La loi de la relativité de la subjectivité des informations sur les PA 



C'est une journée qui commence et je commence par souhaiter une bonne journée á toutes les personnes et un grand courage si examens ou semaine de travail longue et tendue. Pour ma part, j'ai depuis une demi-année décider de me refaire avec la motivation que je pouvais cumuler. Ainsi, avec une fierté assez grande, je peux dire que je suis passé de 7mg de Xanax à 3x0.75 en LI et 2x LP 2m = 2,75 mg.  De plus, il faut savoir que je mélangeais á ce traitement alcool, autres drogues, un peu de tout, et plein de bouffe aussi et que ce mélange a entraîné des situations toujours plus gênantes et qu'il était temps de changer d'ambiance. Isolé après une fracture á la jambe bien Hard, cela faisait 2 ans et demi que je m'enfonçais, c'était assez, mes tendances auto-destructrices étaient sur-stimulées, le risque avait trop augmenté.

Bref du grand merdier, dont je ne regrette pas des masses et qui me fera des anecdotes qu'on ne saurait m'imiter, PLUS d'alcool, de MOINS EN MOINS de calmants, produit le plus difficile à arrêter selon mon expérience. Par pallier de 0,25mg toutes les 3 semaines en moins, avec des sensations de manques et une paralysie et des gênes constantes et crise d'angoisses qui font perdre ses Nic-Nacs...

M'enfermant tout d'abord sur moi-même et sur les films que je regardais, technique assez intéressante pour l'état de manque à gérer mais dont l'efficacité relative cache de l'extérieur qu'il s'agira d'attaquer en aval de diminution.

Bref, m'y voilà, reprise de sport grâce à deux scéances par semaine d'entrainement d'athlétisme me revoilà avec beaucoup d'étirement á reprendre ma place dans les starting-block depuis que mq jambe avait été cassée et les complications. Tranquille, sans job, avec des kilos de trop et des muscles de moins, je me retrouve à gérer les douleurs passées et suivre un rythme encourageant après déjà 1 mois de reprise. Chaque jour, la peur de rechuter dans le rien m'emplit et les crises d'angoisses silencieuses lorsque je dois partir à pied m'entraîner à 3km de chez moi. Comme sportif passé et actuel, le sport ayant souvent eu une grande importance pour mon humeur et la confiance en moi, est important et un socle que je suis content de tenir pour le moment.

Mais voilà un sujet bien plus complexe et tabou que je veux entretenir.

Avant d'ouvrir le sujet tabou. Observons encore une fois ces chiffres, 6 mois sans alcool, 2,75mg de xanax (presque 1/3 de ce qui était pris ), 1 mois de sport et demi, 5-6 kilos de moins. ( sur 100 kg ) Battements de coeur ralentis et plus endurant, mon ancien bide à bière partagé avec des muscles dont on aurait pu oublier qu'ils s'y cachaient et aucun scandale à compter...

LE DOPAGE ou bien plutôt les produits PrsychoActifs utilisés en entraînement et compétition expliqués pour ceux connus par quelqu'un qui n'a pas pour but de brûlé les drogues ou les dopés. Si en effet le dopage est une triche dangereuse, le sujet mérite au moins d'être un peu développé.

Donc les P.A., je vous passe ceux que je n'ai pas moi-même utilisé.

1er les benzodiazepines ::
Quoi de plus stressant qu'une compétition, ou un discours, une représentation ou bien tout ça en même temps... Comprenez que je parle de périodes ou de moment où il faut assurer et se décontracter. Le fait d'être soi-même quand on a beaucoup de personnalité c'est que ça fatigue mentalement et trop de choses c'est une souffrance psychique. Bien que ces calmants soient loins d'être les plus utilisés comme dopant, le repos des muscles, la résistance entre entraînements, supporter de nombreuses activités sur une courte durée et ce sera votre allié. Je me lie à eux parce que je trouve ça bien pour mes angoisses (normales mais handicapantes quand on veut être au top et serein) sans me rendre compte du contrat qui me lie encore aujourd'hui á ces molécules

2ème L'antidepresseur ::
La venlafaxine (Effexor) ou bien d'autres feraient beaucoup de bonnes choses pour la forme et la tonicité car si oui le produit m'a été prescrit et que j'avoue les effets secondaires mauvais du départ, j'avoue que mettre en lumière les avantages qu'il a maintenant... Tout ce que je sais c'est que son arrêt est trash pour les différentes tentatives accumulées.

