors PAS DU TOUT, envie d'émigrer NULLE PART), or mon boulot nécessite un tel projet [d'avion], hédonc j'en aurai peut-être à peine UN à me mettre sous la dent avant ma retraite... PFFFT', je suis désolé, sûrement que certains d'entre vous aimeraient avoir ce confort, ce luxe, mais moi ça me gave à la fin. (Et même que ça me "glonfle" comme disait ma fille en nous imitant approximativement quand elle apprenait à parler)
J'en ai quand même un peu, du boulot, mais je n'ai même plus de chef capable de me donner une vision stratégique de ce qu'il serait utile que je fasse. Les trois, oui TROIS, derniers chefs intermédiaires entre les patrons de la boite et moi sont partis dégouttés, et il ne reste que moi, qui ai été embauché dans mon ancienne boite avant qu'elle ne soit rachetée avant même que la boite racheteuse n'ait été fondée. Donc je suis, avec quelques autres dans une situation similaire, plus ancien que la boite qui m'emploie. (Et qui ne me donne pas de boulot, donc OUIN, OUIN.)
[.../...] (nouveau café)
Et changement de sujet, puisque dans la salle de pause où on prend le café, est passé G. qui venait déposer dans le réfrigérateur son repas pour midi. Et G. a toute sa place sur ce blog puisque c'est le fils de B., un copain depuis la fin de l'adolescence, qui est venu à mon mariage il y a bientôt un an. (évidemment qu'il est venu, vu nos antécédents communs, et putain qu'est-ce qu'ils sont communs, les antécédents, PFFFT', trop forts et trop communs, dirons nous !)... Bref il est venu à mon mariage, où il m'a appris que son fils (G. si vous ne suivez pas, issu de son propre mariage, à B., où j'étais moi-même allé il y a entre vingt-cinq et trente ans)... donc G. venait d'être embauché dans une boite filiale de la mienne, la nouvelle; et il se trouve que G. bosse maintenant justement au même étage que moi. (D'où notre partage du frigo de la salle de pause; m'enfin c'est pas la mort si jamais vous ne suivez pas, et ça n'empêchera pas la terre de tourner ni les arbres de pousser)
[.../...] (nouveau nouveau café)
Woalà , et au café qui est partiellement ma source d'inspiration ce matin, il y avait deux filles qui parlaient de repassage et d'un aspirateur à mille-cinq-cents euros, qui battait les matelas pour aspirer les miasmes qui y séjournent. (Un peu trop caractéristique comme conversation entre filles, et je n'ai pas pu y apporter de contribution significative ni intéressante, hormis que du temps où j'étais célibataire je faisais tout laver, et repasser quelques chemises à la laverie)(et ce n'est pas mon épouse adorée qui le ferait désormais non plus, non mais)
Bon allez, plein de bisous à tous et toutes. (faut il garder le meilleur pour la fin, donc les "toutes" à bisouter, ou placer les femmes en premier ce qui peut sembler un peu macho par antagonisme)
David
PS: PFFFOU', avant de signer, je viens de regarder la définition du mot "antagonisme" dans un dico et d'en chercher des synonymes puisqu'il ne me semble pas être exactement ce que je voulais exprimer dans la phrase ci dessus, et je suis tombé sur ça :
C.\u2212 Au fig., domaine abstr. Caractère, action antagoniste de sentiments, d'idées, etc., en contradiction. L'antagonisme de deux tempéraments, réduire les antagonismes :
6. ... les évolutions de mon intelligence me semblaient aussi infatigables que les cieux, et cependant toutes les inquiétudes étaient aplanies par un calme alcyonien; c'était une tranquillité qui semblait le résultat, non pas de l'inertie, mais de l'antagonisme majestueux de forces égales et puissantes ... Baudelaire, Paradis artificiels, Un Mangeur d'
opium, 1860, p. 417.
Je ne comprends pas tout, Baudelaire ça doit être trop fort pour moi, mais ce qui m'a séduit initialement, c'est la possibilité d'être "aussi infatigables que les cieux", PFFFT', ça m'éclate comme expression, et j'ai tout collé ici, parce que la tranquillité résultant "de l'antagonisme majestueux de forces égales et puissantes", c'est pas mal non plus à mon goût. (tout ça c'est sûrement de la faute à l'
opium qui se laisse manger par les potes à Baudelaire)