Bonjour,
il m'est venu à l'esprit ce matin, pendant un moment d'intense réflexion sur le sens de la vie-Heuh non, enfin simplement sur ma conso de
beuh, la question très fondamentale suivante : "Pourquoi essayer de prévoir ?"
Bon dak', je suis un mec prévoyant, très prévoyant; mon épouse adorée dirait que je suis un mec angoissé, mais je n'ai aucune raison pourtant, aucune, d'être angoissé.
Pas même celle de flipper qu'elle ne me quitte à cause de la conso de
beuh en question, puisqu'à la question que je lui ai posée de savoir si elle me quitterait pour ça, elle m'a répondu que non, ce qui m'a laissé supposer, ou plutôt ce qui m'a laissé la peut-être fausse assurance, que tout autant que je me dis dingue d'elle, elle est également dingue de moi.
(en effet il doit falloir être méchamment dingue du type toto pour le supporter, et elle dit pourtant aussi que je suis chiant, hyper-chiant, même)
(meuhnon, pourtant chuis pas chiant comme mec, tout juste un peu maniaque, ou très, très légèrement méticuleux, héhop !)
Donc prévoir...
Plusieurs fois sur ce blog, ou au fil de diverses questions du forum que j'ai ouvertes, ou auxquelles j'ai apporté un réponse éminemment intéressante, voire fondamentale (!)(et ???), j'ai essayé de prévoir quelle pourrait être une conso plus ou moins raisonnable de
beuh à moyen ou long terme, ou très long terme, voire permanente, cette conso de
beuh par moi-même.
En effet, le
DW me permet d'une façon que je n'aurais JAMAIS imaginée auparavant, de TOUJOURS en avoir; et je voudrais concilier cela avec le quotidien que je vis avec mon épouse chérie d'amour.
Donc en clair, je ne peux pas vraiment me permettre d'être raide défoncé tous les soirs.
Je n'en ai même pas envie d'ailleurs, puisqu'il faut quand même que j'aille au boulot le lendemain, et comme je n'ai plus quinze ni vingt ans, il me faut un peu de temps pour récupérer, et je ne me mets plus vraiment chiffon quand je n'ai pas un minimum de temps devant moi avant la suite, genre boulot.
Donc, encore donc, donc pour l'instant ma prévoyance est de prévoir que je pourrais m'autoriser de fumer un samedi avec une semaine blanche derrière, puis le samedi suivant, avec pendant la semaine d'après quelques petits stickotins que j'aurais roulés ce deuxième samedi matin là . Et PFFFT'
Et donc là j'en suis dans la semaine "blanche" du début.
Et comme à chaque fois que j'ai envisagé un tel petit "programme", archi-séduisant à l'instant présent, il me faut le raccorder aux jours qui viennent, ce programme...
Donc semaine blanche en cours, et samedi vert à venir, puis semaine vert pâle ensuite, et samedi vert avant une nouvelle semaine blanche ensuite. C'est pourtant pas dur !!!
Cela me rappelle un peu le fil d'un forumeur qui veut "Reprendre la
weed en douceur" (bonjour douwegberts) et aussi des billets d'Alise sur son blog (bonjour Alise) qui essaye aussi de baisser sa conso mais avec d'autres impératifs plus difficiles à prendre en compte.
Alors pourquoi essayer de prévoir ? Parce que je ne serais pas cap' de faire sans prévoir ! Bin oui, cépadur, si rien n'est prévu, je me bouffe tout ce qu'il y a, enfin je le fume; il est bien évident que je ne peux pas tout me taper d'un coup, mais comme j'ai connu "plus" (!) en des temps du siècle dernier, je ne saurais pas, toujours d'après mon
épouse chérie d'amour qui a enfin accepté d'engager un tout petit bout de conversation à ce sujet, donc je ne saurais pas me retenir à cause de mes antécédents. ARF, y-z'ont bon dos les antécédents qui m'empêchent de me retenir de fumer.
-Tiens, je les aime bien, moi, ces antécédents diaboliques; et en plus, ce qui n'a rien à voir, ils me font penser, par ce qualificatif de diabolique, au nouveau roman délirant de Salman Rushdie que j'ai commencé à lire hier au soleil (trop forts, le soleil ET le bouquin) en attendant que la piscine n'ouvre après le boulot.
Bon, je voudrais bien relire tout ça sur papier, mais est-ce que c'est raisonnable de l'imprimer ici au boulot ?
Bin je vais le faire quand même, et essayer de penser à faire gaffe à ne pas le laisser traÎner n'importe où ensuite.
(c'est bon, je viens de le déchirer environ six fois, donc en 64 ou 128 morceaux, c'était un peu dur à la fin, mais c'est passé direct par la pourtant assez petite ouverture de la poubelle à papiers; vive la relecture !)
Portez vous bien,
David