3ème Les Analgésiques/narco et avec l'accent sur le TRAMADOL ::
Souffrant de SPA (spondyl-arthrite ankylosante) et de ma fracture, un traitement d'opiacé de fond me suit dans le sport et la reprise. Si je ne peux en dire qu'une chose, c'est qu'en sachant qu'un entrainement où l'on se blesse c'est  2 entrainements en moins, je dirais que son effet anti-douleur, pas toujours facile à detecter quand on doit prendre des doses LP quotidiennement. Je dirais de faire attention à ne pas s'y habituer, la dépendance est trash, je dirai aussi que utilisé, il doit aider l'effort mais empêcher de s'arrêter au bon moment.
Un entraînement à mon niveau c'est reprendre de la précision, re-travailler, mais devoir toujours se dépasser mais pas se dépasser trop. Ma motivation m'a poussé á beaucoup de reprises qui ont échoués, par cet excès "Oh ça fait mal, on a bien courru"

4ème les Amphétamines et les stimulants  ::

Quelle belle fin de vie que de s'écraser dans l'air presque caniculaire en pleine montée du mont-ventoux suite à un malaise en surchauffe, déshydraté et épuisé ? Ca c'est sur que on en parle beaucoup, mais si il y a bien quelque chose qui me permet de tenir certains caps difficiles de remises  et reprise (boulot, artistique,..) c'est cela. Loin du speed agréable et fortement dosé envoyé quand mes antidepresseurs n'étaient pas encore là pour redresser ma serotonine, il a ici des avantages pour les reprises. Il permet un calme relatif dont j'ai eu besoin bien qu'angoissant à la fois. Ici n'utilisant plus que peu de benzo, je limite aussi les amphétamines et je commence à m'en passer en entrainement

Les effets sont relatifs donc pas très clair à expliquer, disons que je vais faire un effet positifs effets negatifs pour m'expliquer sur l'effet des stimulants et les effets sur une personne en reprise sportive et régime.

effets positifs ::

Coup de pied et motivation excacerbée, on enchaîne les répetitions concentré et en evitant les "je me plombe, ça n'ira jamais" et donc les blessures d'efforts exagérés.

Diminution de la faim et rapport de Sensation d'aller mieux et de pouvoir avancer très vite dans son entrainement. (qui est un effet negatif aussi)

Modification!! de la douleur sportive et des differents pallier de souffrance et d'effort possibilité de les voir venir.

La perte d'appétit amène á des entrainements sans avoir mangé et dormi peu depuis des jours, il faut limiter les manques de repos successifs, revivre sa faim naturelle sans craquer et avoir un rythme, entrainement fondé sur les details, la securité est de mise.

Battements de coeurs pas trop perturbés pour ma part avec des bonnes baisse de B/mn.

C'est dans les cas de merde que j'en ai eu besoin et je donnerais maintenant les effets negatifs ::

- Neurotoxicité et santé en général
- Anorexie risquée et manque de sommeil amenant à des idées fixes d'en faire trop là ou le rythme est le secret (moyen terme, pas dans la course)
- Soucis cutané : coupe/ou autre, la consommation 3 jours avec 3 jours sans (1j/2) amène possiblement à des complications et soucis de circuits. Risque de soucis AVC etc... angoissants et substance rendant vigilante mais qui n'aide pas les anxieux tout le temps.
- Impression de ne pas savoir faire sans s'installant vite, à gérer vite en allant sans et en réalisant les mêmes prestations.
- Engagement et contrat dangereux avec laquelle l'équilibre psychologique est mis à l'épreuve.
- Nasal ou en pillule, tout aussi acide et degradant et on se sent différent et sale par rapport aux personnes clean, et socialement c'est vraiment pas aimé.


Bref, pour dire que même pour un sujet aussi tabou que le sport et le dopage, en parler et donner son avis a du bon.

Pour en revenir à moi, je suis donc toujours dans cette remise en forme et désintoxication de benzo et c'est dur que cela soit si long long long.

A suivre.
Mes honeuuuurs,

Catégorie : En passant - 19 juin 2018 à  07:05



Commentaires
#1 Posté par : thegreatoutsiders 25 juin 2018 à  05:48
Et en repassant le 25 juin, je n'irais pas jusqu'à confirmer mes dires et je dirais donc que c'est toute la relativité du problème. Après une nuit de cauchemar puis une nuit de 20h, je récupère malgré une jambe affaiblie, à voir !

 
#2 Posté par : prescripteur 25 juin 2018 à  12:10

Quelle belle fin de vie que de s'écraser dans l'air presque caniculaire en pleine montée du mont-ventoux suite à un malaise en surchauffe, déshydraté et épuisé ?

Pour les "djeunes" il fait allusion à la mort de Tom Simpson en 1967 pendant le tour de France au sommet du Mont Ventoux. le lieu de sa mort est toujours fleuri.
Amicalement


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