Bonjour,
en arrivant au boulot ce matin, en contournant le bâtiment pour pouvoir y entrer par une porte où le badge est moins pointilleux me semble t'il, avant les sept heures officielles, je me suis fait la remarque que je n'aimais pas particulièrement les
Trip Reports.
D'une part c'est un peu trop normalisé dans la forme, enfin je n'en ai jamais lu qu'une dizaine à peu près, ou commencé à les lire; pourtant le "set and setting", et toutes les autres indications plus ou moins précises de l'accomplissement de l'affaire sont importants, et presque indispensables dans certains cas.
Ce qui me gêne un peu aussi, c'est la chronologie. J'ai l'impression que c'est comme si on m'imposait de la suivre, or je n'aime pas vraiment qu'on m'impose quoi que ce soit, ni qu'un tel quoi que ce soit s'impose à moi, nammého.
Alors aurais je déjà "fait mieux", ou le prétendrais je ? Et en quoi ce que j'aurais vécu pourrait il être "mieux" ? Ce n'est pourtant pas un concours. (ni de bites ni de quoi que ce soit d'autre)
On dit aussi que "l'oisiveté est mère de tous les vices", ce qui signifie que signifie que le manque d'activité expose aux tentations.
Suis je oisif ? Ai je un vice ? Est ce un vice que de fumer ? (selon moi, selon mon épouse chérie d'amour adorée, ou selon d'autres, et quels autres ?)
Bin oisif, une fois que je suis rentré chez ma maison, après le boulot, évidemment que je suis oisif. Tiens, justement, aujourd'hui pas de psy, bien qu'on soit mercredi puisque je n'ai RDV que la semaine prochaine, pas de piscine non plus puisque j'ai réussi à trouver la volonté et le courage d'y aller hier, et pas de course particulière puisque ce ne sera que demain jeudi, donc dès que je rentre je peux fumer direct ! C'est ce que j'ai dit à mon épouse ce matin; vers l'heure où je suis censé me lever, elle a tâtonné d'une main balladeuse à l'emplacement où je dors pour sentir si j'y étais toujours, et ça m'a fait regarder l'heure et me lever illico, après un bisou quand même, et aussi lui avoir répondu que justement, après le boulot je rentrais direct, OUI, pour fumer. Ce à quoi elle m'a retourné que je n'étais qu'un sale DROGUÉ et que j'y pensais dès le matin. Hébin oui j'y pense dès le matin, mais ça ne m'empêche pas de penser à d'autres choses, dès qu'il y a du boulot à faire par exemple.
Hier soir à la télé, j'ai vu avec elle une assez bonne émission selon moi, sur les malades alcooliques. Une dame ancienne alcoolo disait ne pas pouvoir s'en empêcher, de boire, alors même que le matin elle s'était dit "-Aujourd'hui je ne bois pas." En suis je au même point ? En fait non, puisqu'il n'y a pas (vraiment, ou presque pas) de jour où je me dise "-Aujourd'hui je ne fume pas." et que je n'y arrive pas.
Mais c'est parce que je sais bien que le simple petit stickotin que je fumerai(s) ne contient jamais qu'une demi clope de
tabac, ce qui accroche un petit peu, et peut-être même plus que la pincée de
beuh que j'y ajoute, mais c'est bien moins nocif que le demi-paquet que j'ai fumé quotidiennement pendant dix ou vingt ans, donc je néglige ce côté là . (déni ?) BOF
Dans le
doc' hier soir, ils disaient qu'en France, on catègorisait à l'extrème les buveurs d'
alcool entre les "bons vivants" à qui l'on pardonne tout, et les malades alcooliques qui seraient des débauchés sans volonté. Même si les dits "bons vivants" peuvent présenter une condition sanitaire déjà grâve ou même très grâve.
S'accepter en tant que fumeur, et non débauché sans volonté. Sauf que la volonté, des fois on se demande où elle est quand il s'agit de passer ne serait ce qu'un jour sans fumer.
Le week end passé, nous sommes allés à l'hôtel au bord de l'Aveyron, entre Montauban et Gaillac. C'était FABULEUX et hors du temps, ai je ressenti. Tout ça parce que je voulais aller voir la "pente d'eau" de Montech, située à cinq-dix bornes à l'Ouest-Sud-Ouest de Montauban, alors que l'hostellerie est à quinze bornes à l'opposé.
Je n'ai eu absolument aucune difficulté à VOULOIR ne rien y emmener. Je ne savais même pas à l'avance Oà™ j'aurais pu fumer coolos, alors que par contre ce soir en retrant du taf', je SAIS très bien que je peux fumer coolos sur la terrasse avec un petit café... !
Portez vous bien,
David
PS: La pente d'eau est un judicieux ascenseur à bateaux qui remplace cinq écluses sur le canal latéral à la Garonne. Et non pas judicieux parce que l'eau y serait en pente; paposs', même en fumant beaucoup.